AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
La Cité (Kate Mosse) tome 1 sur 3

Caroline Nicolas (Traducteur)
EAN : 9782266295642
736 pages
Pocket (21/01/2021)
3.89/5   396 notes
Résumé :
Une course haletante au cœur des guerres de Religion : le grand retour de la reine du roman historique.

France, 1562. Les tensions entre catholiques et protestants s'exacerbent, le royaume se déchire. Le prince de Condé et le duc de Guise se livrent un combat sans merci. Les huguenots sont persécutés, les massacres se succèdent. À Carcassonne, Marguerite Joubert, la fille d'un libraire catholique, fait la connaissance de Piet, un protestant converti ... >Voir plus
Que lire après La Cité de feuVoir plus
Waringham, tome 1 : La roue de la fortune par Gablé

Waringham

Rebecca Gablé

4.09★ (254)

3 tomes

Angélus par Soulié

Occitania

François-Henri Soulié

3.97★ (1098)

3 tomes

Margaret Beaufort, tome 1 : La Reine de l'ombre par Doherty

Margaret Beaufort

Paul C. Doherty

3.61★ (183)

3 tomes

Critiques, Analyses et Avis (135) Voir plus Ajouter une critique
3,89

sur 396 notes
5
54 avis
4
54 avis
3
17 avis
2
4 avis
1
0 avis
Carcassonne, Toulouse, Puivert : ces trois cités (deux villes et un village) sont en flammes, en proie au feu des guerres entre catholiques et protestants, en proie au feu du pouvoir, de l'ambition, en proie au feu de l'intolérance et de l'Inquisition.
Et quand une sombre histoire d'héritage se greffe sur ce contexte, la haine éclate, le sang coule.

Marguerite surnommée Minou, la fille ainée du veuf Bernard Joubert, est envoyée à Toulouse avec son jeune frère Aymeric pour y parfaire leur éducation. La petite Alis reste seule à Carcassonne avec une très chère voisine, car Bernard Joubert doit lui aussi s'absenter. Tout, alors, peut arriver : l'amour comme la torture, le dévouement comme la cupidité.

