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Critique de Davalian


Le Génie se gondole tire son titre du premier gag (presque une historiette) de ce trente-sixième album. Ce petit récit est sans doute le meilleur : dommage qu'il soit placé en tête de gondole et nous laisse progressivement aller à un agacement croissant.

Dans ce premier gag, le dessinateur innove quelque peu en intégrant Léonard et son fidèle disciple dans des tableaux connus dans un ensemble très réussi. le trait particulier à la série est toujours aussi agréable et on ne s'en lasse pas, sauf que le scénario n'est pas à la hauteur.

En effet celui-ci se recentre sur sa ligne classique et n'évolue pas vraiment. le réveil (douloureux), les maladresses (douloureuses) de Basile à l'oeuvre puis une invention qui se termine mal : en quelques mots voici le schéma général qui lasse avant d'agacer (les tentatives de flagorneries, trop rapprochées y sont aussi pour quelque chose). Quelques innovations (le mystère de la page XIII), les jeux de mots et la prestation de Raoul permettent de sauver les meubles.

Depuis quelques temps la série s'oriente, de manière assez regrettable et hélas de plus en plus sensible, vers le genre du cartoon. le prétexte de séduire un public jeune ne tiendra pas aux références au harem (sans oublier la promotion canapé et la discrimination) et à Hitler découvert dans l'ombre de Freud.

A quelques exceptions près (dont le gag consacré au Lac des cygnes, assez amusant il est vrai), voici donc un album qui brille par une seule histoire ! A réserver à un public préalablement averti ou en instance (voir de retour) d'un voyage vers Venise...
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