La première partie du roman sert à faire connaissance avec les personnages et avec le contexte historique troublé. Bien que l’écriture soit fluide, il m’a semblé un peu long car il ne se passe pas grand-chose. La seconde partie est bien plus aboutie avec de nombreuses péripéties pour les différents personnages et les éléments disséminés au fil du récit se mettent en place pour offrir un final haletant.

J’ai apprécié la grande érudition de ce livre qui associée au style fluide et sans fioriture de l’auteure m’a permis de mieux comprendre l’origine du massacre de la Saint Barthélémy, d’attribuer un camp aux différents protagonistes dont j’avais croisé les noms lors de mes visites des Châteaux du Val de Loire et de connaitre les conséquences. J’ai retrouvé avec plaisir Minou et les siens et j’ai suivi avec intérêt parfois avec effroi leurs différentes aventures. L’auteure parvient sans peine à faire revivre les lieux et villes à cette époque (Paris, Amsterdam) renforçant notre immersion. J’ai aimé les quelques touches de modernité (cohérentes historiquement !) insérées par l’auteure dans son récit. Je pense que la lecture du premier tome m’a permis d’entrer plus vite dans le récit et de mieux apprécier ce volume mais la lecture isolée de la Cité de Larmes reste possible. J’attendrai avec impatience la sortie du prochain tome promis en Angleterre en 2023 (pas avant au moins 2024 chez nous…).

J’attendais avec une certaine impatience la suite de cette série de Kate Mosse. Dans ce troisième tome des aventures de la famille Reydon-Joubert entre la France, les Pays-Bas et l’Afrique du Sud, on va plus particulièrement Louise qui refuse de se conformer aux attentes de la société vis à vis des femmes. Grâce à l’héritage de son père, elle va pouvoir mener la vie qu’elle souhaite.



Accompagnée du jeune Gilles Bareton rencontré à La Rochelle, elle va accomplir son rêve de devenir capitaine de son propre navire… Je n’en dirai pas plus sur les nombreuses péripéties que Louise va vivre entre La Rochelle, Amsterdam et les îles Canaries. La vie des protestants en Europe est encore une fois bien décrite ; l’édit de Nantes leur offre quelques garanties en France, mais l’assassinat d’Henri IV au début du livre va vite compliquer les choses. L’autrice traite également du sujet des bateaux corsaires qui faisaient des razzias sur l’Atlantique pour vendre des esclaves. La traite négrière est d’ailleurs légèrement évoquée : les propriétaires des navires hollandais commencent à s’y intéresser… La condition féminine et des autres minorités est également au cœur de l’intrigue.



En bref, voilà encore un épisode passionnant de cette saga historique que je ne peux que vous recommander. Il me semble que sa lecture en est parfaitement possible, même si on n’a pas lu les précédents volumes.



Je remercie vivement les éditions Sonatine et NetGalley pour cette lecture.

Un premier tome qui m'a totalement immergé dans les guerres de religions entre catholiques et protestants. La fiction se mêle bien aux faits historiques. J'ai beaucoup aimé suivre Marguerite et sa famille et comprendre quel est le secret que tant de monde cherche à protéger.

Je pense lire le tome 2 si j'en ai l'occasion.

Marguerite tient la librairie de son père pendant que lui vit cloitré dans sa maison après avoir subi la question par l'inquisition car il vend des livres hérétiques .Alors que protestants et catholiques se livrent une guerre sans pitié ,Marguerite va s'éprendre de Piet ,un huguenot activement recherché car accusé de meurtre .Les deux vont se retrouver embringuer dans un complot malgré eux et lutter pour découvrir des secrets enfouis .Un bon roman historique d'une auteure que je relirais volontiers .

J'ai littéralement dévoré ce deuxième tome peu de temps après avoir terminé le premier, tellement j'étais impatiente de connaître la suite ! Mais voilà, je viens de découvrir qu'il va falloir que je patiente avant la sortie du tome 3



Tout comme dans le premier tome, ce deuxième opus regorge de rebondissements : trahison, amour, secrets de famille... et ce fil rouge qui m’a tenue en haleine tout du long, sur fond de guerre de religion entre huguenots et catholiques.



Ne vous laissez pas intimider par la taille des livres, ce sont de beaux pavés de plus de 600 pages, mais l'histoire est si prenante que vous aurez juste envie de continuer à tourner les pages.



Si quelqu'un a des infos sur la date de sortie du tome suivant, je suis preneuse !

L'action se passe au 16ème siècle, au cœur des batailles de guerre de religion entre huguenots et catholiques, un peu dans l'ambiance de "La Reine Margot" (je pense d’ailleurs que le tome 2 va dans ce sens avec le massacre de la Saint-Barthélemy).



J'avais beaucoup de réticences devant ce beau bébé de près de 700 pages. J'avais peur que l'autrice se perde dans les détails et que le livre soit long.



Mais pas du tout, l'ambiance m’a captivé : trahison, pouvoir, meurtre, amour, tous les ingrédients d'un chef-d'œuvre.



Gros plus, il se déroule en pays de Sault, c’est-à-dire à Carcassonne, Toulouse, Puivert, qui se trouvent être mon chez moi, avec des références historiques de ma région comme le massacre de Béziers.



Une vraie révélation pour moi. Il me tarde d’ailleurs de lire le tome 2.

Je reste un peu sur ma faim avec ce deuxième tome des péripéties de Piet et Minou (je ne supporte plus de lire ce surnom!). Le scénario, un peu trop calqué sur l'épisode précédent n'offre pas beaucoup de suspense et le seul point de vue qu'il aurait été intéressant de voir exploité a été presque passé sous silence. En effet le destin de Marta et son avenir plus qu'incertain avait piqué ma curiosité.

Kate Mosse explore une des périodes les plus sombres de notre histoire(qui se répète à l'infini) en nous emmenant sur les traces de cette famille unie mais dissoute par la force des choses.

L'avantage de ce tome est aussi qu'il reprend les codes de Kate Mosse qui écrit de façon fluide et énergique. Les "aventures" de la famille Joubert restent sympathiques à lire. J'attends quand même de découvrir la suite avec la curiosité de voir le sort réservé à Marta justement.

Bonne lecture.