Ne pas insulter, ne pas blesser, se restreindre selon le code fondamental de discipline, se modérer en nourriture, vivre dans un endroit solitaire, pratiquer les plus hauts états de conscience, ceci est l'enseignement des Bouddhas.
S'abstenir de tout mal, cultiver le bien, purifier son coeur, voici l'enseignement des Bouddhas.
On ne doit pas scruter la faute des autres, non plus que les choses par eux faites ou non faites, mais ses propres actes faits et non faits.
Longue est la nuit pour celui qui veille, longue est la lieue pour celui qui est las,, longue cette errance (samsara) pour le fou qui ne connait pas l'Excellent Dhamma.
Délicieuses sont les forêts qui ne plaisent pas aux mondains. Ceux qui sont sans passion s'y réjouiront, car ils ne cherchent pas les plaisirs sensuels.
La pensée est difficile à découvrir, très-adroite, courant où il lui plaît. Que le sage la surveille ; surveillée, elle procure le bonheur.
La pensée est difficile à contenir, légère, courant où il lui plaît. La dompter est chose salutaire ; domptée, elle procure le bonheur.
Ainsi que le poisson jeté sur le sol, loin de son séjour habituel, cette pensée s’agite convulsivement pour se soustraire à la domination de Mâra.
À sa pensée vacillante, mobile, difficile à contenir, difficile à maîtriser, l’homme intelligent impose la même rectitude qu’un faiseur de flèches à une flèche.
Quand même il ne serait en état de réciter que peu de textes sacrés, celui qui agit conformément à la loi, qui s’est débarrassé de la passion, de la haine et de l’agitation de l’esprit, qui, pourvu de la vraie science, la pensée complétement affranchie, est détaché de tout en ce monde et dans l’autre, — celui-là fait partie de la Communauté.