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Les Reines maudites, tome 1 : Catherine d'A..

Alison Weir, dont j'avais beaucoup aimé le roman « Lady Elizabeth », s'est lancée dans un projet d'envergure avec une saga dont chaque tome met en scène une des épouses du roi Henry VIII.

Comme chaque tome est écrit du point de vue de la reine à l'honneur dans celui-ci, on se doute que certains personnages absolument antipathiques dans le tome 1 seront sans doute attachant dans le tome 2 et inversement.

Et j'ai hâte de voir comment l'auteur a réussi ce tour de force.

Par exemple, au vu de la « grande affaire » du roi, Catherine d'Aragon a une piètre opinion d'Anne Boleyn et c'est le moins qu'on puisse dire !

J'ai donc hâte de voir comment nous apparaîtra la jeune femme dans son propre tome.

J'ai aimé le courage et la détermination de Catherine malgré les épreuves.

En revanche j'ai eu du mal avec sa manière de pousser sa fille à la rébellion, préférant la voir être exécutée (et vu la folie meurtrière du roi, le risque était réel) que céder aux exigences de son père.

On assiste au délabrement des relations entre Henry et Catherine, mais aussi, à mon sens, de la santé mentale du roi.

Au fil des années, Henry supporte de moins en moins la frustration avec des réactions de plus en plus violentes.

Malgré ses 893 pages, divisées en trois parties (arrivée en Angleterre, premier mariage et veuvage dans la première partie, mariage avec Henry dans la partie 2 et enfin la dégradation des relations dans la partie 3), je ne me suis pas ennuyée une seconde et j'ai hâte de découvrir le prochain tome.

Avec Philippa Gregory, Alison Weir est un de mes auteurs d'historique favoris, ses romans étant toujours très documentés et sa plume tellement agréable et addictive.
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Les Reines maudites, tome 3 : Jeanne Seymou..

Troisième épouse du célèbre roi d'Angleterre, Henry VIII, Jane Seymour reste une reine méconnue. Voilà pourquoi je ne m'attendais pas à être aussi emportée par le récit romancé, néanmoins construit sur des sources historiques, de la vie de Jane . Cette femme discrète, la seule qui a offert au roi son plus grand désir: un héritier mâle puisqu'une femme ne pouvait régner, m'est apparue sous un jour nouveau, l'auteure ayant fait le choix de la présenter comme une femme fidèle à ses convictions religieuses, désireuse d'apporter paix et stabilité au royaume d'Angleterre en redonnant sa place à la première fille du roi, Mary, sans toutefois priver Elizabeth, la seconde enfant d'Henry, du train de vie qu'elle a toujours connu.

Un troisième tome à l'image d'une série très prometteuse dont chaque livre m'apporte un peu plus de connaissances sur une période que j'affectionne particulièrement. Alison Weir n'a pas son pareil pour faire revivre une époque et aider ses contemporains à la comprendre.
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Les Reines maudites, tome 2 : Anne Boleyn, ..

Il y a quelques mois j ai vu le film Deux Soeurs Pour Un Roi. Il m a assez plu (étant une nullité crasse en histoire/culture générale j'ai découvert, ou redecouvert peut-être vu ma mémoire trouée, l histoire des sœurs Boleyn avec ce film... ) et mon mari m a fait la surprise de m'offrir plus tard le présent roman "Anne Boleyn" , qui est en fait le tome 2 de la série "les reines maudites" ( je viens de le découvrir en lisant à l instant la postface de l'ouvrage... ).



Bref !



Tout d abord dès les premières pages j ai été surprise de constater que la présentation des faits (rôle/ personnalité des deux soeurs, etc ) diffère grandement de la version proposée dans le film cité plus haut.

Compte tenu des arguments développés en postface, même si les archives historiques semblent plus que minces, on peut supposer que l autrice, Alison Weir, a tâché d être aussi fidèle que possible à ce que laissent imaginer les quelques traces concrètes.



