Magnifique B.D. au texte épuré pour plaire aux adolescents, avec un magnifique graphique, que la belle et perfide Aphrodite... qui n'a d'excuse pour son comportement volage et manipulateur, que d'être mal mariée contre son gré... et si cela pourrait poussé à de l'indulgence, il est clair que le prétexte est facile quand on voit le comportement de la déesse... une autre excuse le comportement de son père Ouranos... avec tous ses enfants... c'est même la caricature poussé à l'extrême du mauvais père, qui veux tuer ses enfants, protégés par leur mère Gaia... alors l'album revient sur l'épisode de la création du monde vue par la mythologie grecque, pas toujours simple à présenter, vue toutes les horreurs qui s'y passent... nous ne sommes donc pas la dans une B.D. pour enfant, mais pour adolescent... et les infidélité commence dès son mariage... celle né de l'écume... qui se voudrait sirène est bien loin de la petite sirène...

Et si l'on revient sur ses instigations et son rôle provoquant la guerre de Troie, et bien vous serez surpris, ici on ne vous parle pas de Paris et de la Belle Hélène, mais belle et bien des origines de Enée... qui migrera en Italie après la destruction de Troie, et comment certains dieux et déesses l'ont attaqué à Troie, et d'autres l'ont protégé... ce dessine alors le clan d'Artémis contre le clan d'Aphrodite dans ce contexte de guerre! Un contexte que je ne connaissais pas, je connaissais surtout l'histoire de la fuite d'Enée portant son père!

Et Luc Ferry nous livre à la fin du livre les détails bien plus glauques qu'esquisse seulement la B.D. pour ne pas trop entrer dans le gore insupportable! Car ce n'est pas le but de la B.D., si vous voulez plus d'info, il faudra lire l'analyse de Luc Ferry! Qui ne ménage pas la réputation de la déesse, et n'en déplaisent à certain, il a bel et bien raison! Si elle est victime du sexe masculin elle en joue de façon machiavélique ici! SI tout commence avec un déesse qui n'a d'yeux que pour le dieu magnifique Ares, se détournant du boiteux de mari qu'on lui impose, il faut bien le dire, les infidélités de la déesse, même piégé ne s'arrête pas là comme dans la femme du boulanger de Pagnol... qui ridiculise sa femme en parlant de sa chatte Pouponnette aussi volage que sa femme partie avec un berger.... comme Aphrodite! Mais parfois aussi, eus manipule la déesse... a la fin qui manipule qui, on ne sait plus.... et c'est ce qui se passe pourtant dans la vie... à ce jeux là bien souvent, personne n'en sort gagnant... et là on pense à Poutine... oui... on aurait tord de croire que tout cela c'est dépassé.. si la mythologie nordique est présenté de façon plus moderne, on voit bien pourtant qu'on trouve aussi des choses intéressantes donnant à réfléchir aussi dans la mythologie grecque, encore faut-il qu'on nous présente correctement les choses... et pourquoi Enée n'a-t-il pas régné sur Troie ? Cela aussi Luc Ferry l'explique... une indélicatesse à été commise... et là, on se rend compte de quoi il va être question dans le tome 2, forcément de Paris, puisque Luc Ferry en parle mais que ce n'est pas dans ce tome... et qu'il parle dans la série sur Gilgamesh (3 tomes) dans le tome 1 des choses qui sont racontées dans le tome 2! Il parle d'un Zeus qui a du mal à rester impartial alors que les dieux sont totalement divisés en deux clans! Comment une dispute de famille se transforme en guerre... et notre philosophe nous résume cette guerre qui n'est qu'esquissé dans ce tome, car il faut bien le dire, Enée n'y joue pas un grand rôle il suit come il peut les évènement... et dans cette guerre, il n'y a pas que des hommes qui sont présents, mais aussi des femmes, qui doivent suivre comme Enée le fil de l'histoire sans pouvoir hélas dire grand chose quelque soit leur caractère... ici pas de Walkyrie qui prend son destin en main, on ne peut le faire qu'entant que mère pour protéger son enfant ou se venger! Est-ce que les hommes ont plus de chance ? Pas vraiment... tous subissent une perte de contrôle de la situation au niveau des Dieux! Une famille qui semble ne rien contrôler de ses disputes familiales! Alors oui, merci, parce que l'on perçoit mieux en quelques pages la complexité de cette guerre dont les origines historiques sont nébuleuses, mais qui pourtant... n'a certainement pas fini de faire couler de l'encre!