Ce livre a été pour moi le point de départ, c’est avec lui que l’envie de lire est venue.

Anne Rice à su traitée d’un peu tout ce qui m’intéresse. On débute avec l’histoire de Tony, tueur à gage, pour ensuite rencontrer un ange qui nous fait voyager dans le temps pour essayer de rétablir la vérité sur la mort d’une enfant dont les problèmes de religion de l’époque entre juifs et catholiques servent de prétexte à des jugements attifes. Un point sur lequel on a pas beaucoup évolué depuis.

Donc, une pointe de thriller au démarrage, un peu d’histoire, de fantastique voir ésotérique plus l’appui théologique on fait de cet ouvrage mon point 0.

Agréable et facile à lire, Anne Rice traite de sujets religieux avérés sans pour autant prendre partie. Elle nous mets de plus aux premières loges en écrivant son récit à la première personne pour se mettre, pour nous mettre à la place du personnage principal.

Voici donc un livre qui change des sujets pour lesquels l’auteure est connue et que je recommande.

Son titre complet étant « les chansons de Séraphin, tome 1, l’heure de l’ange », nous aurions dû avoir l honneur d’une suite, mais elle tarde a priori à venir.

Anne Rice décrit toujours aussi bien les sentiments de ses personnages et les ambiances de ses décors, on sent en particulier l'amour porté à la Nouvelle Orléans.

Le rapport à la foi du protagoniste et ses différents changements sont un peu déroutant à certains moments du récit, mais on peut concevoir qu'une rencontre angélique est suffisamment perturbante pour changer radicalement.



Le style de Rice reste agréable à lire mais le soucis principal de cette lecture me semble la gestion du rythme de l'histoire, le début traine beaucoup et finalement l'histoire principale se résume à l'entretien avec deux-trois personnages de la famille persécutée et tout est résolu.

Le résumé de la vie du personnage par l'ange, qui prend plus de la moitié du récit, permet de bien caractériser ce dernier et comprendre l'enjeu de rédemption mais tout ce qui lui arrive est tellement lourd (au sens tragique) et cliché, ça fait série-télé tire larmes : les parents alcooliques, le suicide/meurtre collectif de la famille, le mafieux italien qui prend sous son aile qu'on aide à venger des "méchants" mafieux russes, pour finalement être repéché par la CIA, vraiment ?! Ca fait beaucoup pour une seule personne .



Des chapitres de plus de 200 pages aussi c'est trop long, ne serait ce que pour le confort de lecture.



Mais vu que c'est un diptyque il faut peut être le voir comme la première partie d'un récit plus long. A voir dans la suite.

Une excellente surprise !



Bien que je n'aie pas vu qu'il s'agissait d'un tome 2, la compréhension a été facile.



Dans l'Heure des Anges, le tome précédent donc, Toby O'Dare, tueur à gages plus connu sous le Lucky le Renard est touché par la grâce divine : il st sauvé, en échange de son repentir et de ses services. Il est désormais un Enfant des Anges, et subordonné aux missions que lui donne le séraphin Malchiah.



Au début de ce second tome, L'Epreuve de l'Ange, Toby a sa première récompense suite à la réussite de sa mission précédente : retrouver la femme qu'il a aimée autrefois, et qui a eu un fils avec lui sans qu'il le sache - elle était enceinte quand il a disparu : Toby. Tiens donc ! Bref, les retrouvailles sont émouvantes, Liona et Toby s'aiment toujours et elle ne lui en veut pas. En fait, en rentrant chez lui au petit matin, l'année de ses dix-sept ans, Toby a découvert un carnage. Sa mère, devenue folle, avait massacré toute la famille, et le jour des funérailles, Toby avait préféré fuir. Puis, de rencontre en rencontre, il était devenu celui qu'il n'est plus, Lucky le Renard.



Bref, retrouvailles émouvantes mais de courte durée car l'essentiel de ce roman, ce ne sont pas les retrouvailles de la petite famille, mais la seconde mission !



Et cette fois, Toby est envoyé en Italie, à Florence au XVIème siècle, pour aider un jeune Juif, médecin, Vitale de Leone. Vitale vit dans une maison que lui prête son protecteur, le Signore Antonio, mais qui semble habitée par un dybbuck, un démon. Ce n'est pas la seule raison de la foule d'en avoir après Vitale : le fils aîné et ami de Vitale, Niccolo, est au plus mal, et il n'arrive pas à la soigner, alors la rumeur prétend qu'il est en train de le tuer. Gloups !



Sur place, Toby ne tardera pas à comprendre de quoi il retourne vraiment - et je ne vais pas spolier mais en fait c'est assez évident. L'enjeu ne se trouve pas dans la résolution des deux mystères, mais dans les choix de Toby sur comment et à quel moment révéler la vérité et puis comment résister à la tentation du démon Ankarok (je crois;-)



A son retour de mission, une autre surprise l'attend : il est suivi par un jeune homme qui vav lui sauver la vie, et se révéler être le fils d'un des hommes qu'il a liquidés : il veut savoir qui était le commanditaire et le mobile du meurtre.... Et ça on ne le saura jamais car il se trouve que Anne Rice n'a jamais (pas encore ?) écrit la suite de cette série, ce que je trouve très dommage !



Le thème est bien trouvé, le voyage dans le temps est historiquement crédible, les rebondissements sont intéressants et même les échanges entre Toby et les Anges ou le démon venu tenter de le détourner de sa mission ne sont pas trop lourds ni gnan-gnans - c'était un peu ma crainte !



Bref une très bonne surprise pour moi, qui m'a donné envie de (re)découvrir Anne Rice dont j'avais dévoré la saga des Vampires dans ma jeunesse...