Alors que la série originale connaît une interminable traversée du désert, cette version dérivée "saga" donne un coup de fouet à la légende de Thorgal.



Quand les successeurs de Van Hamme et Rosinski se voient imposer le vertigineux exercice d’équilibriste de faire perdurer la chronologie du récit, ceux qui ont l'honneur de donner un second souffle à Thorgal sont autorisés à remonter le temps.



Ça colle parfaitement à l'univers, les dessins sont magnifiques, et je me suis laissé embarquer dans le voyage.



Moi, qui suis devenu un fidèle lecteur de bibliothèque et un piètre acheteur, je confesse que les deux premiers tomes de Thorgal Saga trônent fièrement dans ma collection des incontournables.

Du retour du pays Qa, Thorgal et sa famille se perdent dans les territoires nord américains. La bas deux peuples se font la guerre et ont invoqué de terribles démons afin de résoudre leur conflit. Mais selon la légende, le Wendigo mangeur d'homme, ne pourra être vaincu que grâce à une flèche de l'arbre de vie tiré par un viking.



Ce deuxième tome de la nouvelle série dérivée de Thorgal à vraiment tous les ingrédients pour une faire une histoire parfaite.

Cette fois les manettes sont laissés à Corentin Rouge et Fred Duval, et ils vont réussir comme leur prédécesseur, un opus riche en aventure.

Thorgal se lance dans cette quête contre le Wendigo pour sauver Aaricia. A travers son œil extérieur, et pacifiste, on voit combien les luttes intestines entre des peuples qui devraient être amis sont vaines et délétères, mais malheureusement irreconciliables. Le ton est juste, le dosage entre aventure, combats et des moments plus contemplatifs est parfaitement dosé.

Le dessin est splendide. Cette ligne claire réaliste ne dénature absolument ce héros mythique qui a traversé les décennies. Tant le trait des visages, dont les expressions ont un réalisme incroyable, que les décors à couper le souffle, nous font voyager. J'adore que le récit soit parsemé de ces grandes cases, sans texte ou presque, qui nous font prendre une grande bouffée de cet air froid et pur de Terre-Neuve!

Une BD de toute beauté...



Où Thorgal fait un passage en Amérique.



Si je n'ai pas accroché aux dialogues, j'ai aimé le trait de Corentin Rouge, la composition, le découpage... D'une grande maîtrise graphique.



Les scènes dans l'Arbre de Vie laissent rêveur, évoquant pour moi l'univers de Star Wars, en particulier l'habitat des ewok ou le jeu Jedi : Fallen Order.



C'est donc une BD moderne, qui innove aussi, réinventant par exemple l'iconographie amérindienne et viking, ou encore celle de la chute...



Enfin, on apprécie les pleines pages et autres ingéniosités, permises par le grand format franco-belge.



Un plaisir pour les yeux.

Second album de cette série hommage à Thorgal, cette histoire pourrait s'insérer sans problème dans la chronologie de la série principale mais peut également se lire de façon indépendante. Cette fois, le guerrier viking se retrouve sur les côtes de l'Amérique du Nord où il va faire la rencontre des peuples amérindiens et de leurs légendes. Afin de sauver sa femme empoisonnée, il va se mêler à une guerre entre tribus et devra combattre le Wendigo, un monstre ravageant tout sur son passage.



L'histoire n'est qu'un prétexte pour mêler les univers vikings et amérindiens, mais elle le fait plutôt bien et nous propose une aventure bien rythmée et dépaysante, dans la pure tradition du genre (rappelant bien sûr Conan), sublimée par un dessin fidèle à l'oeuvre originale. Si vous aimez Thorgal, foncez. Si vous ne connaissez pas, cette histoire est une porte d'entrée très divertissante.

Le principe même de Thorgal Saga, c’est de proposer à des scénaristes et dessinateurs de renom de faire une incursion dans le monde de Thorgal, en apportant leur pierre à cet édifice probablement unique dans le monde de la bande-dessinée. Les albums, de grand format, avec des récits plutôt longs – 100 à 150 pages -, sont également très beaux. Pour ce deuxième opus, nous l’avons signalé, ce sont Corentin Rouge et Fred Duval qui s’y collent.



Ils semblent se couler dans l’univers de Thorgal avec une grande facilité. Le récit donne l’impression d’un grand classicisme : en fait, c’est du Thorgal dans le texte, tout simplement ! On retrouve sans difficulté les marqueurs habituels de la série. C’est donc bien carré, propre, efficace.



Moins noir, moins torturé, que le premier tome de Thorgal Saga, la proposition est tout à fait intéressante. Il y a également un joli twist vers la fin, pour lequel un petit indice est donné au démarrage du récit – je ne spoilerai pas davantage -, qui, lui aussi, s’inscrit parfaitement dans cette série mythique. Bravo aux auteurs pour ce beau travail !



En forme de clin d’oeil au passage, on découvre qu’Aaricia est enceinte ; elle porte donc déjà Louve lors de cet épisode.



Alors, êtes-vous prêt à venir combattre le Wendigo, ce démon cornu invoqué par ceux des arbres dans leur lutte contre ceux des eaux ? Si vous répondez par l’affirmative, alors armez-vous, et, surtout, emplissez votre cœur de courage et fougue, mais laissez également un petit peu de place pour l’empathie…
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2ème album d'une série qui propose à des auteurs d'aujourd'hui de plonger dans l'univers de Thorgal, le Wendigo renvoie le lecteur au Cycle de Qâ, celui des albums 9 à 13. Les fans de l'enfant des étoiles ne seront pas perdus, les autres non plus. On peut en effet lire ce récit complet en un volume sans se référer aux autres albums.

Sur les terres neuves où une étrange tempête a conduit Thorgal, deux peuples voisins s'affrontent. La nature qui les accueille - magnifique au demeurant - a pourtant de quoi nourrir et le peuple de l'eau, et celui des arbres. Alors, pourquoi cette lutte entre eux, une lutte qui semble aussi le dessein des Dieux ?

La nature est la grande vedette de cet album au graphisme prenant et réussi. L'histoire aussi nous tient en haleine avec force surprises et rebondissements. Le découpage varié et les planches superbes renforcent cet impact inspiré du cinéma. Le gaufrier évolue au fil des éléments que nous traversons, des combats livrés et des secrets partagés. Les plans américains sur les regards et visages, les double-pages en pleine immersion, tout fonctionne et forme un magnifique album. Et si les colères des dieux étaient celles de la nature soumise à l'homme et ses luttes incessantes ? Avec le Wendigo l'heroic fantasy plonge, mord et glisse sur les rives du western écologique.

Cet album est un bijou, tant au niveau des graphismes que du scénario : il fait vibrer !

On retrouve la mythologie d’origine (qui manque dans les derniers albums, on va pas se mentir) et ca fait du bien !

En prime, il peut presque se lire sans trop connaître la saga.

L’album a un goût de reviens-y, mais c’est normalement un one-shot... bien dommage...

Corentin Rouge s’approprie la création de Rosiński et Van Hamme le temps d’un album, avec la complicité du scénariste de « Renaissance », Fred Duval. Un coup de maître
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