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Critique de tristantristan


Les éditions Perrin spécialisées dans l'histoire nous proposent cet ouvrage publié en 1980 et jamais encore traduit en français. Nicolaus von Below, immergé à 30 ans seulement dans les plus hautes sphères du pouvoir nous apporte un autre éclairage sur la seconde guerre mondiale et sur la personnalité d'Hitler. A l'opposé d'un Patrick Buisson avec La cause du peuple ou d'un Aquilino Morelle avec L'abdication qui ne se privent pas de critiquer vertement leurs patrons, l'aide de camp du Führer sans être dans l'admiration béate est plutôt émerveillé par son chef dont il dit qu'en tant qu'artiste il n'était pas apte à prendre des décisions rapidement, sous pression donc. Revenant largement sur la contestation d'Hitler au sein de l'armée allemande, il pointe des erreurs concernant l'opération Barbarossa et la décision d'envahir tout l'hexagone plutôt que de pourchasser les anglais qui réembarquent. Il nous parle de l'analyse du Führer concernant l'Angleterre dont il ne conçoit pas qu'elle puisse s'allier avec son pire ennemi le communisme. Et pourtant, même les USA fourniront et s'allieront aussi à l'URSS. Enfin, l'auteur met le doigt sur ce qui semble essentiel: "Hitler ne laissait rien paraître de ses intentions ni du chemin qu'il comptait prendre". C'est bien pour cela que le monde entier exècre les dictateurs. Ils sont seuls aux commandes et sont rarement de bonnes personnes.
Pour terminer, l'aide de camp a le tact de ne prendre qu'une seule page sur 540 pour se livrer à l'exercice, tout autant convenu qu'exécrable, destiné à expliquer pourquoi il ignorait totalement l'existence des camps de concentration.
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