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Dernières critiques
La Trilogie baryonique, tome 1 : La Tragédie ..

Génial, excellent ....que dire de plus. Si,il faut le lire . Faut espérer que le tome 2 et 3 soit du même calibre et là on en fait un Space opéra digne de star wars..

L'humanité en 2173 , après la grande migration du aux effets du réchauffement climatique , les hommes sont au point mort niveau technologique . Seule possibilité, mettre la main sur les gisements d'antimatière . Pour cela ,des mineurs d'espace temps partent à travers des plis ( trou de vers ou trou noir générer par des vaisseaux appeler Orca) espace temps pour trouver ces gisements qui sauveraient la planète.



Réchauffement climatique , addiction aux écrans, IA qui nous dispense de penser et de réfléchir par nous même et enfin la vieille nature humaine . Tout y est ....
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La trilogie baryonique, tome 3 : Le Dôme de la..

Ce dernier tome, bien plus politique que les deux précédents, nous montre bien tout le chemin parcouru depuis que Sara et Slow se sont retrouvées piégées dans leur Orca dans le premier tome.



Les découvertes scientifiques au sein du système de la Tortue amènent l’équipage à de nouvelles hypothèses sur l’espace et la place de l’humanité dans celui-ci. Le Dôme de la méduse nous démontre, à l’instar des deux tomes précédents, la documentation autour des sciences et des mathématiques de Pierre Raufast afin de rendre son récit aussi réaliste qu’intéressant. Sans être rébarbatif, l’auteur vulgarise son concept du théorème de Tao, citant à quelques reprises les trois lois de la robotique créées par Isaac Asimov. Sa trilogie a été une traversée très plaisante dans cet univers futuriste dans lequel le réchauffement climatique a provoqué de lourds dégâts et a obligé la civilisation humaine à se tourner vers l’espace et la robotique.



Plus politique que les deux précédents, cet ultime tome est très convaincant grâce ses théories scientifiques, les doutes perpétuels de ses personnages qui rendent ces derniers d’autant plus humains, et son intrigue entre terrorisme et conquête spatiale.
Lien : https://entournantlespages.w..
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La Trilogie baryonique, tome 1 : La Tragédie ..

Pour faire progresser l'humanité, des expéditions sont menées dans l'espace afin de trouver des gisements d'antimatière. Celles-ci sont conduites par des mineurs d'espace-temps chargés de générer des trous noirs, à bord de leur vaisseau, pour explorer les strates de l'univers. Mais, un jour l'une de ces missions tourne mal. En effet, l'Orca-7131, piloté par Sara McTeslin et sa coéquipière Slow Resende connaît une avarie l'empêchant de refermer le trou et constituant une véritable menace pour toute l'humanité. Que se passera-t-il si la situation n'est pas inversée?



La Tragédie de l'orque est un récit d'anticipation qui nous propulse dans le futur, en 2173. Il y est fait mention d'une grande migration survenue dans le passé suite au dérèglement climatique rendant des territoires inhospitaliers. Ce phénomène demeure un grand traumatisme pour l'humanité qui s'est drastiquement réduite. Mais là n'est pas le propos car Pierre Raufast cherche plutôt à se projeter dans un futur crédible marqué par un tournant technologique. En effet, l'auteur s'appuie sur les avances de la physique quantique qui ont, notamment, permis de créer des ordinateurs surpuissants. L'intelligence artificielle est partout et seconde l'humain dans chaque tâche quotidienne. Elle prend, d'ailleurs, la forme de robots experts gérant aussi bien l'intendance que les missions les plus complexes telle l'exploration spatiale au-delà du système solaire. Pour autant, le monde stagne depuis qu'il s'est engagé dans cette quête impossible de trouver de l'antimatière. Cette formidable énergie dont un seul gramme équivaut à la puissance d'une bombe atomique de 20 kilotonnes semble davantage relever d'une chimère que d'une réalité. En effet, depuis des années des mineurs d'espace-temps doivent explorer chaque repli de l'univers pour la trouver sans grand succès jusqu'à ce jour. Mais, c'est une stratégie de plus en plus critiquée au vu des risques encourus pour un résultat inexistant. Une conviction qui va, d'ailleurs, ne faire que de se renforcer après l'avarie survenue sur le module transportant la commandante Sara et sa seconde Slow.