Kate Mosse nous entraine dans une histoire bien rythmée et pleine d'actions mais aussi favorable à la réflexion. le 16e siècle bouillonne dans ces pages sans temps mort. Et le Midi chante, malgré tout.
La Cité de Feu : un roman ardent !
Commenter  J’apprécie          624
Quand on parle de guerres de religions, on sait que l'on peut en parler longtemps . L'autrice, Kate Mosse, a planté son décor et son intrigue dans le sud de la France où ont fait ravage ces guerres entre huguenots et catholiques, guerres qui ont malheureusement duré plus de trente ans. Toulouse, Carcassonne (oui on pense ici aux Cathares) et le village de Puivert seront les lieux qui porteront nos pas en ces années des plus inquiétantes. Bien documenté et juste , le ton de la narration et l'authenticité des personnages font en sorte que nous croyons à ce récit sous cieux troubles. Tout y est: romance, cupidité, pouvoir, concupiscence, bigotisme, hypocrisie, bonté, compassion, compréhension, amour, amitié. Les Inquisiteurs, les marchands d'armes, les Ducs de guise et autres aussi fanatiques et avides les uns que les autres sont bien présents dans ce premier tome. Cette histoire d'héritage et de famille nous mènera probablement jusqu'en Afrique en 1862 puisque le prologue présente une femme, un désert, une tombe.....À suivre
Commenter  J’apprécie          590
Kate Mosse bâti avec ce premier tome baptisé "La cité de feu", paru chez Sonatine, une saga virtuose qui va se tenir sur près de trois cent ans d'histoire, de la France du XVIème siècle à l'Afrique du Sud du XIXème siècle. "La cité de feu" a pour toile de fond historique, les tristement célèbres guerres de religions opposant de 1562 à 1598, les huguenots aux catholiques. Ces derniers sont majoritaires et sont menés par le duc de Guise qui persécutent le parti huguenot emmené par le prince de Condé. Je simplifie bien sûr des événements qui pesèrent sur le royaume de France et eurent des conséquences catastrophiques jusqu'à l'épilogue de la révocation de l'Édit de Nantes par Louis XIV en 1685. Cette dernière entraîne l'exode des huguenots de France. L'histoire qui nous concerne ici se passe en 1562, au tout début du conflit religieux. Nous sommes à Carcassonne puis à Toulouse. C'est dans cette dernière, du 13 au 16 mai 1562, que des affrontements entre catholiques et huguenots firent quatre mille morts. Marguerite Joubert, surnommée Minou à 20 ans. Elle a un frère Aimeric et une soeur Alis. Bernard Joubert, son père, est un libraire catholique mais qui vend aussi des écrits huguenots. La mère de Marguerite, Florence est morte. Bernard est arrêté par l'Inquisition et torturé. Il parle sous la contrainte. Un secret pèse de tout son poids sur cet homme. Au même moment, au domaine de Puivert, la châtelaine Blanche de Bruyère voit son abominable époux succomber. Elle a un amant, Valentin ou Vidal, un haut dignitaire de l'Eglise catholique ambitieux et retors. Ce dernier recherche une relique catholique disparue. Piet Reydon, un huguenot est suspecté. S'en suivent des complots, des trahisons car Blanche recherche Marguerite Joubert. Une menace plane. Marguerite rencontre Piet. Ils deviennent inséparables. Les dangers sont partout. A qui faire confiance en ces temps troublés ? C'est un roman foisonnant, au style enlevé, avec du souffle. le contexte historique est plutôt bien rendu quoique certains propos prêtés aux personnages de Piet Reydon et Marguerite Joubert paraissent un tant soit peu anachroniques. Ce pavé de 600 pages se lit avec plaisir. Il est efficace sans être révolutionnaire. On peut lui reprocher certaines longueurs dans sa seconde partie mais la troisième m'a totalement emballé. Une belle histoire, des personnages charismatiques notamment le duo Piet-Marguerite opposé aux Blanche et Vidal. Les femmes ont une grande place dans ce récit. Si comme moi vous aimez l'histoire, les rebondissements, l'action, l'amour, nul doute que la "Cité de feu" saura combler vos attentes de lecteurs/lectrices. Une saga qui s'annonce palpitante et dont j'attends avec impatience la suite.
Commenter  J’apprécie          484
Même s'il m'arrive de ne pas lire de romans-historiques pendant de longues périodes, j'y reviens toujours avec plaisir, surtout si c'est Kate Mosse qui le propose. 

Après 6 ans d'absence, l'auteure revient sur le devant de la scène avec ses thèmes de prédilection. Je n'ai pas lu son avant-dernier, « Citadelles », pourtant, je garde un souvenir très vivace de « Labyrinthe » et « Sépulcre », sortis, respectivement en 2007 et 2008. J'étais donc impatiente de la redécouvrir avec ce nouvel opus, qui malgré une différence dans la construction narrative par rapport aux premiers, est un bon thriller-historique pour les férus du genre.

Le début est assez loin de ce que l'on s'imagine, le roman débute en 1862, en Afrique avec une femme, une tombe, elle n'est pas seule dans ce désert, pourtant, elle ne le sait pas encore, certaines réflexions… Ce prologue marque la fin d'une histoire qui a commencé trois siècles plus tôt… En France… On se retrouve parachuté trois siècles plus tôt, en 1562, à la veille de la première guerre de religion entre catholiques et protestants.

