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Critique de Bookworm84


J'avais croisé ce titre dans un Dictionnaire de la science-fiction destiné aux enfants et jeunes adolescents, voilà pas mal d'années donc. Ce n'est qu'à l'âge adulte que j'ai pu lire ce titre, bien que je ne l'avais pas noté dans ma LAL (= Liste à Lire), mais lorsque je suis tombée dessus, ma mémoire en a aussitôt dégainé le souvenir (bizarrement, elle est nettement moins prompte à me rappeler ce qui a trait aux tables de multiplications et autres opérations mathématiques… ^^ »).

A. E. van Vogt était présenté comme un auteur classique de la science-fiction par ce dictionnaire et j'ai donc lu La Faune de l'espace comme tel, à savoir un roman qui date et écrit par une plume qui a laissé son nom dans le genre (mais pas forcément pour ce titre précis). Et en effet, La Faune de l'espace a plutôt vieilli. On suit les aventures de nombreux scientifiques embarqués sur le Beagle et qui explorent l'espace. Des scientifiques qui sont tous, sans exception, des hommes. Une discrimination qui peut trouver sa raison dans la première date de parution du roman : 1950.

Passé ce problème, La Faune de l'espace offre tout le panel du roman classique de space opera : de vastes étendues étoilées, des planètes étrangères et, bien sûr, des créatures toutes plus bizarres – et dangereuses – les unes que les autres, comme le titre français le laisse présager. On pourrait d'ailleurs diviser le roman en quatre parties, tant ces aventures bénéficient d'une résolution complète avant de passer à la suivante (l'ami Wikipédia confirme d'ailleurs qu'en fait, le roman est l'assemblage de 4 nouvelles parues entre 1939 et 1950).

On découvre donc quatre entités extraterrestres, quatre entités qui tantôt feront l'objet de la curiosité scientifique du personnel du Beagle, tantôt menacent l'équipage, voire même les deux à la fois. C'est d'ailleurs cet aspect-là du roman qui m'a le plus plu, car l'auteur ne se prive pas ! :) Il nous imagine ainsi des créatures parfois tellement autres qu'il est difficile de se les représenter visuellement. Et cela les rend d'autant plus plausibles – après tout, qui sait quelles formes la vie peut-elle prendre au fin fond de la galaxie ? [lire la suite de la critique sur le blog]
Lien : https://lullastories.wordpre..
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