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Critiques de Anlor (192)
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Les innocents coupables - Intégrale

Quelque part dans la campagne française enneigée, 1912. Alors qu'il tente de s'enfuir des Marronniers, Franc-Cœur est très vite rattrapé par une horde de chiens lancée à ses trousses. Aussitôt le directeur l'avertit qu'il sera enfermé au quartier disciplinaire. Car, visiblement, des Marronniers, l'on ne s'évade pas si l'on veut s'éviter des ennuis... C'est par ces mots que le gardien accueille les derniers arrivants. Parmi eux, quatre garçons : Honoré, Adrien, Miguel et Jean. Tous coupables de vols, coups et blessures, insultes à l'encontre de la maréchaussée ou encore de mœurs dépravées. Aussi l'état a-t-il choisi de les placer aux Marronniers, dans le but de les extraire de leur environnement néfaste. Et si certains de ces gamins pensent qu'ici ils pourront apprendre un métier et y trouver une famille, ils vont vite se rendre compte qu'il n'en est rien. De par leur statut de "bleus", les quatre gamins sont placés sous la tutelle de Gourdin, un homme sadique et violent. S'ils veulent s'en sortir, ils n'ont d'autre choix que de rester unis...



"Les Marronniers", c'est ici qu'ont été placés Honoré, Adrien, Miguel et Jean, parmi tant d'autres gamins comme eux. Responsables de méfaits, c'est dans les murs de ce véritable bagne pour enfants qu'ils vont devoir apprendre à obéir mais aussi qu'ils vont subir mauvais traitements et tâches ingrates dans des conditions de vie minimales. Si ces bagnes ont existé, ils seront fermé après la guerre pour cause de résultat non probants. Au cœur de cette intégrale, qui regroupe les trois albums, l'on suit ainsi le destin de ces quatre gamins si attachants qui vont tout faire pour s'évader des Marronniers et retrouver leur vie d'avant. Rythmé, dynamique et aux dialogues pimentés, cet album se révèle particulièrement maîtrisé, de par le contexte social et le panel de personnages. Graphiquement, Anlor, de par son trait à la fois élégant et dynamique et sa palette de couleurs riche, réussit parfaitement à retranscrire les émotions.

Une intégrale originale et efficace !
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A coucher dehors, tome 1

De bon matin, des employés de France Telecom se rendent sur les quais de Seine afin d'enlever la dernière cabine téléphonique de Paris. Or, ils se rendent compte que celle-ci sert de lieu de culte aux SDF qui ont élu domicile non loin de là. Réveillé par le bruit intempestif des machines, Amédée s'en va aussitôt engueuler les employés. Ces derniers, intimidés par Amédée, bientôt rejoint par Prie-Dieu et La Merguez, appellent la police. Celle-ci aura à peine le temps d'emmener les trois lascars au commissariat que surgit d'on ne sait où un notaire. Il a une grande nouvelle à annoncer à Jean-Pierre Rousseau, alias Amédée : sa tata Adélaïde, tout juste décédée, lui laisse sa maison en héritage. Pour pouvoir en bénéficier, il n'a que 15 minutes pour se présenter devant un notaire concurrent avant que celle-ci ne soit mise en vente. Arrivés à temps, Amédée, Prie-Dieu et La Merguez sont heureux : ils vont avoir un toit sur la tête. Une maison de banlieue certes un peu vieillotte mais qui fera facilement l'affaire. Seul hic : le notaire l'informe qu'en contrepartie de cette demeure, il devra s'occuper de Nicolas, le fils trisomique de tata Adélaïde…