Le décor est posé et il est très efficace. Pierre Raufast se sert des sciences dures pour dessiner un futur réaliste. Les enjeux sont multiples et interviennent à différents niveaux. Il y a déjà les rivalités entre une institution et une multinationale pour des raisons économique et marketing afin d'apparaître comme le sauveur de l'humanité. Alors que pour certains individus, il s'agit plutôt d'auréoler sa carrière d'un coup d'éclat ou au contraire de maintenir le monde tel qu'il est par peur des dérives du progrès.



La Tragédie de l'orque est un space opera fracassant nourri à de la hard science-fiction fort bien amenée. Les concepts sont bien expliqués facilitant ses représentations surtout pour un lectorat peu porté sur les sciences. L'intrigue est passionnante et tient en haleine.



Pierre Raufast nous attache sans mal à sa communauté de personnages ballotés par les événements. Que ce soit dans l'espace avec Sara qui se languie de sa famille, tout en appréciant la liberté que son statut lui confère ou la très secrète Slow qui, en dépit de son immense érudition, dissimule pas mal de secrets faisant d'elle un personnage-clé de cette trilogie. Sans parler de Youri qui semble n'aspirer qu'à raccrocher et qui, pourtant retrouve la flamme au dernier moment pour terminer sa carrière en apothéose. Ou sur terre à travers Mia, une adolescente en pleine crise d'identité qui cherche à exprimer son manque affectif par la colère et le conflit ou encore le jeune Diego qui s'insurge contre l'évolution de son monde qu'il juge inquiétante.



A travers ses nombreux protagonistes, Pierre Raufast explore les différentes facettes de ce futur se révélant aussi palpitant que redoutable. Son texte est bourré de réflexions intelligentes. Il y questionne, d'ailleurs, beaucoup ce progrès dans les entraves qu'il impose à la liberté. Ici, la surreprésentation de l'intelligence artificielle étouffe la pensée individuelle.



Ce premier tome de La Trilogie baryonique est très enlevé et nous embarque avec une grande facilité dans cette intrigues aux rebondissements multiples... suite sur Fantasy à la Carte.








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La trilogie baryonique, tome 3 : Le Dôme de la..

Ce tome constitue le voyage retour de la mission d’exploration d’une planète prometteuse en termes de découvertes scientifiques.



Au-delà de la résolution de l’énigme des morts inexpliquées du deuxième tome, qui faisait planer une forme de menace multiple sur les protagonistes et lorgnait du côté du thriller, l’essentiel du volume est consacré au déchiffrage du mystérieux signal capté sur Tortue B. Ce dernier opus fait réellement entrer la trilogie dans la lignée d’une littérature extraterrestre qui met en scène la découverte d’autres formes de vie et la possibilité de la communication avec celles-ci. On pense forcément à Premier contact de Denis Villeneuve lorsque l’équipe s’échine à décrypter des signaux entérinant la découverte de la vie hors de la terre. Mais forcément, le plus scientifique des grands narrateurs contemporains s’appuie sur une base mathématique complexe pour créer ce nouveau langage. Au fil du texte, on remarque une forme d’épure progressive : jusqu’ici spécialisé dans les digressions, l’écriture foisonnante qui vient mêler réel et imaginaire, nous apprendre des tas d’anecdotes dans de multiples domaines de connaissance, faisant réapparaître d’un roman à l’autre des éléments communs, de nombreux personnages secondaires, le récit finit ici par se concentrer autour de quelques thématiques et personnages principaux. Cette question de la menace fantôme qui planait dans le vaisseau est réactivée par le traitement du groupe anti-technologies, les Bernanos. Mais pour l’essentiel, on sent que l’auteur est plutôt fasciné par la science et la considère comme une source de créativité et de progrès plus qu’un danger. La preuve, avec cette forme de vie extraterrestre dont l’étude est considérée comme fondamentalement positive et que les humains cherchent à préserver dans une forme de bienveillance qui est peut-être l’élément le moins réaliste du récit.



On admire la maestria avec laquelle l’auteur clermontois parvient toujours à retomber sur ses pieds, réussit à tresser ensemble les différentes pistes et arcs narratifs avec un sens aigu du timing et du suspense. Cela dit, à mesure que les découvertes scientifiques s’enchaînent, le texte perd quelque peu de sa chair et de son humanité. L’intériorité des personnages, leurs émotions, leurs objectifs, paraissent traités de plus en plus rapidement. Les personnages deviennent des agents de l’action, presque des réactifs chimiques, des composantes permettant d’accomplir un dessein plus large. Le déplacement de focale sur des questions, notamment éthiques, concernant l’humanité tout entière, réduit en quelque sorte la place de chaque individu et l’importance de ses enjeux propres. C’est aussi dû à un art de l’ellipse, qui choisit de ne pas se pencher sur des moments dramatiques ou au contraire particulièrement joyeux qui aurait pu constituer de grandes attentes pour les lecteurs et lectrices. Cet effet de dilution contribue à l’impression d’infiniment grand presque vertigineuse qui nous saisit en concluant le texte, et en regardant en arrière comme le symbole final nous y invite.