Concernant la lecture en elle-même je dois dire que c est un livre qui se lit très facilement (même si cela n a rien à voir j ai parfois eu l impression de lire une romance, au sens "genre littéraire", dans la mesure où le style est très fluide et le propos très centré autour d' une relation d attraction/séduction/etc)(... Enfin toute proportion gardée quand j évoque le style des "romances" hein ... mais bon, c est juste pour dire que concernant le ressenti au cours de la lecture on est plus proche de ce genre littéraire que d une biographie dense et archi sérieuse comme L allée du roi de Françoise Chandernagor par exemple).



Si la première et la troisième parties sont passées assez vite je dois dire cependant que la deuxième partie (évoquant les six années où Anne fait languir le roi en attendant d avoir la couronne sur la tête) nous fait vivre en temps réel la loooongue attente .



J ai beaucoup apprécié que le livre s achève par une postface qui explique clairement pourquoi l autrice a choisi d appuyer telle ou telle thèse en fonction des archives à sa disposition .



Ce fut une lecture plaisante ET instructive.



(Mention spéciale à la très belle couverture des éditions Haute Ville)(qui n' est pas celle que je vois ici sur la fiche )



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Les Reines maudites, tome 2 : Anne Boleyn, ..

🏵️"Je suis au comble du bonheur !"



Anne Boleyn, la charismatique seconde épouse d'Henri 8, première épouse qu'il condamna à mort. Qui était-elle, cette Boleyn qui a poussé le roi à réformer l'église d'Angleterre ?



Après avoir vu ses fiançailles avec l'homme qu'elle aime rompues, Anne n'apprécie guère les avances d'Henri, qui l'a remarquée à sa cour pour son charisme et son intelligence. Cependant, muée par son ambition, elle cède sans pour autant s'offrir à lui, le manipulant à sa guise jusqu'à atteindre le trône. La descente aux enfers commence...



J'ai adoré cette lecture, comme tout ce que j'ai pu lire de Weir. L'ambiance est toujours aussi bien rendue, encore plus dans ce tome où la tension constante dans laquelle vit Anne est étouffante. J'ai aimé suivre Anne, véritable personnage en avance sur son temps sur bien des sujets, tout en craignant le moment de sa chute inévitable.



Weir a réussi le pari de me faire détester Catherine d'Aragon, à me transmettre la colère d'Anne à son endroit. Et c'est fort, parce que je la soutenais dans le premier tome. La transition entre la loyauté et la haine est parfaitement romancée.



J'ai eu énormément de peine pour Anne. Sa vie semble n'avoir été qu'une longue série de déception et de peines: rejetée, désirée à outrance, poussée par sa famille à intriguer puis abandonnée pour une maîtresse, calomniée... Quelle horreur que d'être reine !



Sa relation avec Henri m'a mise très mal à l'aise. Autant j'aimais plus ou moins le Henri de Catherine, autant là il m'a révulsée. Indécis et pleurnichard, il la fait vivre dans une tension constante et terrible.



Je ne ressors pas déçue de ma lecture ! Et j'ai hâte de découvrir le tome suivant sur Jane Seymour!
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Les Reines maudites, tome 1 : Catherine d'A..

👑"Je ne répondrai à aucun autre titre que celui de reine."



Direction l'Angleterre du 16ieme siècle avec le premier tome de la saga Les reines maudites qui nous raconte le destin de Catherine d'Aragon.



Fraîchement arrivée en Angleterre, Catherine est mariée à Arthur Tudor, vite emporté par la tuberculose. On songe alors à la remarier à Henri, son frère cadet. Devenue reine d'Angleterre, Catherine passe d'années de bonheur à une terrible chute aux enfers dans laquelle une nouvelle venue, Anne Boleyn, la précipite sans pitié.



J'ai adoré. Autant j'avais peur du nombre de pages (897 tout de même), autant ma lecture a été un délice.



De toutes les femmes d'Henri 8, Catherine d'Aragon est celle qui me touchait le moins. Pour moi, elle était la pauvre reine répudiée pour une autre, la reine pieuse, entêtée à garder son titre. Dans ce livre, je l'ai redécouverte.



