Manon Cormier, journaliste et écrivain découvre son collaborateur assassiné à son domicile. Ils enquêtaient sur des réseaux de prostitution de mineures qu'on ferait venir d'Europe Centrale. La police également sur le point de démanteler ces réseaux préfére que Manon quitte la ville avec sa fillette de 4 ans avant d'être la prochaine victime. Mais pas dans sa famille où elle serait retrouvée facilement et assassinée à son tour.



Elle décide de se réfugier à Saint-Bredan dans une maison en bord de mer trouvée par son amie Kath le Moal qui a repris la librairie de Tan Dei à son compte après le départ de Julie Cotten.

Elle s'y installe donc avec Blandine, sa petite fille. Certains habitants et commerçants ne voient pas son arrivée d'un bon oeil à cause du livre qu'elle avait écrit sur le tueur en série ayant sévi à Saint-Bredan. Livre intitulé " Le Crabe " qui malgré son succès avait contribué à une mauvaise publicité dans la région.

Les plus rageurs vont vouloir la faire payer méchamment pour la voir déguerpir au plus vite.



Mais si Manon savait qu'il y aurait bien pire que quelques habitants mesquins... Bien pire que tout ce qu'elle aurait pu imaginer ! Un soir de déprime elle décide de prendre des somnifères et de passer une bonne nuit de sommeil.

Quand elle se réveille dans un semi coma elle n'est plus chez elle et se sent comme un jouet cassé...

Un véritable cauchemar commence alors pour elle.



Le Crabe est de retour dans un suspense intenable voire insoutenable. Manon en danger face au tueur ne peut qu'aller dans son sens si elle veut survivre. Il va user sur elle de torture psychologique. Mais peut-elle ruser face à un psychopathe qui peut la tuer à tout moment ?

Personne ne se soucie de la disparition de Manon. Personne ? Pas vraiment. Le seul qui va creuser dans l'imcompréhensible est le commissaire Jean Garec parti en retraite, avec l'aide inattendue de son ancienne secrétaire.

Qui plus est Garec a un compte à régler avec le tueur...

Manon sera-t-elle assez forte pour échapper aux pinces du tueur ?



Michèle Corfdir après " Le Crabe, tome 1 " joue deux fois plus avec nos nerfs dans ce thriller encore plus terrible, plus éprouvant qu'est " Le Crabe, tome 2 : Larmes de Fond ou Le retour du Crabe ".

Le Crabe est revenu... un crabe enragé. Si vous avez envie de vivre alors ne commettez aucune infraction, ne transgressez pas ses règles sous peine d'une sanction terrible : la mort.

Sur la côte bretonne, dans le petit port de Saint-Bredan, la peur refait surface quand le corps d'une jeune artiste est retrouvé sur la grève.

Rozenn, l'amie d'enfance de la libraire de Tan Dei, Julie Cotten, a été assassinée.

De plus la victime porte sur elle un maillot en lamé couleur or complètement démodé. Maillot que portait une jeune fille disparue il y a longtemps et présumée morte noyée. Comme bien d'autres jeunes filles...

Des messages anonymes arrivent aux familles avec des objets ayant appartenu aux disparues.



En revanche ce qui est sûr maintenant c'est qu'un tueur en série est dans la nature, qu'il jubile des remous provoqués, de la détresse des familles.

Il est le maître du jeu, il joue avec ses victimes comme avec la police. Il brouille les pistes.



La libraire a promis de venger son amie. Cette jeune femme qui est veuve a vécu longtemps dans l'ombre de son mari puis dans celle de Rozenn. Des fortes personnalités qui la rassuraient mais qui écrasaient la sienne.

Au cours de l'enquête le passé rejaillit, faisant ressurgir des photos, des secrets enfouis depuis longtemps, des choses qui vont lui faire mal.

Julie veut appâter le tueur, mener sa petite enquête parallèlement à celle du commissaire Garec. Mais elle est trop naïve et elle n'a pas les épaules assez solides pour résister au Crabe, celui qui l'épie, tapi dans son rocher.



Une excellente énigme dont la clé se trouve dans le passé lors de l'été 1974. Michèle Corfdir sème le doute dans les esprits en nous faisant soupçonner tour à tour les nombreux personnages masculins de son roman.

Tous les fils inextricables ne se démêlent que quand l'héroïne tombe dans le piège du tueur. Le suspense est garanti jusqu'au bout avec un twist final inattendu.



" Les yeux pédonculés émergent du blindage et scrutent la pénombre. Une pince se risque à travers le rideau de fucus et ne détecte rien de suspect. Les pièces buccales cliquettent. Les huit pattes sont prêtes à propulser le lourd céphalo-thorax hors de son repaire.

Mais soudain, tout s'arrête à nouveau. Le crabe attend. " ( Citation page 314).



Le Crabe... S'il vous attrape il ne vous lâchera pas et vous entraînera avec lui dans les profondeurs noirâtres d'où l'on ne revient pas...