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La trilogie baryonique, tome 2 : Le système d..

Déçu, et je le regrette. J'ai la vague impression d'avoir lu 1 tome dont la seul finalité est de servir de transition vers une suite.

Faut dire qu'après un excellent 1er opus, très prenant, je trépignais d'en savoir davantage sur le système Tortue et ses mystères, qui, de mon point de vue, est le coeur même d'un récit apte à nous faire rêver ("explorer de nouveaux mondes étranges, découvrir de nouvelles vies, d'autres civilisations...", vous voyez le genre).

Sauf que l'auteur a décidé de prendre son temps et nous livre un bouquin de 400 pages dont les 2/3 m'ont paru singulièrement inutiles.

Il rallonge des propos explicités dans le tome précédent, précise des idées (cosmocène, Gareth et son mouvement terroriste, le voidstate...), et ressasse des propos qu'on a déjà lus : sur Ness et Sara, sur Mia qui s'ennuie (mais s'improvise zoologiste), sur Slow et ses sempiternels doutes (pour le théorème de Tao, déjà lu, ou sur Tom, déjà lu); Certains chapitres donnent l'impression d'être juste là pour meubler (celui sur la taverne du Porion).

Je passe sur le remplacement de Luke par Mia à coup d'escalopes végétales...ou Sara qui demande ce qu'est une hypoxie (pour une pilote...).

Quant à l'expédition, que j'attendais avec impatience, il faut attendre 100 pages pour qu'elle reviennent, puis encore 100 pages pour qu'elle reparte...puis 100 de plus pour qu'elle arrive. En somme, on attend 300 pages pour que le récit redevienne enfin passionnant. C'est franchement long.



Néanmoins :

# Toujours un cocktail de disciplines scientifiques de bon aloi : cosmologie, physique, zoologie, biologie...l'auteur a une culture générale enviable.

# les (trop peu nombreux) chapitres concernant Tortue sont passionnants

# L'auteur nous pond des références insolentes d'originalité (Georges Bernanos) ou d'autres qui font plaisir (le googli et orbi)



Bref un tome qui n'avance pas, ennuyeux sauf pour les 100 dernières pages, avec bien entendu un cliffhanger malin qui nous mène tout droit vers une suite sortie 5 mois plus tard. Je ne comprendrai jamais l’intérêt (sauf mercantile) de pondre 600 pages (en 2 tomes ! ), en prenant le risque d'avoir un récit qui traîne et devient insipide, alors que 300 pages (et 1 tome !) suffisait amplement pour livrer un bouquin qui déchirait tout. Dommage...
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La Trilogie baryonique, tome 1 : La Tragédie ..

Un très bon bouquin de SF digne de ce nom : une bonne dose de S(cience) et une F(iction) comme on aime.

Le récit est très inspiré, c'est bourré de bonnes idées, l'auteur fait montre d'une sacrée culture générale et une bonne dose d'imagination.

Le bouquin flirte avec la hard science, mais en dehors de quelques rares paragraphes qui accrochent, je n'ai jamais eu de problème de compréhension.



J'ai singulièrement aimé :

# L'auteur prend le temps de poser les bases du contexte, et ce dés les 1ers chapitres, ça nous évite d'être perdu. Il évoque un futur de la Terre qui a le mérite d'être bien explicité et cohérent.

# Le principe des Mineurs d'espace-temps, idée séduisante.

# Les Orcas, ces vaisseaux-mineurs, et leurs équipages. Les binômes Tom/Youri et Slow/Sara fonctionnent bien.

# L'originalité des institutions (L'EPON, l'Institut de la stratigraphie...)

# Des doses assumées de science qui restent digestes et limpides. Trou de ver, trou noir, trou blanc, rayon de Schwarzschild et j'en passe.

# Non content de maîtriser son propos scientifique, l'auteur balance des concepts inventés pertinents à l'instar du théorème des plafonds de Tao ou de la découverte de Xu Mipikan sur la structure des plis.

