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Critiques de Banksy (9)
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Guerre et spray

Une petite bombe...en bouquet !!!



Un souvenir de papier à glisser en bonne place dans ma bibliothèque et à compulser régulièrement, acheté après avoir visité l'exposition itinérante "Banksy" aux capucins de Brest.



Le grand art subtil de la concision quand un petit graff réalisé expressément et nuitamment à la bombe de peinture et au pochoir exprime tout le rejet de la politique du tout commercial menée depuis des lustres tambour battant.

Humour corrosif et sens de la formule, la signature de l'artiste !



Le grand art du paradoxe aussi quand on achète un ouvrage de celui qui se plaint du consumérisme pour garder chez soi un exemplaire de l'art éphémère !



Et après ça, on dit: "Ou va le monde !!"
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Guerre et spray

Pendant le mois d’octobre 2013, l’artiste Banksy a séjourné à New York. Il y a réalisé des œuvres (entre autres, des graffiti) et le maire Michael Bloomberg n’a pas apprécié du tout. Si bien que la police a été mise sur l’affaire. Je vous entends déjà : « Normal ! C’est un pollueur visuel ! Un vandale ! » Donc la lecture de cet ouvrage vous sera diablement utile … pour changer d’avis.

Banksy est donc un célèbre graffeur dont personne ne connaît véritablement l’identité. Beaucoup fantasme sur sa date de naissance (1974 ?), son vrai nom (Robert Banks ? Robin Gunningham ?), ses origines (Bristol ou non, ses rapports avec le monde de la musique et tout spécialement avec la scène du trip hop), etc. Ce livre, écrit par Banksy lui-même, ne nous livre aucune réponse pour ces énigmes. Mais il nous parle largement de la scène du grafitti dans Londres (surtout dans le nord-est), mettant ainsi sous les feux des projecteurs toute une culture urbaine, le street art. Banksy apprécie de combiner dans ses œuvres plusieurs techniques ; le pochoir, le graf, voire l’installation. Et, au fil des pages, nous découvrons comment il enlumine les murs londoniens (et new-yorkais) avec des illustrations humoristiques et décalées, prenant des positions politiques gentiment anarchistes, anticapitalistes, anti-totalitaristes, antimilitaristes, anti-establishment, anti-conneries également. Son animal fétiche, le Rat revient fréquemment d’un coin de mur à l’autre, créant un véritable parcours « à la Banksy » dans la ville. Il est également à la base du « Santa’s project » en réalisant des peintures sur le mur de Bethléem et aux abords du camp d'Aida, renouant avec le précédent du Mur de Berlin (Keith Haring, entre autres). Il a réalisé un film « Exit Through The Gift Shop », tellement ambigu qu’on se demande si c’est une autobiographie, un documentaire, le biopic d’un autre artiste ou un canul-art. Tout cela nous montre un caractère pluridisciplinaire (comme l’était Andy Warhol), si bien que cet homme dont on ne sait presque rien déclenche les passions (comme Daft Punk, mais dans un autre registre). En juin 2002, l’artiste britannique peint « Slave Labour » (Travail d’esclave) sur le mur d’un magasin dans le nord de Londres. Mais ce graf a été méticuleusement prélevé, en mai 2012, au grand dam des habitants du quartier, pour être vendu aux enchères à Miami, estimé entre 500 000 et 700 000 dollars. Par la suite, à côté du mur dénudé, a été peint au pochoir un rat tenant une pancarte « Why? » A-t-il été exécuté par Banksy ? On aime le penser.

En réaction (du moins, je le suppose), Banksy a installé un stand près de Central Park pour vendre une vingtaine de toiles autographes, au prix ridicule de … 60 dollars pièce. Bien sûr, il le fait incognito, sans aucune communication, sans aucun battage médiatique. Et comme nous le montre un petit film disponible sur le net, le vendeur (un vieil homme) n’a écoulé que 7 toiles pour la somme dérisoire de 420 dollars (309 €). Voilà bien un fameux pied de nez au marché de l’art et au snobisme de certains spéculateurs (oups, je voulais écrire : collectionneurs !)
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Guerre et spray

J'ai lu ce livre acheté en Angleterre il y a quelques années après une visite de Bristol via le street art. Banksy est désormais et à son grand désarroi une institution. Certains de ses confrères et détracteurs lui reprochent la facilité de l'utilisation du pochoir qui lui permet de graffer rapidement sans se faire arrêter.

Je n'ai pas d'avis sur la question. Dans ce recueil Wall and Peace, j'aime regarder les messages qu'il envoie aux passants et qui font toujours réagir.
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Guerre et spray

J'ai lu ce livre après avoir visionné la vidéo "Faites le mur" que j'avais déjà trouvé excellente.

