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Nationalité : Espagne
Né(e) à : Madrid , 1977
Biographie :

Gabor (pseudonyme de Gabriel López Mendoza) est un dessinateur et coloriste de bande dessinée espagnol.

En 1995 il suit des cours de développement et pré-production de dessin animé. En 1996, il entre professionnellement dans le monde du dessin animé et commence au studio Tridente Animation S.L où il rencontre Juan Diaz Canales avec qui il partage de longues conversations sur la bande dessinée. Il travaille pendant 10 ans dans ce studio de pré-production sur de nombreux projets d’animations TV, sur des séries: Cédric (Dupuis), Agrippine (Millesime / Dargaud productions), Papyrus (Dupuis) et sur des films: Becassine, le trésor du viking (Ellipse Animation), Le Cid, la légende et Nocturne (Filmax Animation), Astérix et les Vikings M6 Films, etc...
En 2005, il fait ses premiers pas dans le neuvième art grâce à sa rencontre avec François Debois qui lui propose de réaliser les dessins de Greenworld.


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Un monde oublié 1


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A l’intérieur de la vieille échoppe, un vieux monsieur aux tempes d’argent vînt nous proposer ses plats services. J’évoque le crayon magique. Lui, à contre-sens, commerce en digression, me vante toutes sortes d’articles et de vieux bibelots magiques, me propose pêle-mêle, une montre qui arrête le temps quand on la brise, une montre qui indique le temps qu’il reste à rire, à pleurer, une gomme à effacer les autres, un marteau à enfoncer les clous sans leur faire mal, un traducteur de regard, une gatling à bisous, une huile essentielle de bon sens, un appareil photo qui fixe les gens comme des statues, une machine à remonter le temps d’une minute, une guillotine à neuf lames contre les hydres, une porte inter-dimensionnelle qui mène à l’intérieur de Brigitte Fontaine, un sablier pour hypocondriaque intégralement rempli, des bonbons qui font taire les enfants en leur collant les mâchoires, une chaussette détective qui retrouve les chaussettes perdues, une baignoire à pied qui essaie toujours de s’échapper pour rejoindre la mer, un journal intime de peuplier tissé avec de la peau humaine d’écrivain, une bactérie de compagnie, une feuille qui engloutie les mots et reste éternellement blanche, un papier bulle qui regonfle et qui stresse, un stylo qui refuse d'écrire autre chose que du Nabe, du café qui réveille les autres quand on en boit beaucoup, une cigarette de Gainsbourg n’ayant servi qu'une fois, un mot qui ne comporte aucune syllabe, un rembobineur de conversation, un détecteur de contrepèterie, un mini-négociateur du FBI pour raisonner les toasts retranchés dans les grille-pains et qui crie en boucle « fais pas le con Harry, sors d’ici, pense à ta famille », un traversin qui se lève à notre place pour aller bosser, un fer à repasser la peau après le bain, un savon pour devenir invisible, une poudrée de néant, une enveloppe vide cachetée, un mystère à faire soi-même, un morceau d’inspiration oublié dans un taille-crayon, une clé à taiseux, un livre avec tous ses lecteurs enfermés à l’intérieur, un recueil de citation à comparaître, une allumette qui déclare l'amour à votre place, un souffleur de mots qui manquent, des chaussures qui connaissent le chemin, une photo de promesse tenue, un lutin confident portatif, un lac de voyage, une galaxie pliable, un nuage d’appartement à la grenadine, une chaussure spécialisée dans les corners, un peigne à turc, un vase à vieux, un cygne qui ne trompe pas, un rêveur enfermé dans un rêve enfermé dans une boule-à-neige…
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Ce que j’ai compris en grandissant, c’est que les enfants qui prêtent pas leurs jouets, ils ont déjà tout compris des adultes. Ils disent toujours que les enfants sont méchants mais on apprend vite c’est tout. Là je suis en train d’apprendre par exemple. J’aimerais tellement pouvoir lui casser la gueule. Ça se trouve, il me reste un peu de muscles d’hier, de mon cours d’EPS, mais je pense que ça suffira pas. Franchement j’en ai marre d’être enfant des fois. Mon beau-père, il a assez de méchanceté sur lui pour toute une armée alors que moi, j’arrive même pas à faire peur à ma petite sœur quand j’essaye.
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Ma mère, elle a des bras qui feraient peur à des cuisses, surtout quand j’ai des mauvaises notes, ou quand je range pas, ou quand je l’énerve, ou même des fois juste quand j’existe et que ça se voit trop
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Dans mon monde, les insomniaques écrivent et conçoivent pour les dormeurs les rêves qu'ils n'arrivent plus à avoir
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Il m’a même semblé apercevoir une abeille
butiner une fleur en plastique et déposer son miel
dans la poubelle jaune.
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Il me semble qu’il y a plus d’endroits sur cette planète où je ne suis pas qu’il n’y a d’endroits sur cette planète.
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Le confident qui, durant sa vie, n'avait trouvé personne à qui se confier mourru en secret pour se venger
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Qui de mieux que des sourds pour garder les secrets que les muets colportent
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Tu as toujours dit qu'un samurai ne vit pas dans la crainte de la mort. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il apprécie autant la vie... Mais moi, Isabellae, je vis dans la crainte... de te perdre.
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Si le mot "je" venait à tomber dans une crevasse, ne faudrait il pas se suicider en commençant par "tu" ? Qu'en dit "vous"
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