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Critique de palamede


L'homme qui raconte est Vladislav Sourkov (ici Vadim Baranov), longtemps l'éminence grise de Vladimir Poutine, auparavant un théâtreux aristocrate mué en producteur de télévision, pas vraiment motivé par l'argent et le pouvoir à l'inverse de ceux qu'il côtoie. Et ce qu'il dit est très instructif pour qui veut mieux connaître celui qui a succédé à Gorbatchev et à Eltsine, quand le tout puissant milliardaire Boris Berezovsky a favorisé l'accession au poste de Premier ministre du ténébreux et obscur chef du FSB, Vladimir Poutine.

Jugé manipulable pour les oligarques un homme qui pourtant va leur échapper complètement – Poutine, en apportant aux Russes l'ordre et la dignité auxquels ils aspirent après le démantèlement de l'URSS et la répartition de ses immenses richesses entre quelques-uns, va prendre sans partage les rênes du pays, et sous prétexte de lutter contre la corruption éliminer les oligarques les plus puissants, à commencer par Boris Berezovsky.

Une histoire que tous nous croyons plus ou moins connaître mais que l'ancien conseiller du président Matteo Renzi, Giuliano da Empoli, par la voix Vladislav Sourkov remet dans son contexte, nous éclairant ainsi sur ce qui peut nous apparaître comme contre-intuitif : l'attachement d'une grande partie des Russes à leur président autocratique et leur assentiment à une guerre fratricide en Ukraine, par conséquent loin de son terme.

Merci à Idil grâce à qui j'ai découvert ce roman à bien des égards passionnant.

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