C'est super.

Je n'aime guère les artistes qui se contentent d'un travail de forme, d'esthétique. Pour moi l'art doit aussi être social, j'aime la phrase de René Char "ce qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égards ni patience".

Franchement l'art contemporain, pour ce que j'en connais, ne mérite ni ... ni ... selon le critère donné précédemment.

Banksy est clairement une exception.

C'est dérangeant, dans la forme comme sur le fond, et toujours juste. On se dit à chaque page "c'est génial" et j'utilise rarement ce mot.

Que de différence avec ce que j'ai pu voir des expos de "Marseille capitale Européenne de la Culture 2013" si officielles... si chiantes.

Quelle différence de discours aussi entre par exemple un Rudy Ricciotti (l'architecte du MUCEM récemment inauguré à Marseille) dont le bâtiment n'est pas mal, mais qui est insupportable à écouter (discours jargonneux, précieux et incompréhensible) et les textes de ce livre.

Vraiment Très fort.

Et quelle fraicheur!

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Guerre et spray

Banksy, c'est un mélange de revendication, d'humour et de transgression.



J'avoue que voir une vache taguée m'a fait de la peine pour cette pauvre bête (et aussi pour le propriétaire de la vache), et en même temps, cela m'a fait rire, évidemment. Quelle idée ! Et puis il y a cette "cabine téléphonique assassinée", une pure merveille.



Et à côté de ces petits tags insignifiants (à moins que ?) on trouve de véritables pépites, comme par exemple sur le mur de séparation entre Israël et la Palestine.



Voilà quelqu'un qui réveille l'art sans se prendre au sérieux !
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Guerre et spray

Ce livre n'est pas réservé qu'aux fans ou amateurs de l'artiste, mais aussi destiné à ceux qui souhaitent en savoir plus sur sa démarche et son travail, malgré toutes les polémiques qui l'entoure. Je le conseille vivement !
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Guerre et spray

Grâce au roman Banksy et moi d’Elise Fontenaille, j’ai découvert l’existence de l’artiste Banksy. J’en avais entendu parler vaguement, de temps à autre, sans réussir à m’y intéresser.



Mais après avoir lu ce petit roman, j’ai eu envie d’en savoir plus et je me suis renseignée. Ce qui est génial avec les bibliothèques, c’est tout de même que j’ai pu emprunter dans la journée exactement ce qu’il fallait pour satisfaire ma curiosité (oui, je fais carrément la promo des bibliothèques dans presque tous les articles!).



J’ai pu donc emprunter ce documentaire qui nous résume ses œuvres et sa manière de travailler.



On ne sait pas grand chose sur cet homme. Date de naissance, nom, prénom ou même photographie claire de son visage, on a rien de tout cela. Il faut dire que cela contribue beaucoup au mystère!



Ce qu’on sait avec certitude, c’est que c’est un graffiteur très doué, jamais attrapé, plein d’humour et qui « prend la parole » en faisant du street art sur des thèmes actuels comme la guerre, la maladie, l’argent…Voici un lien vers son « blog ».



Il a fait des graffitis particulièrement sur les murs de Londres et de New-York, avec des positions assez anarchistes, anticapitalistes et anti-guerre.

Mais c’est fait de manière assez potache je trouve, très gentil et drôle, je pense que le principe est plus d’interpeller et de vouloir que les passants se posent des questions que de vouloir vraiment révolutionner tout violemment.



Il essaye de les prendre en photographie avant qu’ils ne soient effacés par les forces de l’ordre.



Il y a souvent un animal qui revient, le rat, qui est devenu son « animal phare » un peu comme une représentation de lui, ou bien une signature.



J’ai trouvé cet ouvrage très bien fait, plein de très belles photographies, de textes et d’explication avec des comparaisons des lieux avant et après les graffitis. Je peux seulement le conseiller vivement, à feuilleter rapidement ou à dévorer patiemment des yeux.



Ce que j’ai préféré dans ce documentaire, c’est le chapitre sur ses dessins sur le mur entre la Palestine et l’Israel, plein de poésies et de désirs de liberté. Il a eu du courage de les faire.
Lien : http://writeifyouplease.word..
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Guerre et spray

On connait surtout Bansky....parce que personne ne le connaît!

Ce livre est une occasion de mieux connaître (une partie de) son oeuvre. Car elle est prolifique, variée... Quelques tags, quelques anecdotes, parfois juste un slogan, et ensuite de très beaux "dessins", notamment sur le mur de Béthléem. A découvrir.
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Guerre et spray

Les tags de Banksy sont toujours très drôles, et je regrette que si peu de libertés soient accordés à ce genre d'artistes.
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