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L'Humanité en péril (Fred Vargas)

Série de 2 livres (En cours). Écrite par Fred Vargas (2),


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L'Humanité en péril, tome 2 : Quelle chaleur al..

Ce livre est problématique sur de nombreux points. Déjà, le style en lui même est assez désagréable, je suis pourtant habituée à lire des essais. Mais balancer des nombres et toutes sortes de statistiques tout en ponctuant certaines phrases de deux points d’exclamations et en les mettant en gras n’ont jamais suffi pour faire la solidité d’une argumentation ; Et là est bien tout le nœud du problème, si le sujet abordé est pourtant essentiel, la réflexion elle est très superficielle.

Ainsi, l’autrice affirme que le pire des scénarios du GIEC n’est de toute façon pas possible parce que les ressources en pétroles vont s’effondrer avant que l’on dépasse les deux degrés et elle imagine donc que le climat se stabilisera à 1,7 degré. C’est là une démonstration de l’incompréhension de comment fonctionne le climat ; Il ne suffit pas de soudainement arrêter les émissions de co2 pour que le climat se stabilise, il ne s’agit pas d’une casserole en train de bouillir sur un feu. On est en train de profondément changer la nature chimique de notre atmosphère, les conséquences en sont donc multiples et complexes. Il se trouve qu’aujourd’hui le taux de co2 dans l’atmosphère a atteint le taux d’il y a 14 millions d’année. Or on estime qu’il y a 14 millions d’années il faisait 3 à 4 degrés de plus qu’aujourd’hui. Dit autrement, il y a déjà certainement assez de co2 ( et on ne parle même pas des autres GES ) pour que le climat se réchauffe et dépasse les 2 degrés. Et il ne faut clairement pas compter sur les systèmes qui d’habitude absorbent le CO2, les forêts et les océans qui sont déjà en état critique, au point même qu’on estime que certaines forêts sont en train de rejeter plus de CO2 qu’elles n’en absorbent. Ajouter à cela, la fonte de la banquise ( et des glaces ) qui non seulement perturbe les courants marins mais en plus diminue une partie de la réflexion des rayons solaires, la fonte du permafrost qui entraîne carrément de gigantesque effondrement formant des sortes de cratères, qui rejette massivement du méthane ( L’autrice en parle très vite fait mais à l’air de douter de la dangerosité de ce phénomène… ), les incendies de plus en plus gigantesques qui en plus de détruire une partie de la biodiversité, rejettent aussi du CO2. Ajouter à cela un phénomène peu connu dont on parle peu, le fait qu'une partie des particules fines permet une réflexion des rayons du soleil au point qu’on estime qu’elles freinent de près de 0,5 degré le réchauffement ( cf le grand livre sur le climat ). Donc si on arrêtait tout forme de d’utilisation du pétrole, de facto il y aurait 0,5 degrés qui viendrait se rajouter au réchauffement climatique, même sans prendre en compte toutes les données, on voit bien que les 1,7 degré hypothétiques de Vargas n’ont malheureusement rien de réaliste. Au vue de comment la machine à réchauffement semble lancée, même si miraculeusement on arrivait à limiter le réchauffement à 2 degrés d’ici la fin du siècle, il y a tout à penser que ce réchauffement continuerait bien après.

On voit également que l’autrice connaît mal de processus d’extinction de la biodiversité que l’on vit en ce moment depuis déjà plusieurs décennies ; Quand elle dit par exemple qu’il suffirait de ne plus mettre de pesticide ( ce qui arrivera avec la chute du pétrole ) la biodiversité pourra revenir. Comme si c’était si simple. Non seulement la biodiversité devra continuer à faire avec un réchauffement de plus en plus critique et toutes leurs conséquences, mais également avec les espèces envahissantes, ce phénomène qui dérègle totalement les règles de l’évolution. De plus, l’habitat naturel de milliers d’espèces si ce n’est plus a déjà disparue, on ne peut pas refaire comme ça, une forêt primaire qui est vieille de plusieurs siècles si ce n’est plus, tout comme les coraux qui de toute façon sont voués à disparaître. Et beaucoup d’espèces sont de toute façon déjà condamnées, entre celles qui sont déclarées déjà éteinte, celles qui n’existent plus qu’en captivité, celles qui sont déjà trop peu nombreuses et/ou trop peu de diversité génétique et consanguine, ne pourront pas simplement rebondir après l’arrêt du pétrole et des pesticides. Les dynamiques de la biodiversité ne sont pas aussi simples.

