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Critique de Vermeer


Quand on lit les autobiographies de Michel del Castillo, une question se pose (soyons un peu provocateurs). Ne vaut-il pas mieux avoir des parents odieux, qui vous méprisent, vous enfoncent et qui ne ne vous apportent aucun amour mais qui ne vous laissent d'autre choix que de vous en sortir par vous mêmes (si vous ne vous êtes pas effondrés avant) que des parents aimants, bienveillants et attentionnés ?
Car Michel del Castillo n'a pas été gâté. Victime de l'époque (guerre civile espagnole et seconde guerre mondiale), il est abandonné très jeune à son sort par ses parents. Son père n'hésite pas à dénoncer sa femme à la Gestapo pour sauver son entreprise. Un homme lâche, odieux, corrompu, attaché uniquement aux apparences. Evidemment, l'enfant paiera toute sa vie ce manque d'amour, ces abandons et son enfance horrible mais il a eu à coeur de montrer à ses parents qu'il pouvait réussir et s'en sortir.
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