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Critique de Senna
Avec son nom à contenance hollandaise, le Canadien van vogt est un auteur SF populaire très largement traduit en français. Avec lui, j'ai lu du très bon récit comme « Le monstre » (nouvelle présente dans le recueil « histoires de mutants » de la grande anthologie de la science-fiction), « Les armureries d'Isher », mais surtout du médiocre. Je classerais « À l'assaut de l'invisible » dans cette deuxième catégorie.
Van Vogt est un auteur qui affectionne la thématique du mutant. Une fois de plus, ici, nous avons un être différent des autres. D'ailleurs, le début du récit est rythmé, dynamique, et nous voyons la transmutation d'un homme avec ce troisième oeil qui se forme sur le front suite à un accident. La traduction d'Alain Dorémieux est étrange, puisque lorsque le personnage principal va consulter un ophtalmo, celui-ci, je cite, demande de “boucher vos yeux”. le terme “masquer vos yeux” aurait été plus judicieux.
La construction du récit est intéressante. le texte est entre-coupée par de trop rares témoignages. Ainsi nous avons la narration de l'histoire au passé lointain et des déclarations au passé plus récent. Certes nous savons dès le début que le personnage principal est mort, mais cela ne m'a pas dérangé. le roman de ce bon vieux Alfred Elton est un mélange de SF et de fantastique. L'idée de départ est bien trouvée, mais le rendu est désastreux. L'auteur va dans de directions différentes sans réellement développer. Prenons cette ville du monde parallèle (du nom de “Naze”). La seule chose que nous savons est l'architecture ancienne – d'après la vision du personnage central, date de 500 ans ou 1000 ans. J'ai du mal à m'imaginer des habitations de l'époque féodale. Les habitants sont des vampires. On en rencontre presque aucun, seuls les personnages secondaires et importants. Ils utilisent une seringue pour siphonner une veine et se verser le sang dans une coupe. Autre fait étrange, cette société ancestrale possède des technologies futuristes, comme un aéronef que nous n'auront qu'une ébauche.
En soi le récit se lit très facilement, mais le contenu n'y est pas. Comment puis-je encore m'acharner à lire du van Vogt, alors que j'enchaîne les déceptions.
Van Vogt est un auteur qui affectionne la thématique du mutant. Une fois de plus, ici, nous avons un être différent des autres. D'ailleurs, le début du récit est rythmé, dynamique, et nous voyons la transmutation d'un homme avec ce troisième oeil qui se forme sur le front suite à un accident. La traduction d'Alain Dorémieux est étrange, puisque lorsque le personnage principal va consulter un ophtalmo, celui-ci, je cite, demande de “boucher vos yeux”. le terme “masquer vos yeux” aurait été plus judicieux.
La construction du récit est intéressante. le texte est entre-coupée par de trop rares témoignages. Ainsi nous avons la narration de l'histoire au passé lointain et des déclarations au passé plus récent. Certes nous savons dès le début que le personnage principal est mort, mais cela ne m'a pas dérangé. le roman de ce bon vieux Alfred Elton est un mélange de SF et de fantastique. L'idée de départ est bien trouvée, mais le rendu est désastreux. L'auteur va dans de directions différentes sans réellement développer. Prenons cette ville du monde parallèle (du nom de “Naze”). La seule chose que nous savons est l'architecture ancienne – d'après la vision du personnage central, date de 500 ans ou 1000 ans. J'ai du mal à m'imaginer des habitations de l'époque féodale. Les habitants sont des vampires. On en rencontre presque aucun, seuls les personnages secondaires et importants. Ils utilisent une seringue pour siphonner une veine et se verser le sang dans une coupe. Autre fait étrange, cette société ancestrale possède des technologies futuristes, comme un aéronef que nous n'auront qu'une ébauche.
En soi le récit se lit très facilement, mais le contenu n'y est pas. Comment puis-je encore m'acharner à lire du van Vogt, alors que j'enchaîne les déceptions.