Dans une grande partie du Royaume de France, les tensions entre catholiques et protestants sont de plus en plus vives, et ce, malgré l'Edit de tolérancede Saint-Germain (du nom du château où a lieu la signature) signé par Charles IX en janvier de la même année, qui confère aux protestants français le droit de célébrer le culte à l'extérieur des villes fortifiées ainsi que de tenir des assemblées dans les maisons privées à l'intérieur de ces mêmes villes. Paradoxalement, cette mesure attise la haine entre les catholiques et les protestants. le Parlement de Paris refuse de ratifier l'Édit de Janvier. Protestants et catholiques sont sur le qui-vive, il ne faut pas grand chose pour mettre le feu aux poudres. Quelques semaines plus tard, le 1er  mars 1562, le duc François de Guise et sa troupe d'archers surprennent dans le village de Vassy, 200 protestants en train d'écouter un prêche dans une grange, à l'intérieur de la ville close, donc dans des conditions illégales. le duc s'irrite de cette violation de l'Édit et ordonne à sa troupe le massacre des protestants. On compte une trentaine de morts et une centaine de blessés. C'est le début des guerres de religion. Elles dureront plus de trente ans.

C'est en cette période que vont se rencontrer Minou Joubert, fille d'un libraire catholique progressiste et nièce de l'un des principaux persécuteurs de huguenots à Toulouse et Piet Reydon, huguenot converti dont la vie est en danger depuis qu'il a été mêlé au vol d'une relique sacrée.

Malgré l'absence d'alternance temporelle, à laquelle l'auteure nous a habitué, j'ai réussi à m'immerger totalement dans le récit, grâce à la qualité narrative dont elle fait preuve, couplée aux reconstitutions historiques de très grande qualité. le moyen-âge est une période que j'affectionne particulièrement et l'auteure arrive à retranscrire, non seulement les faites historiques, mais également cette atmosphère typique de l'époque. 

Comme d'habitude, la construction des personnages est de qualité, elle les brosse de telle manière qu'ils deviennent autant sympathiques, qu'antipathiques ! J'ai trouvé, également, qu'elle faisait la part belle aux personnages féminins, avec la place de la femme dans cette société patriarcale et cléricale… Deux époques semblent s'opposer entre Minou, jeune femme de 19 ans, qui bénéficie d'une grande liberté, et d'autres femmes, épouses effacées. Deux idées s'opposent également avec le puritanisme catholique et le modernisme des protestants. 

On sent que l'époque est sur le point de basculer, que cela soit avec les personnages ou avec l'Histoire. L'auteure rend le tout palpable, pour notre plus grand plaisir. 

Massacres, tortures au nom de la religion, complots, vol d'une relique sainte, secret de famille, trahison, une pincée de romance… Tous les ingrédients sont réunis pour faire de ce roman un page-turner qu'on lit avec avidité.

Commenter  J’apprécie          362
Je ne connaissais pas Kate Mosse avant de lire "La cité de feu".
Je fut agréablement surprise en découvrant ce roman historique ou la fiction s'emboîte parfaitement avec l'histoire.
Elle se déroule au 16ème siècle en France, très exactement à Carcassonne, Toulouse et Puivert. Les tensions entre catholiques et protestants sont très présentes.
Ce roman traite de la guerre de religion avec beaucoup de stratégies, de complots, de trahisons, de combats, de tortures, et d'héritage perdus.
Les personnages sont attachant, et ils combattent pour leurs idéaux et leurs familles.
J'attends avec impatience le tome 2.
Commenter  J’apprécie          481


