Il semblerait y avoir 2 orthographes issues du sanskrit pour le nom de ce poète : Bhartrhari ou Bhartrihari, ce qui occasionne la création d'un doublon. Je ne fais que reprendre le nom orthographié par les éditions Rivages Poche : Bhartrhari.
Bhartrihari est donc le nom d'un poète indien qui aurait vécu entre le Ier et le VIIe siècle et d'un grammairien du même nom (Ve – VIe siècles). Pendant longtemps, ces deux auteurs furent confondus. On tend aujourd'hui à les dissocier.
Bhartrihari le poète, d'après la tradition serait le frère ainé du roi Vikram d'Ujjain. Destiné à la couronne, il aurait abdiqué en faveur de son frère et se serait retiré dans une grotte qui est toujours visitée.
On lui attribue trois centuries (Shataka) correspondant aux quatre stades de la vie.
La vie a l'instabilité de la vague,
L'éclat de la jeunesse demeure peu de jours,
Les richesses sont à l'image des pensées,
Et le flot des plaisirs n'est que scintillement de l'éclair à la saison des pluies.
Pas même ne dure l'étreinte
Quand sur leur gorge vous serrent les amantes...
Concentrez votre esprit sur le brahman
Pour atteindre l'autre rivage de l'océan périlleux de l'existence !
En ce monde, l'amour a pour effet d'unir deux cœur une même pensée.
Quand les sentiments des amants ne sont pas confondus, c'est comme l'union de deux cadavres.
"Adieu veaux, vaches, cochons, couvée"
Quelle figure ici utilisée par La Fontaine et marquée par la juxtaposition de mots vise généralement à donner du rythme à la phrase ou à mettre en valeur l'abondance.