"Quand j'avais ton âge"... texte de René Goscinny illustré par J.C. Mézi
"Quand j'avais ton âge"...phrase terrible que vos parents vous assènent pour vous faire comprendre à quel point ils étaient mieux que vous quand ils avaient votre âge...Nous nous sommes amusés à imaginer ce qu'était la vie de cette génération parfaite, qui vous a précédé, quand elle avait votre âge...
On ne traînait pas au lit, quand on avait votre âge
On ne craignait pas l'eau...l'eau froide, même en hiver
On faisait son petit-déjeuner tout seul, sans déranger personne
Avant de sortir, on faisait le ménage dans sa chambre, qui était parfaitement en ordre
Qu'il pleuve ou qu'il vente, on allait en classe gaiment
Où on était tous, ou presque tous, premiers de la classe....
(extrait de "Quand j'avais ton âge...", texte, sur deux planches, de René Goscinny, illustré par Jean-Claude Mézières paru dans l'ouvrage édité par "Dargaud" en 2012)
– Tu veux qu'on te ramène au terrier ?
– Non !
– Ça va être la crise si on la ramène.
– Ça va être aussi la crise si elle ne dort pas !
– Regarde, Cassis, nous allons préparer un petit lit ici, juste à côté de nous. D'accord ?
– D'accô.
Nicolas vous présente "Pilote" de René Goscinny
"Pilote", c'est un chouette journal que nous lisons, tous les copains, à l'école, et Clotaire s'est fait punir parce qu'il le lisait en classe, et il l'avait mis dans le livre de géographie, mais comme le livre de géographie est plus petit que "Pilote", la maîtresse a vu "Pilote" et elle a donné une retenue à Clotaire.
Il nous fait toujours rigoler Clotaire.
J'ai été drôlement content quand M. le directeur m'a appelé dans son bureau pour me dire qu'il fallait que je présente ce numéro de "Pilote", les copains vont en faire une tête quand ils le sauront.
Le directeur était content, aussi, parce que quelqu'un qui s'appelle Péralle, lui a envoyé une pipe terrible, avec un paquet de tabac, et comme le directeur avait perdu sa pipe il a dit que ça tombait drôlement bien.
Dans "Pilote", il y a des tas et des tas d'histoires dessinées.
Il y en a une avec des gaulois qui nous fait tous rigoler. Moi, ce que j'aime le plus, c'est Idéfix, le petit chien....
(extrait de "Nicolas vous présente "Pilote", planche de l'ouvrage paru aux éditions "Dargaud" en 2012)
On a souvent vu Tolstoï monter son "Délire", beau cheval noir, pour parcourir ses terres d'Iasnaïa Poliana ; il était sa monture préférée. C'était un animal doux, intelligent et patient. Igumnova, amie de sa fille Tatiana, désireuse de lui faire une surprise, peignit un jour la tête de "Délire" et offrit ce tableau à Tolstoï qui, ravi, l'accrocha au mur de sa chambre.