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La fin

Série de 2 livres (En cours). Écrite par Marius William (2),


Dernières critiques
La fin, tome 1 : La malveillance

Très bon format, notamment pour caller un meuble ou meme allumer un feu de cheminée.... comment peut on publier un déchet pareil???? À vomir. Absolument aucun style littéraire, une histoire saugrenue, mis à part si le but était d'écrire l'ultime contraire d'un "bon livre".

Je soupçonne que les commentaires positifs soient écrits par l'auteur lui même, comment peut on trouver ne serait-ce qu'un peu d'intérêt à un torchon pareil? Je ne comprends meme pas qu'un tel site tel que Babelio puisse proposer ce pavé d'abrutissement!
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La fin, tome 2 : La bienveillance

Il est temps qu'enfin je mette cinq étoiles à un livre.



Parce que s'il y en a bien un qui le mérite, c'est bien notre Marius.



Sans faire de bruit, juste en lisant, sans même liker, j'ai suivi ses mésaventures sur son compte Facebook lequel a un jour disparu. Vu les souffrances qu'il a manifestement endurées, je me suis même dit qu'une fan mécontente de la fin de son œuvre-somme (ce qui est tout de même original pour ce qui est présenté comme un premier roman) l'avait séquestré car en étant mécontente, façon Stephen King dans Misery.



Je ne suis peut-être pas loin du compte finalement car ce dernier nous annonce une fin définitive à La Fin pour le jour de Noel, de Saint-Noel Gallagher serais-je tenté de dire tant les deux tomes de ce chef-d'oeuvre transpirent un amour transcendental pour ses deux héros, Noel et Liam Gallagher.



Chacune des faces (ou tomes si vous préférez) va disserter, à un moment ou un autre, sur la musique finalement assez méconnue de ce groupe.



Comme beaucoup, j'en avais une image partielle, allant tout de même un peu plus que le cliché voulant qu'il s'agisse d'une résurrection bas de gamme et du front des Beatles. Pour ma part, j'y voyais bien plus les Stones dans leur premier album, et les Kinks dans le second. Et puis je m'étais arrêté là, me dirigeant vers les étincelles exploratrices de Radiohead. Et puis ce livre a été comme un guide pour moi finalement à écouter les bonnes chansons d'Oasis, bonnes dans le sens où elles donnent à l'auditeur l'incarnation de ce qu'est l'âme d'Oasis : un groupe à la façon subtile et intelligente résolument avant-gardiste, mais seulement pour les curieux qui iront au-delà des singles, certains étant d'ailleurs déjà très originaux (Go Let It Out ou Falling Down par exemple, ou même D'You Know What I Mean? avec son sample de NWA) , à savoir dans les faces B ou encore dans les non-singles des albums comme l'oublié Born On A Different Cloud que je vénère désormais, la plaçant au même niveau qu'un Karma Police ou même au-dessus pour être tout à fait franc.



La couverture des deux tomes de ce livre nous montrent d'ailleurs, du moins je crois, Noel Gallagher assis à la guitare, et c'est splendide. J'aimerais d'ailleurs savoir qui a fait cette si belle pochette.



La face A, c'est Liam qui envoie chier tout le monde, qui s'impose au monde, la résurrection de toutes les rock-star, ou des writter-star peut-être. Il s'en branle, il les balance toutes, les encule toutes, au sens propre, ou au sens figuré (le personnage de Paulina synthèse de toutes celles qu'il a aimées et qui l'ont fait bien plus que de raison souffrir). Et comme Liam, au bout du compte, comme dans sa relation avec Noel, il les fucking love.



La face B, c'est Noel. C'est le réservé qui jamais ne dira dans une chanson, comme Renaud avec l'alcool, qu'il s'est fait battre, qui s'exprime implicitement, qui est victime de trucs odieux mais va préférer parler d'Islande ou de la musique qu'il aime, et terminera par une pirouette lorsqu'enfin, celle qui l'aime à cet instant t, Océance, lui demande enfin de lui narrer son passé amoureux : il va lui écrire, pour elle, seulement elle, la face A pour le lui raconter. Et en profitera, parce-que quand même rien n'est gratuit dans la vie, pour la plagier, tel Noel Gallagher, pour en faire une œuvre à lui, de sa si belle prose dans la face B, celle qu'il aime tant, en écrivant, celle qui lui a donné la force d'écrire, pour qu'elle l'aime.



Mais pourtant, Liam n'a pas dit son dernier mot, et va occuper toute la dernière partie, le 2e rappel sous acide, et ce serait encore trop peu pour le qualifier : sous héroïne dopée aux stéroïdes mixé avec de l'EPO : c'est démentiel, c'est souvent incompréhensible, mais au final la dernière page dit tout : je ne comprends absolument rien à la vie, mais mon Dieu qu'elle est belle, et encore davantage en écrivant.



Je pense que Marius nous prépare du tétanisant avec sa version Director's Cut de la Fin parce qu'il l'attend sa revanche.
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