Et surtout il me semble que le plus gros problème de ce livre, en dehors même des imprécisions voir de l’incompréhension des phénomènes abordés, vient de son raisonnement même. J’ai eu l’impression que finalement, le plus grand danger pour Fred Vargas était la perte possible de son confort – notre confort – dû à la fin du pétrole et de notre civilisation industriel. En omettant totalement déjà le fait que le confort des occidentaux n’est pas en fait une façon de vivre universelle et qu’il y a plein d’humain sur terre qui ne vivent pas de cette façon, qui n’ont par exemple pas de tracteur, pas d’eau courante, pas d’électricité, pas deux voitures par habitant.

Surtout toutes les solutions, toute la façon de penser ici tourne autour de comment vivre de la même façon, en pensant de la même façon, en s’organisant de la même façon, mais sans pétrole puis sans électricité. Mais ne faudrait-il pas surtout avant tout, changer de paradigme ? Évidement si on cherche à produire autant, à vivre en voulant produire toujours autant ( alors qu’on produit déjà beaucoup trop ), ça ne pourra pas marcher. Mais c’est bien le paradigme de notre monde, la philosophie du capitalisme, de l’hyperproductivité qui est à l’origine de tous ces problèmes. D’ailleurs à aucun moment il est question avant même la fin du pétrole, de tout faire pour limiter les dégâts sur l’environnement, il s’agit juste d’attendre la fin du pétrole puis de l’électricité et de tout faire pour continuer à vivre de la même façon. On va même jusqu’à déplorer le fait qu’on ne pourra plus payer d’impôt à cause de la disparition d’internet, et de croire qu’on ne pourra plus communiquer. Pourtant, Fred Vargas à étudier le Moyen Âge, elle devrait donc savoir que pendant des millénaires, les humains sont bien parvenus à communiquer, à se construire, à se cultiver sans avoir besoin d’électricité ou de pétrole.

J’ai même trouvé certains passages drôles tellement ils étaient ridicules. L’autrice calcule même et réfléchit à comment continuer à consommer autant de viandes par exemple, alors que l’élevage est le principal émetteur de GES dans l’agriculture et qu’évidemment nous n’avons pas besoin de manger autant de viande que ce qu’on produit en ce moment.

Bref, un livre qui est tout de même totalement à coté de plaque. Je n’ai pas lu le premier tome, peut-être que celui-ci avait une réflexion plus profonde sur le sujet, mais en tout cas, en se basant uniquement sur ce deuxième tome, c’est très superficiel.

Sur le sujet de l’environnement, je recommande plutôt, "le grand livre du climat", sur celui de la menace qui pèse sur la biodiversité «  La 6ème extinction » de Kolbert, et sur la fin possible de notre civilisation « Comment tout peut s’effondrer » de Pablo Servigne.
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L'Humanité en Péril, tome 1 : Virons de bord, t..

