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Critique de PatriceG


Par les temps qui courent où la raison semble faillir et le diable l'emporter, il est bon d'aller puiser dans les sources de notre civilisation.

Le roseau et l'olivier

"Le roseau et l'olivier disputaient de leur endurance, de leur force, de leur fermeté. L'olivier reprochait au roseau son impuissance et sa facilité à céder à tous les vents. le roseau garda le silence et ne répondit mot. Or le vent ne tarda pas à souffler avec violence. le roseau, secoué et courbé par les vents, s'en tira facilement ; mais l'olivier, résistant aux vents, fut cassé par leur violence. Cette fable montre que ceux qui cèdent aux corconstances et à la force ont l'avantage sur ceux qui rivalisent avec de plus puissants"

Cette fable d'Esope sera reprise comme on sait par Jean de la Fontaine sous le titre le chêne et le roseau. Selon ses pairs, ce dernier la considérait comme un chef d'oeuvre et c'est tout naturellement qu'il l'incorpora à sa manière dans ses fables en l'estimant comme son point d'orgue.

(J'y pense souvent mais j'ai rarement l'occasion de le dire. Peut-on penser raisonnablement que Jean de la Fontaine empruntait l'idée ou n'était-ce pas plutôt la rencontre de grands esprits à deux millénaires d'intervalle. Aujourd'hui on dit un peu n'importe quoi sous le vocable facile de plagiat, même s'il est vrai que la balance est souvent faussée en mélangeant torchons et serviettes. Il convient d'être prudent à ce sujet, dans un sens comme dans l'autre.)
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