Quelle vie que celle de Catherine ! Et quelle femme que celle présentée par Weir.

Forte, indulgente, courageuse, volontaire, elle est un modèle de sagesse et de patience, pourtant fort peu récompensée par la vie. Sa dévotion et son amour pour Henri, qui pourtant la rejette et l'humilie sans pitié, sont touchants et force l'admiration.



Catherine est une héroïne fantastique, qui n'a rien à envier aux futures femmes de son mari.



Sa lutte pour garder son titre de reine et pour les droits de sa fille Marie (qui deviendra ensuite l'une des plus grandes reines d'Angleterre) se suit avec avidité, tant les rebondissements de l'affaire du roi sont nombreux et passionnants.



L'écriture de Weir est fluide sans tomber dans le facile, retranscrit bien l'ambiance et les mœurs de l'époque. On ne tombe jamais dans le pathos: tout est traité avec une grande justesse, comme un témoignage traversant les âges.
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Les Reines maudites, tome 1 : Catherine d'A..

J'ai lu La princesse d'Aragon de Philippa Gregory en 2023 et le tome 2 de la série Les reines maudites d'Alison Weir consacré à Anne Boleyn en janvier de cette année. le tome 1 consacré à Catherine d'Aragon étant disponible à la bibliothèque, j'ai décidé de voir si une autre romancière anglaise pouvait avoir un point de vue plus favorable sur la première épouse d'Henri VIII d'Angleterre.



Philippa Gregory avait écrit La Princesse d'Aragon après le succès de son livre consacré aux soeurs Boleyn. Elle donnait beaucoup d'importance à sa jeunesse andalouse et son premier mariage avec Arthur, frère ainé du futur Henri VIII alors âgé de 15 ans. Elle y décrivait les jeunes époux ayant consommé le mariage, alors que ce point n'est nullement attesté. Alison Weir, dans la postface, dit que "les historiens ont la quasi-certitude que le mariage de Catherine avec le prince Arthur n'a jamais été consommé et qu'Arthur est mort de la tuberculose." Alors qu'un mariage princier à l'époque était déclaré "consommé" dès que les deux époux avaient été mis au lit en présence de de nombreux témoins. C'est sur la virginité de Catherine que repose toutes la controverse qui devait aboutir à l'annulation du mariage proclamée par Henri VIII vingt ans après et la naissance de nombreux enfants, dont une seule - Mary - avait survécu.



Si Alison Weir prétend faire le portrait d'une "femme indomptable, courageuse et fidèle à ses principes", elle la montre bien plus souvent en larmes et follement amoureuse de son second mari, jusqu'à sa mort. Sous sa plume, Catherine d'Aragon n'est qu'une idiote sentimentale, aveuglée par la "beauté" d'Henri VIII. Elle semble persuadée qu'il est faible et manipulé par ses conseillers et Anne Boleyn.



Exemples :

p. 471 "Henri était un bel homme, athlétique et puissant. de surcroît, il était le roi. Tout cela le rendait irrésistible. Beaucoup de femmes auraient été prêtes à se donner à lui sans hésitation."

p. 546 "Elle contempla avec émotion ce bel homme de trente-six ans, dans la force de l'âge. Il était son mari - quoi que l'on pût en dire. A présent qu'elle craignait de le perdre, elle le trouvait plus séduisant que jamais. Il lui appartenait et elle ne laisserait aucun mortel les séparer. Elle s'en fit la promesse à l'instant."

p. 715 "Il avait eu récemment quarante ans, l'âge de la maturité pour un homme, ce qui rendait encore plus cruelle pour lui l'absence d'un héritier mâle et ne l'incitait pas au pardon. Mais elle ne parvenait pas à cesser de l'aimer. C'était encore un très bel homme, impressionnant et majestueux. Chaque fois qu'elle le regardait, alors même qu'il lui reprochait son obstination avec une expression dure et accusatrice, elle était frappée par sa beauté et regrettait le temps de leur intimité."

p. 763 "Catherine ne dormait toujours pas, car elle songeait à Henri. Au fond, ce n'était pas un mauvais homme. Tout cela, c'était la faute de cette Anne Boleyn, qui faisait de lui un être méchant et pervers."





