Voilà un livre qui fut clairement desservi par... je ne sais comment appeler cela, mais il est évident que l'autrice n'avait pas les idées claires ou alors, se sentant forte de son immense et à juste titre bonne réputation, elle s'est dit qu'elle pouvait s'asseoir face à son ordinateur, taper ligne sur ligne dans un style désordonné et nous livrer ses pensées, elles aussi fichtrement désordonnées, à tout venant. Et manifestement son éditeur n'a pas jugé bon non plus d'investir dans un lectorat digne de ce nom. Après tout le nom de l'autrice fait vendre, tant pis si les lecteurs après ont l'impression d'avoir été arnaqués. Quoique... je dirais que je me suis sentie arnaquée sur la forme, pas sur le fond parce que ce ne sont pas les infos de qualité qui manquent. Seulement voilà tout cela nous est balancé dans un chaos qui m'a plus d'une fois amenée à me demander si Fred Vargas avait encore toute sa tête. Oui, elle a fait des recherches pointues. Mais comme cette manie du langage parlé entrecoupé toutes les quelques lignes du bip! de son censeur intérieur à chaque digression - et elle en fait des digressions ! - est insupportable ! Chaque "bip" étant suivi d'une injonction de ce censeur intérieur du style " Bip. Divagation. Demi-tour immédiatement.". J'ignore si elle a pensé que cela serait amusant. En fait c'est juste horripilant.

À mon avis il faut choisir et se donner les moyens de ses ambitions. Elle prétend agir en scientifique mais je n'ai trouvé dans ce flot d'infos aucune rigueur dans la mise en forme, la présentation, si bien que j'ai eu l'impression de me faire engloutir par cette déferlante verbeuse. D'ailleurs elle l'écrit elle-même : "Du coup j'en ai perdu mon fil. Ah si, j'en terminais avec les forêts." (et elle le perd souvent son fil, à tel point qu'on en vient à se demander si elle en a jamais eu un)



Je veux bien concevoir que toutes ces infos soient anxiogènes mais de là à en perdre tous ses moyens ? ! J'ai tenu bon le plus longtemps possible (201 pages tout de même !) puis il y a eu le "bip !" de trop et j'ai abandonné ma lecture, ce qui ne m'arrive pratiquement jamais. J'avais presque envie de retourner le livre à l'éditeur en demandant à être remboursée. Quel gâchis ! Le sujet est brûlant, capital, essentiel. Et tous ces mois de recherche... Que lui est-il arrivé pour qu'elle perde ainsi toutes ses facultés d'autrice et de scientifique dès qu'il s'est agi de passer à la rédaction ? On mettra donc la moyenne pour le travail fourni. Pour la rédaction par contre c'est un zéro pointé. Ce ressenti de lecture s'est vu tristement confirmé par le passage de Fred Vargas dans La Grande Librairie pour parler dudit livre. Elle a la plupart du temps tenu des propos limite incohérents, rabâchant en boucle ses mises en garde, monopolisant le temps de parole et amenant un François Busnel excédé (et pourtant on sait qu'il a de l'amitié pour elle) à la rappeler à l'ordre plusieurs fois.

Madame Vargas : répéter mille fois une même chose ne lui confère pas davantage de poids, au contraire, cela lasse vos auditeurs si bien qu'ils ne vous écoutent plus lorsque, par la suite, vous livrez une info capitale.



Amertume, tristesse et consternation car j'avais jusqu'à présent apprécié tous ses romans policiers. Quel dommage car sur le fond, elle a entièrement raison Fred Vargas.
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L'Humanité en Péril, tome 1 : Virons de bord, t..

Ce livre montre une autrice célèbre et dont la voix peut (un peu) porter détailler avec un grand sérieux et plein de références (assez impressionnant) comment et en quoi l'humanité va crever si on continue le business as usual. Si on continue de consommer aveuglément.

Ce livre comme plein d'autres et plein de reportages et plein de posts, d'articles et de rapports crie au réveil rapide et efficace des populations.

Parce que les dirigeants (politiques et économiques) restent braqués Argent et qu'il ne faut pas compter sur eux. En tout cas jusqu'à preuve du contraire.



"C'est là une immense énigme, s'agissant du péril le plus grave qui ait jamais menacé l'humanité entière. Qu'attendent-ils ?

Mais. Nous, si petits nous considèrent-Ils, Nous n'attendrons pas."



Le livre est construit comme un monologue avec de temps à autre une touche d'humour qui permet de prendre une petite respiration avant la plongée dans les constats lourds. Difficile d'éviter la moralisation, le ton moralisateur. Fred Vargas essaie de ne pas. Mais c'est difficile (de faire autrement).

