Citations de Dobbs (68)
Après Pavie et ses conséquences, il faut donner un nouvel élan à ce que les historiens appelleront ensuite « le second règne » de François Ier. Si le navire de Jacques Cartier peut, un temps, incarner les espoirs politiques d'un roi de France dont l'horizon italien se bouche progressivement,il s'abîmera très vite dans l'échec d'une expérience ultramarine dont la précarité nourrira – et pour longtemps – un puissance imaginaire.
Merci à Stefan Wul et aux autres de m’avoir montré une certaine voie au collège dans les rayonnages oubliés d’un CDI que j’estime toujours magique. Merci aux monstres, héros, dieux et créatures de l’ombre qui n’ont jamais cessé de m’accompagner depuis.
Ni le capitaine, ni le second ne voulurent croire mon histoire, présumant qu'une longue solitude m'avait fait perdre la raison ...
Mes enfants sont bien traités en Espagne. ils pourraient encore y rester pendant deux ou trois années...
Messieurs, le traité sera rompu...
Et nous menacerons encore Charles Quint, qui a eu le tort de me libérer avant de prendre la Bourgogne.
- Quelqu'un capable de faire mieux que l'explorateur Verrazano ?
- Oui...
- Et comment se nomme ce prodigue, capable de nous donner ainsi avantage face aux Portugais et de me soulager quelque peu de mes hantises du Milanais ?
- Cartier, Sire. Il se nomme Jacques Cartier...
Ordonner les choses de puissance absolue, c'est comme les faire sans raison et à volonté.
Pavie, 24 février 1525. Sixième Guerre d'Italie. La réalité rattrape les volontés d'un roi.
- De toutes parts lors dépouillé je fus. Mais défendre ni servit ni refus, et la manche de moi tant estimée, par lourde main fut toute dépecée. Las ! Quel regret en mon cœur fut bouté...
- Votre écriture s'est encore bonifiée, Sire.
Après l’échec de tous les moyens de défense, nos ennemis ont été tués par les plus infimes créatures terrestres. Tués par les bacilles des contagions et des putréfactions, contre lesquels leurs systèmes n’étaient pas préparés… Quelle ironie…
"Alors, il tire une bouffée de sa pipe ; il glisse dans un rêve, le rêve éternel et merveilleux de sa vie..."
- La peste soit de l'Empereur !
- Avec tout mon respect, sire, il est temps pour vous de vous comporter en roi et non comme un simple capitaine !
- Oui, ne vous exposez pas davantage ! De grâce, restez en vie !
Ne pas marcher à quatre pattes. C’est la loi !
Ne pas laper pour boire. C’est la loi !
Ne pas manger de chair, ni de poisson. C’est la loi !
Ne pas griffer l’écorce des arbres. C’est la loi !
Ne pas chasser les autres hommes. C’est la loi !
Terrible est la punition pour ceux qui transgressent la loi. A lui, la maison de souffrance. A lui, la main qui créé. A lui, la main qui blesse et guérit. A lui, l’éclair qui tue.
Cavalier de rayon, cavalier de l’arc-en-ciel…
Le Dieu viendra peut-être à mon séjour en peine…
Melle Clerval : Nous pourrions utiliser Wiggins comme estafette...
Colonel Moran (truand) : Je surveille de très près le petit, car il renseignait déjà Sherlock Holmes auparavant. Je ne voudrais pas qu'il s'égare à nouveau... Mais il semble vous apprécier, alors je suis d'accord sur le principe.
Ici, tout n'est que deuil et famine. Ils ont gagné, nous avons tout perdu.
Notrisco al buono stingo el reo.
Je me nourris du bon feu et éteins le mauvais.
- Un projet de construction ?
[François Ier] L'un des plus vastes, n'est-ce pas, mon cher Boccador ?
[Boccador] Il me semble.
[François Ier] Nos pays qui bordent la Loire en seront à jamais changés...
Vous, les humains, portez avec vous un fatras d’infirmités mentales : amour, jalousie, sens du péché… et je ne sais quel embrouillamini de sentiments incompréhensibles.
- Je suis une ordure, une charogne.
- Mais pas n'importe laquelle...
- Un de ces salauds qui s'entête à survivre...
- ... pour mieux enterrer les autres.
– Ce que le Docteur Semacgus veut vous faire comprendre, c’est que le cadavre qui gît sous nos yeux possède une masse spécifique sans relation avec son appartenance à l’espèce humaine…
– Avez-vous considéré le visage du mort, Nicolas ?
– Il m’est apparu fripé et rétréci, semblable à ces têtes réduites figurées sur un ouvrage d’un père jésuite consacré aux peuplades sauvages des Indes occidentales.