Trois SDF et un trisomique, on ne pouvait faire plus atypique comme héros de bande dessinée… Amédée, Prie-Dieu et La Merguez vont se retrouver en charge de Nicolas, un jeune garçon différent mais ô combien touchant, fasciné par l'espace et notamment par le premier vol de Youri Gagarine. C'est avec gentillesse et compassion qu'il sera accueilli par les trois SDF. Évidemment, cela ne va pas être si simple pour ce nouveau quatuor… Aurélien Ducoudray nous propose un scénario touchant et plein d'humanité. Ce premier volet d'un dyptique met en scène une galerie de personnages haute en couleurs et qui n'a pas sa langue dans sa poche, notamment Amédée qui va, bien malgré lui, se prendre d'affection pour Nicolas. Un premier volet vivant, aux moult rebondissements et aux dialogues fleuris. Graphiquement, l'auteur s'est de nouveau entouré d'Anlor, déjà aux pinceaux dans Amère Russie. La jeune femme nous offre une fois encore de magnifiques planches : un trait détaillé et précis, des visages expressifs, une palette de couleur vive, des cadrages variés et une mise en page dynamique.
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Amère Russie - Intégrale

Fin des années 80, en Russie. Malgré la promesse qu'il lui avait faite de ne plus bouger, son mari vient de lui annoncer qu'il était muté à la frontière de l'Ouzbékistan. Aussitôt, Ekaterina s'inquiète pour son fils, Volodia, qui venait tout juste de se faire des amis. Il est clair qu'elle ne compte pas suivre son mari...

Des années plus tard, Volodia effectue son service militaire dans l'armée tchétchène. Sa mère vit pauvrement, vendant ici et là des DVD piratés dans les bouches du métro, en compagnie de son adorable chien, Milyi. N'ayant plus de nouvelles de son fils depuis des semaines, elle se rend à l'accueil de sa base militaire, munie de quelques photos du fiston, pour avoir des informations. Malheureusement, personne ne semble au courant de l'affectation des militaires. Un soir, son ivrogne de mari tente de rentrer chez elle mais elle lui referme la porte au nez. Entretemps, celui-ci a eu le temps de glisser dans le collier du chien un papier sur lequel figure la liste des soldats prisonniers en Tchétchénie. Volodia en fait partie. Le lendemain, elle va voir un ancien reporter de guerre qui lui apprend que Bassaïev, un chef tchétchène, propose de libérer des soldats russes si leurs mères venaient les chercher. Ni une ni deux, Ekaterina entreprend le voyage, direction Grozny...



Aurélien Ducoudray nous offre un album bouleversant dans lequel il dépeint le parcours ô combien chaotique de cette mère prête à tout pour retrouver son fils fait prisonnier. Dans Grozny en ruines et miséreuse, soumise aux bombardements et aux tirs des militaires, un semblant de vie tente de s'installer. Ekaterina fera la connaissance d'une population vulnérable mais qui tente de faire front. L'auteur alterne les situations dramatiques et parfois absurdes et des moments plus légers, notamment les facéties du chien Milyi ou les gamins qui se battent pour une Nintendo. Aucun parti pris de la part de Nicolas Ducoudray, il décrit la guerre telle qu'on pourrait se l'imaginer, autant que faire se peut. Russes et Tchétchènes sont dans le même panier. Le trait semi-réaliste et expressif d'Anlor est d'une incroyable précision, chaque planche est détaillée. Les scènes sont finement travaillées, la mise en page dynamique et les couleurs lumineuses.

Un dyptique émouvant et original, un beau portrait de femme...
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Camp Poutine, tome 1

Un camp d'entrainement pour les vacances en Russie où les enfants apprennent la discipline et le maniement des armes. Une compétition est organisée et l'heureux gagnant pourra rencontrer Vladimir Poutine.

On pourrait croire à une histoire inventée. Certains enfants sont très jeunes et la propagande à l'égard de l'Europe, de l'Ukraine et de la Tchétchénie est rude. Daesh est aussi leur cible.

Pourtant ces camps où on apprend aux enfants à défendre leur patrie existent. On les appelle les camps des patriotes.

Dans cette BD, on joue avec leur peurs, on aiguise leur méfiance et leur rivalité. On devrait plutôt les ouvrir aux autres cultures.



Un premier tome intéressant, la suite est prometteuse. Les personnages bien dessinés, leurs caractères bien trempés et l'intrigue ne manque pas d'élan. Je remercie Babelio et les Éditions Grand Angle pour cette BD
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A coucher dehors, tome 1

Prie-Dieu, l'Amédée et la Merguez ou l'art de passer de SDF blasés à joyeux propriétaires terriens.



