L’archéologue de la mairie de Cuzco pas plus que ses collègues du musée de Lima n’a pu me donner une explication satisfaisante de ces formes. Préinca, disaient-ils, ou peut-être civilisation Tiahuanaco.
Il n’y a certainement aucune honte à reconnaître son ignorance. Quoi qu’il en soit, on ne sait rien de précis sur les rochers façonnés que nous avons vus à Sacsayhuaman. Un seul fait est certain : cet ensemble a été édifié selon une méthode que nous ignorons, par des êtres que nous ignorons, en une époque que nous ignorons. Il existait avant que fût construite la célèbre forteresse inca des fils du Soleil, cela est sûr, et il a été détruit avant même que ces positions défensives fussent érigées par les Incas.
La vie existe-t-elle sur d’autres planètes ? Si oui, il me semble vraisemblable que des cosmonautes étrangers aient apporté sur la terre les connaissances que nous sommes en train d’acquérir et que, grâce à une manipulation du code génétique, ils aient rendu intelligents nos ancêtres.
Dans l’Ancien Testament, livre de la Genèse, nous lisons ceci :
« Le jour où Dieu créa Adam, il le fit à la ressemblance de Dieu. Homme et femme il les créa, il les bénit et leur donna le nom d’« Homme », le jour où ils furent créés. » (Gn 5 – 1,2)
Voici exactement quelle est mon idée : jusqu’à présent, tous les raisonnements ont laissé de côté un aspect décisif. Vraisemblablement il ne sera guère possible de combler les lacunes sans examiner la théorie de la visite d’intelligences étrangères sur notre planète et sans vérifier si ces intelligences ne doivent pas être considérées comme responsables d’une modification artificielle des facteurs héréditaires, d’une manipulation du code génétique, de la soudaineté et de l’apparition de l’intelligence… En ce sens je vais ajouter quelques lignes qui renforcent mon idée de la création de l’homme par des « dieux » extraterrestres.
À mon avis, l’intelligence humaine commet une erreur quand, cédant à la pression des preuves apportées par la technique progressiste, elle reconnaît qu’on exploitera un jour l’espace cosmique mais s’obstine en même temps à combattre l’idée qu’il puisse exister dans l’univers des intelligences qui ont maîtrisé l’espace interstellaire des millénaires avant nous et ont pu ainsi rendre visite à notre planète.
Étant donné que depuis toujours on fait entrer dans le crâne des écoliers l’idée présomptueuse que l’homme est le « couronnement-de la création », l’existence il y a des milliers d’années de créatures intelligentes supérieures au couronnement de la création est bien une perspective révolutionnaire et déplaisante. Aussi désagréable qu’elle soit, nous devrions nous y accoutumer !
L’aspiration vers la paix, la quête de l’immortalité, la nostalgie des étoiles - tout cela fermente au plus profond de la conscience humaine et sans trêve cherche un accomplissement depuis les temps les plus reculés.
Cette impulsion profondément implantée en l’homme est-elle vraiment naturelle ? Ne s’agit-il réellement que de « désirs » humains ? Ne se cacherait-il pas autre chose derrière cette soif d’accomplissement, ce regret obsédant des étoiles ?
Les contes, les légendes et les livres sacrés célèbrent les géants de même qu’ils célèbrent nos « dieux volants ». Mais jamais dans ces sources les géants ne sont considérés à l’égal des dieux. Un handicap capital les retenait sur terre : les géants ne volaient pas ! Un géant ne participe à un voyage céleste que s’il est clairement désigné comme le descendant d’un dieu ! Tous les géants sont tributaires des dieux et ils leur sont fidèles, ils s’acquittent pour eux de missions ; peu à peu on les décrira comme des « créatures idiotes » et dans la littérature leur trace se perdra.
Il y a seulement dix ans, parler de l’existence dans l’univers d’autres créatures intelligentes était de la folie. Aujourd’hui personne ne met plus sérieusement en doute l’existence d’une vie extraterrestre. Quand, en novembre 1961, onze personnalités scientifiques qui venaient de tenir une conférence secrète à Green Bank (Virginie) se séparèrent, elles s’étaient mises d’accord sur une formule qui dénombrait jusqu’à 50 millions de civilisations dans notre seule galaxie.