# Le livre imagine longuement le futur de la robotique, si vous aimez ça, vous serez servi. La distinction entre les Experts (l'IA en gros) et les Sofias (assistants personnels) est une riche idée, tout comme l'évocation de la cénologie ou le wawao des bots...

# Un récit qui brosse un peu de tout habillement : un zeste d'intrigue, du suspens, un chouilla de complot, un peu de romance...

# Des clins d’œil divers appréciés : paradoxe de Fermi, concept de "la vallée de l'étrange", une dose d'Isaac Asimov, le « De re metallica » (pas le genre de référence qu'on voit tous les jours), le point Carracci qui ressemble au point Godwin.



Seules reproches peut-être :

# Certains paragraphes, heureusement rares, font un peu mal au crâne (le lagrangien de Slow m'a laissé sur la touche...)

# On aurait apprécié un récit plus dynamique (ça manque un peu d'action)

# Les chapitres qui se déroulent sur Terre sont moins intéressants que ceux dans l'espace. Idem pour les personnages afférents, on se lasse très rapidement de Mia, Diego (et son radicalisme contrefait) ou Ness. Le personnage de Galibert manque franchement de subtilité (la caricature du personnage antipathique par excellence)



Excellent bouquin, addictif, qui reste une très bonne expérience de lecture. Je conseille si du moins le côté "S" de la SF ne vous effraie pas (même si, au risque de me répéter, ça reste très accessible).
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La Trilogie baryonique, tome 1 : La Tragédie ..

2173. Dans ce monde futuriste, l’être humain se déplace et travaille dans l’espace, notamment à la recherche de l’antimatière, avec des vaisseaux spatiaux appelés « Orca ».



Dans l’Orca 7131, deux femmes, Sara et Slow vont affronter une difficulté (une histoire de trous de ver dangereux) et vont disparaitre des radars. Un autre Orca, avec Tom et Youri, va intervenir pour les secourir, tandis que sur terre, la famille de Sara suit les opérations et s’inquiète.



Paul Raufast a effectué des recherches pour bâtir son univers. Cela se ressent. Le côté professoral très descriptif et scientifique de nombreux dialogues ou passages ne lui enlève pas son côté intéressant (même si je n’ai pas tout compris). L'écriture facile et fluide ne rend pas les explications rébarbatives.



J’ai souri à de nombreuses reprises, grâce à la tortue Caroline, à la légèreté de ton et à certains dialogues, sans parvenir à entrer et à croire pleinement à l’univers et l'intrigue proposés.



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La trilogie baryonique, tome 3 : Le Dôme de la..

Ce tome est certainement le plus complexe des 3 et se rapproche de la hard SF. De nombreux thèmes passionnants sont abordés : l'antimatière, la xenolinguistique, les IA, l'existence d'une autre forme de vie... Et si certains concepts sont parfois complexes cela donne encore plus envie de connaître la suite et le dénouement de cette trilogie car l'auteur nous offre des "raccourcis" ou résumés qui permettent de s'y retrouver facilement.

💥On comprend ici toute l'importance de l'antimatière car elle semble primordiale à la continuité de l'évolution de l'humanité.

🌫️La théorie expliquant l'émergence de la vie et de l'homme sur Terre est tout aussi passionnante et même crédible, ce qui m'a fait passer par de nombreux questionnements.

🌒Les personnages sont toujours aussi bien construits, surtout celui de Mia, qui connaît une très belle évolution, elle qui ressemblait à une ado capricieuse et parfois insupportable.

🌍J'aime beaucoup l'alternance entre ce qui se passe dans l'espace et ce qui arrive sur Terre. Et les clins d'œil de l'auteur à la culture pop m'ont bien fait sourire, mais je vous laisse les découvrir.

🌌Le roman se termine sur une possibilité palpitante qui donne envie d'avoir une suite car cela ouvre vers un champ de possibilités infinies.

☄️Alors, certes, certains concepts m'ont échappé, mais on sent que l'auteur s'est documenté et le fait qu'il y ait un personnage qui s'y connait très peu dans ces domaines, permet de raccrocher tous les wagons et de rendre le récit encore plus palpitant. Cette trilogie a surtout un côté réaliste qui nous fait dire : "Et pourquoi pas ?"

🚀J'avoue que je ne serai pas contre une suite où l'on retrouverait ces personnages et surtout où les concepts et idées abordés seraient développés car c'était vraiment passionnant, même et surtout pour une non scientifique comme moi. Merci pour cette plongée dans le monde de la SF, que je découvre peu à peu avec passion.
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