Il aura suffi d'un héritage inattendu assorti d'une procédure de tutelle tout aussi surprenante pour investir les lieux. Un pavillon en banlieue, le loto sans les boules (ils ont déjà donné) pour ces laissés-pour-compte.



Original, sensible, drolatique et émouvant, cet À Coucher Dehors se pare de superbes atours afin de titiller un spectre d'émotions considérable.

En effet, traiter de la trisomie 21 aurait pu être casse-gueule.

Anlor et Ducoudray ne versent jamais dans la caricature ni les bons sentiments mais parviennent à dérouler un scénar' sur le fil du rasoir, oscillant toujours entre humour et tragédie sans avoir l'air d'y toucher.

À la finesse, l'effervescence et l'élégance du trait vient donc se greffer une histoire inaccoutumée qui possède le bon goût de séduire sans jamais franchir la ligne rouge du mauvais goût.



Vraiment hâte de découvrir la suite et fin !
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Amère Russie, tome 1 : Les Amazones de Bassaïev

Une mère russe n'a plus de nouvelles de son fils, Volodia, un militaire parti en guerre en Tchétchénie. Elle décide de partir à la recherche de celui-ci après avoir entendu une rumeur qui permettra de le retrouver... pour cela, il faudrait aller en Tchétchénie voir le général Bassaiev.

Un voyage qui ne sera pas de tout repos, elle rencontrera d'autres personnes, il y a du danger. Aurélien Ducoudray et Anlor réussissent à faire une bande dessinée prenante avec un conflit que je ne connais qu'en surface. Il y a un peu de légèreté avec ce chien qui ne manque pas de provocation. Mais il y a aussi des soldats, des chars, des fusils... et de la haine entre les deux peuples. Le sujet n'est pas facile mais l'histoire est très vivante, on est aux côtés de cette mère russe touchante, cet amour maternelle est ce qu'il l'aide à tenir. Reste à lire le second tome pour savoir ce que devient cette petite maman...
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Camp Poutine, tome 1

La Russie est menacée de toutes parts. Européens, Ukrainiens, Géorgiens, Abkhazes, Tchétchènes, Daesh (et tous les musulmans) veulent la mort et la division de la Russie ! Ces traitres d’Ukrainiens, d’Abkhazes, de Géorgiens, de Tchétchènes semblent avoir oublié qu’ils sont Russes et doivent le rester bon gré mal gré… Voilà ce qu’on enseigne aux enfants et adolescents qui débarquent durant les vacances dans le camp Poutine. Poutine ? Vous avez dit « Poutine » ? Non ! Rien à voir avec la poutine de nos amis Canadiens ! Poutine ! Vladimir Vladimirovitch Poutine, président de la Fédération de Russie, LE modèle pour tous ces jeunes, dont Katyusha, fervente admiratrice du héros que bien des Russes vénèrent. Mais que fait-elle là ? N’a-t-elle pas déjà remporté le camp l’année dernière ? Au grand dam d’Anton, fils du commandant Ryabkhov qui participait aussi et qui a été battu par cette… Cette… Cette Ukrainienne ! Le président Poutine a une maison à une trentaine de kilomètres. Le vainqueur aura le privilège de le rencontrer, et qui sait, de faire un selfie avec lui ! Wow ! Voilà pourquoi Katyusha est là ! Bien qu’ayant remporté l’affaire l’année dernière, suite à un empêchement, le président Poutine n’a pu la recevoir. C’est dans l’espoir d’enfin le rencontrer qu’elle se représente cette année dans ce camp qui est tout sauf un camp de vacances… Et gageons qu’Anton, nommé bras-droit par son père, fera tout pour lui pourrir la vie…



Critique :



Auréline Decoudray rend très bien cette atmosphère de vénération qui existe parmi de larges pans de la population russe pour qui Poutine est le sauveur, l’homme qui va redonner à la Russie toute sa puissance et qui va recréer la Grande Russie en ramenant de gré ou de force dans le troupeau les brebis égarées. C’est sur cette base là que ce camp de vacances-survie est organisé sans que jamais Poutine ne pointe le bout de son nez… Mais l’aventure ne fait que commencer !

