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Critiques de Baptiste-Marrey (4)
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Eloge des bibliothèques

Partant de l'évolution -massifiante- des bibliothèques universitaires (de 1945 à 2000), pour terminer la première partie sur ce que doit être le futur des bibliothèques (plus d'engagement de la politique de l'Etat, nécessité d'une nouvelle politique du Livre et de la Lecture, besoin d'une charte qui unisse les bibliothèques dans leurs devoirs et leurs enjeux (ce qui sera fait peu de temps après ce livre), etc.) en passant par les conflits qui ont animé le réseau du livre dans les années 1990, entre librairies, éditeurs et bibliothèques (l'idée, vous savez bien, qu'un livre emprunté est un livre qui ne sera pas acheté, idée de Monsieur le Dr Lindon), en passant aussi par la politique économique du monde de l'édition, ou encore par le développement des points de littérature jeunesse (de l'Heure Joyeuse aux habituelles sections "jeunesse" de nos bibliothèques modernes) ; cet éloge est un éloge des bibliothèques, mais il est d'abord un éloge du livre et de la lecture -et des lecteurs, surtout, qui font les librairies, qui font les bibliothèques, et les éditeurs aussi, avec leurs grands supers-pouvoirs.



L'auteur dégage de cet essai une dynamique qui secoue les foyers de la culture en France (nous sommes, bien entendu, en 1999-2000 ici), mais cette secousse, cet ébranlement déniché, est plutôt positif, il se dirige vers un mieux. De ces réflexions en dix points naissent des propositions concrètes pour l'avenir du livre (dont certaines se réaliseront en ce début du XXIeme siècle), et nous sommes loin d'une volonté utopiste ou fantasmagorique. A ce propos, les annexes, très pertinentes et toujours d'une belle curiosité, piquent notre intérêt avec enthousiasme : que ce soit sur l'état de la lecture en France (et ses versants sociologiques), sur des moments historiquement clés dans l'évolution du livre, sur la confrontation librairies VS bibliothèques (des années 1993 à 1995), sur la bibliophilie, sur les belles recettes économiques des livres pour les éditeurs (et par-dessus tout pour les deux grands groupes d'édition en France : Vivendi et Hachette) et par suite, sur les impayés et les oublis de ces derniers, sur l’illettrisme, etc, etc.



C'est donc un très beau coup réalisé ici, faisant suite à l’Éloge de la librairie (et oui, on peut aimer les bibliothèques et les librairies, et défendre les deux en même temps avec un peu de bonne volonté). Ecrit avec une plume ciselée, souvent ironique et toujours pleine d'humour, c'est un réel plaisir de lire cet essai, qui se dévore très rapidement. Les dix points de la première partie sont fabuleux : ils nous apprennent, au gré de l'écriture errante de l'auteur (mais jamais perdue, passant d'un sujet à un autre avec verve et esprit), de nombreuses choses très intéressantes sur ce monde des bibliothèques (mais pas que!) toujours en mutation, qui suit le cours de la société en évolution, essayant avec vivacité et ardeur (des adjectifs rarement employés pour désigner les bibliothèques et leur(s) activité(s) : mais moi, si, je pense qu'ils la décrivent très bien) de trouver des solutions et des astuces, quitte à employer des chemins de traverse, aux problèmes actuels et/ou futurs. A garder à l'esprit les deux mots signifiants pour décrire d'un trait rapide les bibliothèques et leur fonction (et à plus large échelle, la fonction du livre lui-même) : le rôle de la mémoire et celui de l'imaginaire.
Lien : https://jusdereglisse.blogsp..
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Les papiers de Walter Jonas, ou, Le solstic..

Un prodigieux roman. Comme tout lecteur de ce livre, comme vous le serez toutes et tous si ce n’est déjà fait, je fus fasciné par sa qualité, sa densité exceptionnelles, son érudition inouïe et... comment dire, digeste (pour le lecteur)... et digérée (par l’auteur), fait assez rare en littérature pour être souligné. Une révélation à sa parution, en 1987. Voici un livre (fort heureusement réédité) qu'on lit et relit avec bénéfice, toujours, tant il est riche, à tous égards. Baptiste-Marrey n'est certes pas un inconnu, mais il mériterait d'être tellement plus connu, et reconnu comme l'un de nos meilleurs écrivains (romans, récits, poèmes, théâtre, essais)
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Eloge des bibliothèques

Sous un titre par trop restrictif, l’auteur de l’inoubliable et magistral roman "Les Papiers de Walter Jonas" dresse un état des lieux critique de la réalité du livre, et de ses différents métiers, en France. Intelligent, polémique, accusateur, ironique, courageux et rigoureusement documenté, cet essai est, de surcroît, allègrement écrit – qui appelle un chat un chat et Virgin Megastore une «Pucelle Mahouse Boutique». Un bien salutaire pavé dans la mare d’une société marchande et libérale «dévastatrice» qui, sous prétexte de modernisme, confondant démocratisation et démagogie, bafoue sans vergogne la culture ou, pour parler plus justement, les arts.



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Le maître de Stammholz

Superbe roman sur l'Art et le Mal.

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