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Citations sur Les enquêtes de Louis Fronsac, tome 7 : L'exécuteur de la.. (9)

Il fit claquer son fouet, s'adressa en plaisantant à chacun des quatre chevaux qu'il connaissait bien et ceux-ci lui répondirent en soufflant une épaisse vapeur par les naseaux.
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Louis n'écoutait pas. Il restait plongé dans ses souvenirs.
Plus jamais, il ne reverrait son ami Pisany, si railleur et pourtant si bon.
Louis se souvenait, que le marquis avait été le premier, et longtemps le seul à à lui avoir proposé son amitié, lorsque simple notaire, il avait connu la nièce de la marquise de Rambouillet.
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- Je crois pourtant que vous ne m'avez pas tout révélé, monsieur le chevalier, ajouta Enghien dans un rictus effrayant.
.../...
Sachez, Fronsac, que je n'aurai pas accepté qu'ils vous tuent.
Et s'ils l’avaient fait, ils l'auraient payé fort cher. On ne touche pas à mes fidèles.
.../...
Je veux que chacun à la Cour sache que vous êtes mon ami et que personne ne doit attenter à vos jours. S'attaquer à vous, c'est s'attaquer à moi gronda-t-il.
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L’année précédente, la peste avait ravagé le pays et tué douze mille habitants ; plus des deux tiers de la population.  
Confrontés à une épidémie aussi virulente, les conseillers du Parlement de Provence avaient abandonné la capitale pour se partager en deux chambres. L’une, siégeant à Pertuis, avait gardé pour président Vincent-Anne de Forbin-Maynier, baron d’Oppède ; l’autre, réfugiée à Salon, avait choisi comme chef Laurent de Coriolis. 
Les raisons de cette séparation tenaient à l’impôt. 
En effet, le cardinal de Richelieu, qui manquait d’argent pour financer sa guerre en Italie autour du duché de Mantoue et de Casal, avait décidé de modifier les lois sur la contribution des provinces de France au financement de l’État.
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L’adolescent, intronisé officier de la milice par le conseiller Roustaing, indiqua aux hommes d’armes la direction de gauche. Sur ordre de leur capitaine, les bravi se regroupèrent pour entourer le premier carrosse. Diable, si cette ville était déchirée par la sédition, il fallait redoubler de vigilance. Sur le qui-vive, chacun scrutait avec méfiance le chemin suivi
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La caravane était formée de deux carrosses à quatre chevaux, d’un grand chariot de bagages tiré par deux solides percherons, et de huit cavaliers armés jusqu’aux dents. Quatre d’entre eux chevauchaient en avant-garde et les autres en fin du convoi.
Les hommes de cette escorte considéraient avec mépris les murailles couvertes de lierre, de vigne vierge ou de chèvrefeuille, et les tours saillantes fissurées, aux mâchicoulis effondrés, qui flanquaient l’enceinte de la vieille capitale de Provence.
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Le convoi et son escorte lourdement armée suivaient la large esplanade poussiéreuse qui bordait la courtine ruinée de la ville. Sur leur gauche, les voyageurs longeaient des remparts délabrés et, sur leur droite, en contrebas, des vergers abandonnés et des vignes couvertes de grosses grappes de raisin que personne n’avait vendangées.
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Le peuple, refusant d’être mis au pas, s’était ému de la venue de l’intendant. Une foule de contestataires avait alors couru à l’Hôtel de Ville pour sonner le tocsin à la Grande Horloge. De là, les séditieux avaient investi la maison du premier président d’Oppède, puis l’hôtel de Guise, pillant et brisant tout le mobilier sur leur passage.
Durant l’émeute, un valet avait reçu plusieurs coups d’épée et la foule s’était emparée des biens et du carrosse de Dreux d’Aubray que les séditieux avaient brûlé sur la place des Prêcheurs, sous les acclamations de la populace déchaînée.
Quant à l’intendant, il s’était enfui pour se réfugier à Cavaillon.
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Pourtant, la haine et la violence engendrant vengeance et représailles, certains des hommes de Rohan avaient choisi de se battre comme les hordes barbares du prince. Et ils y avaient pris goût.
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