L’idéalisme de ces enfants et adolescents devient peu à peu du fanatisme et le commandant du camp se charge de les transformer rapidement en soldats. Mais qui est ce commandant qui aurait été grièvement blessé en Afghanistan ?

L’histoire est bien plus complexe qu’une simple histoire d’endoctrinement. C’est aussi une question d’amitié. Certains sauront-ils résister à la sauvagerie de la meute qui avale sans réfléchir des slogans et des consignes criminelles ?



Le dessin d’Anlor est magnifique d’autant qu’elle réussit parfaitement sa mise en couleurs pour donner un aspect « camp de vacances » à cette aventure.



Vivement la suite !

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Amère Russie, tome 1 : Les Amazones de Bassaïev

Russie des années 90: ce fut le choc mondial de la chute de URSS, une déflagration telle que l'économie russe suivit le même chemin en explosant en vol, avec une inflation catastrophique pour la population.

Avec le déclin de l'ennemi ancestral, la Tchétchénie va entamer pendant de longues années de guerre, la libération de son territoire de la tutelle russe: feu et sang pour tous, jeunes soldats russes compris, dans un conflit interminable.



Le décor est posé: la babouchka qui survit en vendant ses DVD dans le métro moscovite est le produit de ces années de misère du peuple russe. Et le secret de la disparition de son fils soldat est bien aussi le reflet de la paranoïa de gouvernance étatique. Le road trip enneigé qu'elle entreprend pour le retrouver, accompagnée d'un chien improbable, lui fait prendre tous les risques mais crée aussi des situations comico-tragiques savoureuses, du rythme et de l'action.



Cette bande dessinée est un beau travail de crayons et de textes, remettant à l'avant de la scène le quotidien des populations, avec l'opportunisme de chacun pour survivre, les combats et leurs bombardements, le monde parallèle de la résistance tchétchène.

Le trait est précis, très travaillé, joliment colorisé, les personnages ont des "gueules" et la part réservée aux femmes, combattantes ou civiles, est privilégiée, montrant aussi bien l'entraide que le courage.



Un premier tome qui donne très envie de retrouver les aventures de Ekaterina Kitaev lors de la sortie du tome 2 en juin.
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Amère Russie, tome 1 : Les Amazones de Bassaïev

C’est l’histoire d’une mère russe dont le fils, au service militaire, a disparu dans le guerre en Tchétchénie. Elle décide alors de partir à sa recherche en zone de guerre.

Je ne suis pas vraiment fan du dessin, les illustrations sont trop chargées de détails inutiles qui alourdissent la planche et les couleurs sont assez ternes et pas toujours judicieuses. Personnellement, je suis partisan de l’usage des aplats qui narrativement et pour la clarté de lecture sont plus francs et plus impactants, que les tons nuancés, de dégradés et d’imitation d’aquarelle qui engluent les illustrations dans une uniformité monotone. Malgré ça, le trait est dynamique et les paysages sont particulièrement bien soignés. Peut-être qu’en version noir et blanc, j’aurais plus accroché.

L’histoire est assez haletante, on s’attache à cette mère courage, bien qu’un peu trop caricaturale, dans sa volonté naïve, mais l’aventure nous embarque, dans l’angoisse de la guerre et de l’insécurité, et le courage des différents personnages.

Cette bande dessinée se laisse lire avec plaisir, même si ce n’est pas un genre que j’affectionne.
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A coucher dehors, tome 1

La première page s’ouvre sur une photo de Lino Ventura et de sa fondation Perce Neige. Ah oui, tiens on en entend plus parler… A lecture de ce roman graphique on sent bien la présence de Lino de par son thème.

