L'autre rive de l'existence
Laisse ce qui est devant,
Laisse ce qui est derrière,
Laisse ce qui est au milieu,
Atteins l'autre rive de l'existence
Avec le mental libéré de toutes choses
Tu ne subiras plus la naissance et la vieillesse.
Quand une personne vous fait souffrir,
c'est parce qu'elle souffre profondément
à l'intérieur d'elle-même,
et sa souffrance se répand.
Ce n'est pas de punition dont elle a besoin,
mais d'aide!
C'est le message qu'elle envoie.
Ce cœur vacillant, inconstant, difficile à garder, difficile à contrôler, le sage (medhavi) le rectifie comme le faiseur de flèches rend droite une flèche.
Jamais la haine n'éteint les haines de ce monde. Par l'amour seul les haines sont éteintes. C'est une ancienne loi.
S'abstenir de tout mal, cultiver le bien, purifier son coeur, voici l'enseignement des Bouddhas.
On ne doit pas scruter la faute des autres, non plus que les choses par eux faites ou non faites, mais ses propres actes faits et non faits.
Dans la nature propre des êtres, le sens interne tient la première place, le sens interne est ce qu’il y a de plus éminent, le sens interne les fait ce qu’ils sont. Quiconque parle ou agit avec un sens interne corrompu, — celui-là, la douleur le suit, comme la roue suit le pied de l’animal qui traîne (le chariot).
Ni par égard pour soi ni par égard pour un autre (un sage ne doit faire aucun mal). Il ne doit pas désirer des fils, des richesses, un royaume (en faisant le mal). Par des moyens injustes, il ne doit pas désirer le succès. Alors un tel homme est vraiment éthique, ayant la Connaissance transcendante dharmique.
« J’ai des fils, j’ai des biens », ainsi le fou se tracasse. En vérité, lui, lui-même, n’est pas à lui ; à qui les fils ? à qui les biens ?
Sachant que ce corps est comme de l’écume et comprenant sa nature de mirage, l’on doit détruire les flèches fleuries de Mara et passer par-delà la vue du Roi de la mort.