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Critique de Libellule41


Salvador Portal paraît avoir réussi sa vie. Responsable d'une agence d'un groupe publicitaire, il est devenu un "maître" de la communication. Il est très "en vue" à Paris et il gagne beaucoup d'argent; quant à sa vie de famille elle semble plutôt épanouie auprès de son épouse sensible aux mêmes préoccupations.
Il ne peut toutefois pas ne pas s'interroger sur les failles qu'il ressent au fond de lui-même, des failles surtout perceptibles lorsqu'il rend visite à sa grand-mère paternelle, une vieille dame digne, aimable dans toute l'acceptation de ce terme, au passé flou au coeur de l'Allemagne nazie et de l'Espagne franquiste.
Peu à peu, lui dont le métier est d'enseigner aux autres l'art de se fabriquer une image, va se sentir à la fois l'artisan et la victime d'une "vie mentie". Michel del Castillo emmène ainsi le lecteur au centre d'une société malade de ses images, de ses clichés, de ses slogans, une société malade, tout court. il signe un roman, un peu long parfois, mais qui sonne juste quant au message qu'il fait passer.
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