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Les Reines maudites, tome 2 : Anne Boleyn, ..

Henri VIII et ses six épouses ont toujours fasciné les historien.ne.s et écrivain.e.s anglais.es. Le cinéma et la télévision se sont également largement inspirés de cette page d'histoire, capitale pour l'histoire d'Angleterre. De nombreuses zones d'ombre demeurent, même après cinq siècles dans lesquelles s'engouffrent les romanciers pour donner à l'histoire des relents de saga de fantasy pour passionner un nouveau public.

Avec Anne Boleyn, l'obsession d'un roi, Alison Weir a adopté un point de vue féministe, montrant une Anne Boleyn intelligente et ambitieuse, bien décidée à se faire une place dans un monde d'homme.
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Les Reines maudites, tome 2 : Anne Boleyn, ..

Printemps 1522, Anne Boleyn arrive à la Cour de France après plusieurs années en tant que dame de compagnie à celle des Pays-Bas. Tandis qu'elle accompagne Marie Tudor puis Marguerite de Navarre, de charmants courtisans croisent sa route et sont prêts à voler son coeur. Mais ce dernier a déjà été pris par un homme dont on l'a séparée alors qu'elle l'aimait. Bien décidée à ne plus jamais souffrir pour un homme et à protéger sa vertu le plus longtemps possible, ses dons de séductrice l'aident à les tenir à distance. Mais l'un d'entre eux, le roi Henri VIII, n'en a que faire de ce jeu et voit en Anne la femme de sa vie. Pris d'un véritable coup de foudre pour celle qui représente selon lui la perfection et l'espoir d'un futur héritier au trône, il n'hésite pas à lui faire des avances et à répudier sa femme, la reine Catherine. Portée par son ambition, Anne finit par céder après de longs mois tout en refusant le statut de maîtresse. Elle sera reine ou rien. Mais jouer ce jeu dangereux avec le roi pourrait bien la mener à sa perte ...







Si vous connaissez l'Histoire avec un grand H vous savez de quelle manière Anne termine sa vie et ce n'est pas très gai, mais j'ai aimé en découvrir plus sur cette femme qui a souvent eu le mauvais rôle dans les manuels d'histoire, les romans et les films. L'autrice qui s'est autant documenté (si ce n'est plus) pour ce tome deux nous offre une vision nouvelle de celle qui a été considérée comme la traitresse qui a brisé le couple royal. On s'intéresse à sa vie de jeune adulte, à ses premiers amours et à ses choix de vie (le fait de vouloir conserver sa virginité le plus longtemps possible par exemple). Même si certains de ses choix sont évidemment critiquables il faut rappeler que c'était un autre temps, d'autres manières de vivre et de penser et qu'elle a tout de même su faire face avec la tête haute aux attaques, aux horreurs racontées à son sujet (quasiment toutes fausses) et à la haine du peuple. J'ai donc apprécié découvrir une femme cultivée et fière de ses convictions qui s'est impliquée dans la réforme de l'Eglise, l'éducation des femmes à la Cour et le développement des arts et des lettres alors qu'elle aurait pu se contenter de "profiter" de sa situation de reine. Ce côté femme de pouvoir qui veut fonder sa dynastie sur un chemin semé d'embûches ravira tous les amateurs de romans historiques désireux d'en savoir plus sur la deuxième reine maudite 👑







La seule chose que l'on pourrait reprocher à ce roman mais que je ne ferai pas est la présence de certaines longueurs qu'elle a réellement vécu dans sa vie et notamment toutes ces années durant lesquelles Henri lui faisait la cour et où elle l'envoyait promener. Ces longueurs ayant existé dans sa vie, on ne peut donc pas les retirer du récit ! 
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