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Critique de Laureneb


Merci à mon ami sur Babelio Pasoa qui m'a donné envie de lire ce recueil avec sa belle critique. Je n'ai pas ses connaissances biographiques sur Paul Eluard et sur Gala, et je ne connais pas bien la poésie surréaliste, je livrerai donc une critique liée à on ressenti plus qu'à une analyse.
Je dois d'ailleurs dire que certaines images me sont restées assez obscures, je n'ai pas tout compris, peut-être en partie parce que j'ai lu le recueil assez vite et à la suite, sans m'attarder sur tous les poèmes pour les interpréter.
Mais j'ai été touchée par la force des mots d'amour, dans ce qui est véritablement le récit d'une histoire d'amour. La première partie est celle de la vie heureuse en couple. L'amant regarde son aimée et célèbre. Mais cette femme est muette, elle parle par ses regards, par son corps. On n'entend jamais sa voix. Ainsi, plusieurs poèmes évoquent la femme qui dort, que l'amant contemple. Elle dort, elle se tait, comme un signe.
La deuxième partie est celle de la douleur, la douleur de la tromperie et de l'abandon. C'est celle qui m'a le plus touchée. le terme d'absence revient beaucoup, rimant avec "ignorance, silence, impuissance, souffrance, indépendance", des mots qui traduisent l'angoisse et le désespoir ; l'amant est ainsi comparé à un prisonnier, enfermé dans sa souffrance comme un prisonnier dans sa cellule. Mais cette partie s'éclaire peu à peu.
Et la 3ème partie peut apparaître comme un espoir. Elle n'évoque plus la femme, mais davantage la nature, les fleurs, les oiseaux. La lumière est plus vive, celle de l'aube, du printemps. Et surtout, l'amant peut redevenir poète, la perte est transfigurée par les mots, par la poésie. L'écriture triomphe du chagrin, ou plutôt s'en nourrit.
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