3 amis clochards dont l’un devient l’héritier de la maison de sa tante. Une seule condition : qu’il s’occupe du fils trisomique. Ce dernier, Nicolas, ne rêve que d’une chose : devenir cosmonaute pour s’envoler dans l’espace. Comment gérer ? Ce qui apportera des situations drôles et humaines. Un dessin fourni et coloré. J’ai adoré.

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A coucher dehors, tome 1

une BD inclusive pourrait dire certains; enfin ceux qui ne fréquentent que de loin les gens ordinaires, les laisser pour compte, les différents.

Dans ce premier tome, trois SDF sont mis en demeure de rendre aux PTTla dernière cabine téléphonique de Paris, lieu de culte pour nos comparses. Dans le même temps, l’un d’eux devient propriétaire d’une demeure et tuteur d’un garçon porteur du syndrome de Down, féru d’espace et de Gagarine.

Des aventures et mésaventures s’enchaînent au fil des pages avec humour et bienveillance.

on suivra la suite dans un autre tome
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À coucher dehors, tome 2

L’histoire continue avec nos trois joyeux drills et Nicolas qui rêve toujours de partir dans les étoiles. Si Amédée s’occupe mal du fils de sa tante, il ne sera plus son tuteur et perdra la maison. Un retournement de situation inattendu et sympathique. Histoire en 2 tomes qui fait du bien. Dans la lignée des « Les Vieux Fourneaux » de Wilfrid Lupano.



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Amère Russie, tome 1 : Les Amazones de Bassaïev

Années 1990 , l'empire soviétique se disloque , la Tchétchénie affirme son statut de République et les jeunes soldats russes partent au front .



Une" petite mère", Ekaterina Kitaev , vit de la vente de DVD pirates dans les couloirs du métro, elle n'a aucune nouvelle de son fils Volodia envoyé combattre les rebelles tchétchènes, lorsqu'elle apprend par une coupure de journal qu'il a été fait prisonnier et n'écoutant que son coeur de mère, elle part avec sa petite chienne rencontrer le chef Bassaïev pour faire libérer son garçon .



Voyage improbable où elle est recueillie par des femmes tchétchènes, dont les plus jeunes sont des combattantes, surnommées les Amazones .



Beaux portraits de ces mères-courage, de ces femmes qui se battent pour leur pays, belles gueules de rebelles, aussi féroces que les soldats russes, la violence et la cruauté sont de tous les bords .



Tout ceci est très bien rendu par la plume de la dessinatrice, Anlor, et la force du récit d'Aurélien Ducoudray , alternant des moments cocasses avec les pires scènes de guerre ou de torture .

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Camp Poutine, tome 1

En ce moment, je dévore les bandes dessinées. A la bibliothèque numérique, j'ai emprunté : Camp Poutine, tome 1 d'Aurélien Ducoudray

Un seul jeu, une seule règle : défendre les intérêts de la Russie.

Chaque été, des enfants de toute la Russie viennent en séjour au camp Poutine.

Au programme, vie en groupe et activités militaires, dans le seul but de les entraîner à devenir de vrais défenseurs de la grande Russie contre ses ennemis de toutes parts : Européens, Tchétchène, Ukrainiens, mais surtout les armées de Daesh.

Pour Katyusha, jeune fille un peu secrète, c'est le deuxième passage par le camp. Elle compte bien de nouveau gagner toutes les épreuves du concours pour remporter la rencontre en tête à tête avec Vladimir Poutine.

Ce tome un de la série Camp Poutine m'a beaucoup intéressé. J'ai tout de suite trouvé original ce camp, qui entraîne les jeunes à devenir des défenseurs de leur pays contre leurs ennemis. La façon de faire des organisateurs est parfois limite, ils ont des méthodes plus que discutables ! C'est pas mal trouvé, même si cela fait un peu peur en imaginant que dans le monde de tels camps puissent exister ! Car le camp Poutine est certes un camp de vacances, mais que de violence, c'est pas de tout de repos les vacances là bas.

Il est même surprenant qu'une jeune fille revienne pour la seconde année, c'est d'ailleurs la première fois dans l'histoire du camp qu'il y a un retour.