Ce livre peut faire désespérer ses lecteurs, car il est réaliste et son réalisme fait mal. On va devoir changer beaucoup de ses comportements, et cesser de rêver ou plutôt changer de rêves. La consommation, c'est fini. Ce ne peut plus être une valeur. Fini.

Et tant mieux.

Quelles que soient les habitudes, moins consommer en général sera nécessaire et réduira déjà les risques de fin trop rapide. Ca ralentira déjà les dégâts et permettra de mettre en place des solutions qui existent déjà. Au moins un peu.

Sinon, tout est dramatique : tout est polluant, pollué et destructeur ou en voie d'être détruit.

Se réveiller.

Consommez moins. Commencez par consommer moins.



"Comme je l'ai dit, cet insignifiant petit livre sera bien incapable d'entraîner des centaines et des centaines de millions de personnes issues des pays les plus dévoreurs de viande à réduire leur consommation ! Or c'est pourtant bien ce qu'il faudrait pour atteindre nos objectifs, vitaux."



Ce livre est humaniste. Et être humaniste, c'est parfois ne pas chercher à faire plaisir à tout le monde. Au contraire !



"Vous croyez que si je ne pensais qu'à moi, je me serais lancée dans l'entreprise cinglée de ce livre ?"
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L'Humanité en Péril, tome 1 : Virons de bord, t..

C'et un livre dont le sujet est passionnant, une synthèse sur les dégâts que subit notre planète. L'auteur met à plat tout ce qui participe au pillage général des ressources, la pollution due à la multiplication des transports, à l'agriculture intensive, aux nouvelles technologies, à notre consommation effrénée. Tout cela sur un fond de répartition inégale des richesses et des déchets.

Cela nous alarme et nous questionne sur ce que nous pouvons faire chacun à notre échelle.



Mais je reste partagée d'abord sur le style : beaucoup de chiffres, étayés certes, mais leur accumulation est étouffante. L'ensemble est peu structuré et manque de respiration. On en sort un peu assommé, d'autant que les phrases, longues, longues, s'enchaînent sans pitié pour le lecteur.

Heureusement qu'il y a l'humour du robot correcteur qui met un peu de légèreté dans tout cela.



Je ne sais pas si les solutions proposées tiennent du réalisme ou de la naïveté, mais elles m'ont donné l'impression de pouvoir être tentées.



Si j'ai eu du mal à parvenir au bout de cet essai, je suis très contente de l'avoir lu..
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L'Humanité en péril, tome 2 : Quelle chaleur al..

Ce livre pose des questions et apporte des réponses. On peut ne pas être d'accord. On peut se dire que les articles scientifiques et les chiffres noient quelque peu le poisson pour le le lecteur qui n'a ni les compétences ni l'envie de faire des recherches pour approfondir ou élargir sa réflexion. Il a, toutefois, le mérite d'être là.
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L'Humanité en péril, tome 2 : Quelle chaleur al..

Le premier tome était décourageant, le second nous laisse désespérés. Au « Je sais, je sais...déjà » de 2019, on a envie de dire aujourd’hui (2023) ; « en fait non, je ne savais pas ! » On ressort de cette lecture littéralement ébranlé.e.s.



Il y a moins d’humour (l’autocenseur a disparu) et le livre est plus directif. On ne rigole plus, on s’organise. Dans les moindres détails, l’autrice calcule et trie. On se demande comment elle a pu penser aux écosandales équines, au pneu de vélos en bandes de textile usagé et au nombre de camion transportant ci ou ça ? Les chiffres sont encore là, plus accablants que jamais et dans tous les sens du terme.

Tout part du dérèglement climatique (réchauffement) provoqué par les émissions de CO2 (entre autres). La triade pétrole/gaz/charbon assurait notre expansion industrielle, technologique, commerciale, le confort domestique, le développement des loisirs... Si la fin des énergies fossiles, programmée mais pas (vraiment) annoncée nous garantit un maintien dans le « supportable », les bouleversements n’en seront pas moindres. Le réchauffement sera endigué par la force des choses, mais à quel prix!