critiques presse (1)
LePoint
24 janvier 2020
La cité de feu est un pavé riche en aventures sur fond de diaspora des huguenots, deux continents et une résonance sur trois siècles.
Lire la critique sur le site : LePoint
Citations et extraits (54) Voir plus Ajouter une citation
Un libraire, Bernard Joubert, avait été emprisonné avec lui. Accusé de vendre des ouvrages séditieux et hérétiques, il avait défendu l'idée, lorsque les inquisiteurs le questionnaient, qu'il était possible d'être un bon catholique et de vendre des œuvres de littérature et de théologie reflétant des points de vue différents. Sa défense : sans comprendre ce que prèchaient les réformateurs, il était impossible de raisonner avec eux et ,donc ,de remporter le débat. Dans la connaissance résidait le pouvoir .
Commenter  J’apprécie          130
Il n'y a pas de secrets dans un village. Même si le temps érode les souvenirs, quelqu'un finit toujours par parler. Convaincu par une pièce dans sa main, un bâton sur son dos, la courbe d'un sein sous une chemise d'été. A mesure que passent les années, les histoires censées rester cachées et celles connues de tous se confondent. Tout et tout le monde peuvent être achetés. Une information, une áme, une promesse d'avancement ou un pot-de-vin. Un lettre remise contre un sou .Une réputation détruite pour le prix d'une miche de pain. Et quand l'or et l'argent ne suffisent pas, il y a toujours la pointe d'un couteau . Le courage est un ami volage.
Commenter  J’apprécie          110
Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux :
Un temps pour naitre, et un temps pour mourir;
Un temps pour planter, et un temps pour arracher ce qui a été planté; Un temps pour tuer, et un temps pour guérir;
Un temps pour abattre, et un temps pour bâtir;
Un temps pour pleurer, et un temps pour rire;
Un temps pour se lamenter, et un temps pour danser;
Un temps pour lancer des pierres, et un temps pour ramasser des pierres ;
Un temps pour embrasser, et un temps pour s'éloigner des embrassements ;
Un temps pour chercher, et un temps pour perdre;
Un temps pour garder, et un temps pour jeter;
Un temps pour déchirer, et un temps pour coudre ;
Un temps pour se taire, et un temps pour parler;
Un temps pour aimer, et un temps pour haïr;
Un temps pour la guerre, et un temps pour la paix .
(L'Ecclésiaste, III, 1-8, traduction Louis Segond.)
Commenter  J’apprécie          70
Parmi ses tout premiers souvenirs figurait celui des histoires que lui contait sa mère, sur la naissance des deux Carcassonne: la colonie romaine de Carcasso sur la colline, l'attaque des Wisigoths au Vème siècle, et sept cent cinquante ans plus tard, la conquête sarrasine et la légende de dame Carcas. Ensuite étaient venus l'ascension et la chute tragique de la dynastie des Trencavel, et le massacre des cathares que le jeune vicomte avait tenté en vain de protéger.
Commenter  J’apprécie          90
J’ai été élevée dans la foi catholique, mais aussi dans l’ouverture aux idées et convictions d’autrui. Je crois vous avoir dit que mon père tient une librairie à Carcassonne ? Il offre un assortiment de textes propre à satisfaire tous les goûts.
– Les catholiques de Toulouse ne sont pas disposés à être aussi tolérants.
– Mon père dirait que la foi d’un homme ne regarde que lui, à condition qu’il respecte les lois du pays. Celle d’une femme aussi, car mon sexe est tout aussi capable de pensée rationnelle et de dévotion que le vôtre. Et ce dont j’ai été témoin rue Nazareth n’a fait que confirmer ce que je soupçonnais depuis longtemps, à savoir que le conflit actuel est en grande partie motivé par un désir de pouvoir plutôt qu’une véritable piété. C’est cela qui a causé les émeutes d’hier, non un quelconque amour de Dieu.
Commenter  J’apprécie          40

Videos de Kate Mosse (10) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Kate Mosse
La romancière britannique Kate Mosse salue la Galerne et présente son nouveau roman, "La Cité de larmes" (Sonatine éditions) qui plonge le lecteur au coeur des tourments de l'Histoire de France pendant les Guerres de Religion.
autres livres classés : guerres de religionVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (985) Voir plus



Quiz Voir plus

La Cité de Feu, de Kate Mosse

Quel est le surnom de Marguerite Joubert?

Chaton
Minou
Maggie

26 questions
1 lecteurs ont répondu
Thème : La Cité de feu de Kate MosseCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..