J'ai aimé les personnages, l'histoire. Les dessins m'ont beaucoup plu, et l'ensemble donne un premier tome très intéressant. La série est prometteuse.

C'est avec plaisir que je mets quatre étoiles et demie.
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À coucher dehors, tome 2

Je n’ai pas détesté ce second volet de « à coucher dehors » mais je l’ai trouvé nettement en-dessous du précédent. J’ai passé un bon moment, ce 2ème tome est tout aussi amusant que le 1er et on ne s’ennuie pas une seconde mais il m’a semblé davantage céder à la facilité en recourant un peu trop à des deus ex machina et en faisant preuve de trop de bons sentiments, écueil qu’évitait le 1er volet. Là, l’ensemble m’est apparu comme un brin artificiel et avec un léger goût de guimauve.



Malgré cette petite déception, je ne regrette pas ma lecture, j’ai passé un bon moment avec ce diptyque. Cette B.D ne fera pas date mais c’est une lecture agréable et sympathique.



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Les innocents coupables, tome 1 : La fuite

Ce roman graphique met en avant les conditions de reclusion et de detentions au début du XXeme siècle de jeunes délinquants dans les colonies pénitentiaires.

Les textes sont graves et nous donnent à mieux comprendre le quotidien de ces mineurs.

Le premier tome se termine dur une évasion...
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Les innocents coupables, tome 1 : La fuite

Dans ce premier tome on fait la connaissance de quatre jeunes garçons, Honoré, Adrien, Miguel et Jean. C'est l'année 1912 et ils sont envoyés dans une colonie pénitentiaire pour enfants. Les conditions de vie sont très dures et chacun essaie de survivre, tout en essayant de tenir la promesse qu'ils se sont fait. Rester unis quoiqu'il arrive.



L’auteur dénonce les bagnes pour enfants et toutes les maltraitances et les horreurs qui s'y sont déroulées. Les jeunes étaient livrés aux sévices et aux violences des gardiens. Loin de les remettre dans "le droit chemin" ces établissements étaient le plus court chemin pour les envoyer au bagnes dès l'âge adulte. Le seul espoir qu'il leurs reste c'est l’évasion mais bien peu y réussisse.



Bonne BD très instructive et très intéressante

A lire
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Les innocents coupables, tome 3 : La liberté

Troisième et dernier tome de cette trilogie consacrée aux conditions de vie des colonies pénitentiaires pour mineurs.

On continue de suivre le quotidien des petits colons entre solidarité et brimades.

La fin du récit nous donne de leurs nouvelles une fois rendus à la vie civile avec plus ou moins de réussite.
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A coucher dehors, tome 1

J'ai été happé par cette couverture d'un bleu intense puis le speech, un SDF se voit confier une maison en héritage, à la condition de s'occuper également d'un enfant, trisomique de surcroît ...J'aime beaucoup ce genre d'histoire où des personnes peuvent s'apporter mutuellement des choses malgré leurs fragilités, leurs histoires douloureuses.



J'ai été conquise par ce 1er tome, qui mêle souffrance sociale, humour, amitié, amour et solidarité. On découvre de plus en plus les personnages, leur Histoire, leur vécu, on s'attache à tous, on veut qu'ils trouvent leur équilibre ensemble et pardonne les erreurs du passé.
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A coucher dehors, tome 1

Amédée, Prie-dieu et Merguez sont trois SDF qui par un caprice du destin (que l'on dit au décès de tata Adélaïde) vont se retrouver avec un toit au-dessus de la tête et un petit Nicolas à surveiller.



Une jolie comédie entre un vieil SDF bourru et un jeune trisomique qui ne rêve que d'être Youri Gagarine. Une histoire hautement improbable mais à la fois tendre et drôle.

Niveau humour on y va à grand renfort de phrases plein de nom d'oiseaux et de métaphores bien senties. Parfois un peu trop d'ailleurs. Attention car à force de trop vouloir être drôle c'est parfois un peu lourd!



Le dessin est nerveux, colorés mais parfois un poil caricatural, mais un peu comme les personnages au final!

En prime une jolie couverture!
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