Cet avenir semble pourtant prévisible, étant donné que les solutions de rechange ne sont pas en mesure de répondre à la demande. L’espoir ou le déni aveugle sans aucun doute les trois quarts de la population. Le quart restant laisse faire en se disant certainement « après moi le déluge ». Comme d’habitude, depuis Louis XV.



Le changement sera principalement un retour en arrière (locomotion animale, parcellisation, ruralité...), quel que soit le nom qu’on lui donnera. Sous prétexte de ne pas faire paniquer la population (toujours la même excuse), on la garde dans l’ignorance (autre méthode bien connue). Aucune information préparatoire, c’est le silence. Quelques bruits fuitent, mais on croit à des catastrophistes en mal de publicité.

Le scénario à court terme relève déjà de la science-fiction à rebours. Il laisse présager le pire à long terme comme une dystopie mal digérée. On a du mal à y croire, effectivement, tant tout cela nous parait inconcevable et inadmissible.

Fred Vargas, chercheuse au CNRS persiste à nous alerter en publiant le condensé de son travail d’investigations argumentées et son immense documentation (quand elle en a trouvé ou qu’on a bien voulu lui fournir).

Elle ne change pas de camp: elle reste « espérantiste » de la survivance.

anne.vacquant.free.fr/av/

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L'Humanité en Péril, tome 1 : Virons de bord, t..

On pourrait dire: “Je sais, je sais…”.

D’autant que ce livre date de 2019, on pourrait dire :

“On le sait déjà!”



Alors?

Alors, il semble que pas grand-chose ait changé.

Du côté politique…et du côté des particuliers.

Il y a bien quelques poussées de bonne conscience par-ci par-là, mais l’ensemble n’est pas à la hauteur de l’enjeu.

L’état des lieux reste alarmant, les menaces pèsent toujours, les actions sont insignifiantes.

Comment le dire autrement?



Fred Vargas, chercheuse au CNRS nous offre un condensé de son travail d’investigation argumenté des centaines de références que comporte sa documentation. Bien qu’elle s’en défende et que son logiciel de censure stylistique le lui rappelle constamment, les chiffres, les chiffres et…

les chiffres sont là.

Comment ne pas les donner?

Ils sont indigestes mais révoltants.



Puisque Fred Vargas fait partie des “espérantistes” (au contraire des collapsologues et des survivalistes), elle décrit à chaque pas les solutions envisagées, les tentatives en cours et les recherches poursuivies : dans ce bilan désastreux, quelques lueurs d’espoir.

Et c’est avec un parti pris de vulgarisation et de solidarité qu’elle se place du côté de “Nous, les Gens” face à “Eux, les Profiteurs”.

En nous informant lorsque nous ne le sommes pas, par ceux qui devraient le faire, elle nous enjoint à agir à notre mesure pour peser sur les décisions à prendre, les changements à effectuer et la vision de l’avenir à réévaluer.



Le tout avec humour, énergie et courage.

Et là encore, je ne suis pas d’accord avec son “censeur”, ses réflexions personnelles et ses coups de colère allègent l’exposé et nous rapprochent de leur autrice comme quelqu’un de censé et de profondément humain.

anne.vacquant.free.fr/av/
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L'Humanité en Péril, tome 1 : Virons de bord, t..

Mayday ! Mayday ! On s'écrase !



Un état des lieux (qui commence a dater) du monde et des crises qui se profile. Fred Vargas nous propose une vision global sur ce que nous attends si on ne fait rien. Elle essaye de "relativiser" (d'alléger) ça en intégrant un dialogue avec une avec une IA, pour faire passer le message avec une touche d'humour...



C'est plutôt complet et assez étayer. On notera la qualité des références (chaque élément est flécher vers sa source). Ce n'est pas spécialement encourageant par contre...
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