Furie divine

- Le terroriste religieux est un bigot. Il a tendance à se concentrer sur une valeur unique et à exclure toutes les autres. Dans le cas des terroristes musulmans, la valeur centrale consiste à obéir à Allah et au Prophète et à imposer la loi islamique, coûte que coûte.

- Mais pour quelle raison dois-je aider l'Amérique? C'est vous qui avez semé la pagaille en Iraq; maintenant, vous n'arrêtez pas de geindre et c'est nous qui devons vous aider?
- Certes, mais l'Iraq n'est pas un problème exclusivement américain. Il est aussi européen.

"Et combattez-les jusqu'à ce qu'il ne subsiste plus de mécréance, et que la religion soit entièrement à Allah" dit Allah dans le coran, sourate 8 verset 39. Combattez-les jusqu'à ce que la religion soit entièrement à Allah!..

Sans même un gémissement, la sentinelle s’affaissa comme un pantin désarticulé, son corps émettant le son étouffé d’un sac qui tombe par terre, un filet de sang coulant de sa nuque pour se répandre sur la neige boueuse

Suivant le plan préalablement établi, quatre hommes sautèrent du camion, tous vêtus de l’uniforme des soldats de l’armée russe sur lequel était cousu le numéro du régiment 3445. Deux d’entre eux hissèrent le corps de la sentinelle à l’arrière du camion, un autre nettoya la neige ensanglantée tandis que le quatrième disparaissait dans la guérite.

Un mur de ciment surmonté de fil de fer barbelé apparut sur la droite. La route débouchait sur un poste de garde, le conducteur savait qu’il y en avait encore deux à différents endroits le long du mur. Entre le poste et le portail, un vieux panneau rouillé indiquait Rossiyskoye Hranilichshe Delyaschyksya Materialov.

Le camion se positionna devant la porte et, laissant tourner le moteur pour l’empêcher de geler, Ruslan cria un ordre vers l’arrière. Aussitôt, cinq hommes sautèrent du véhicule. Le chauffeur descendit aussi et donna à nouveau des ordres ; de toute évidence, c’était lui qui commandait. On sortit deux petites caisses métalliques de la plateforme du camion.

Sans attendre leurs compagnons, Ruslan et les deux autres hommes avancèrent le long du couloir avec les deux caisses qu’ils avaient apportées et ne s’arrêtèrent qu’au pied de l’escalier. Ils gravirent les marches prudemment et parvinrent à l’antichambre ; c’était une salle protégée par des grilles qui ressemblait à une cage.

La température y était agréable et les intrus ôtèrent leurs gants, mais gardèrent leurs manteaux. Ruslan regarda autour de lui, examinant les installations. Une lumière jaunâtre éclairait l’intérieur et les murs en béton semblaient incroyablement épais.

Appeler « coffre » la pièce que les intrus découvrirent leur parut bien vite beaucoup trop réducteur. La porte d’acier leur donna accès à un énorme magasin rempli de conteneurs, chacun d’entre eux arborant le symbole de la radioactivité. Les conteneurs étaient posés les uns sur les autres, des passages étant ménagés entre chaque rangée, comme des rues qui séparent des pâtés d’immeubles.