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Critique de MDIV


MDIV
01 décembre 2014
« le spirituel essayiste Alain de Botton nous pose une question surprenante : comment faire pour mieux penser au sexe ? Il part du constat simple que tout le monde pense au sexe, certains garçons y pensant paraît-il plusieurs fois par minute (pure calomnie selon moi). La solution que propose Botton est comme toujours originale (je vous conseille le chapitre sur « l'adultère ») : il défend l'idée que le sexe est d'une nature au final plus spirituelle que veut bien nous le faire croire la pornographie ; que mieux penser au sexe veut dire simplement y penser autrement. Considérer, par exemple, que subir les « intermittences du désir » (autre chapitre brillant), courantes dans les vieux couples, n'est pas forcément grave ; que ne pas faire l'amour au moins une fois par jour ne vous classe pas dans la catégorie des impuissants pour autant ; qu'il faut se libérer des normes de la société du spectacle. Il nous dit encore (avec esprit) que ne pas parvenir parfois à désirer l'être aimé(e) certain soir de pleine lune est un plus bel acte d'amour que la plus répétée des performances du plus célèbre acteur porno. J'aurai une seule critique à faire : il intitule l'un de ces chapitres « Natalie (sous entendu Portman) ou Scarlet (sous entendu Johanson), nous demandant de choisir ; c'est déjà un problème pour ceux qui fantasment sur ces deux beautés à la fois, mais qu'en est-il de ceux qui fantasment aussi sur Ryan (Gosling). Encore un petit effort, mon cher Botton, pour penser au sexe jusqu'au bout et pour tout le monde, notamment tous ces bisexuels et autres qui ne se limitent pas et désirent la beauté sous toutes ses formes sans s'attarder sur quelque chose d'aussi saugrenu que le genre. Mais il regagne des points un peu plus loin quand il observe finement que les hommes entre 2 âges seraient plus audacieux pour draguer, non pas parce qu'ils ont plus confiance en eux mais seulement parce qu'ils sentent l'approche de la mort et dès lors ont une conscience plus aiguë des rares occasions qu'ils leur restent ! Et tout ça, la clef de l'amour, pour 9,10 euros. On ne va pas s'en priver ! » Alain, toqué du doc
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