Nationalité : France
Né(e) à : Nice , le 23/05/1980
Né(e) à : Nice , le 23/05/1980
Biographie :
Gally est une illustratrice française et auteure de bande dessinée.
Après avoir fréquenté une école de commerce, l'IPAG de Nice, elle s'expatrie à Amsterdam pour achever ses études par un mémoire sur le marketing Internet de la bande dessinée. Puis elle rejoint Paris pour travailler aux Éditions de la Martinière.
En parallèle d'une expérience de deux ans au sein des éditions Emmanuel Proust, Gally fait ses premiers pas en BD sur le net avec la série "Les petits bonheurs de l'édition" qui paraissent toutes les semaines sur un site bien connu des amateurs de BD, Bulledair, jusqu'en 2005.
Devenue en quelques années l'une des chefs de file de la Blogosphère BD, Gally crée en 2006 la collection Miniblogs aux éditions Danger public, dont elle sera directrice jusqu'en 2007, permettant ainsi de publier de jeunes blogueurs très talentueux comme Everland, Obion, Aseyn, etc.
Elle est marraine du Festiblog (festival des Blogs BD à Paris) en 2007 puis jurée du prix révélation Blogs à Angoulême 2008.
Elle est lauréate 2009 du prix Essentiel FNAC-SNCF au festival d'Angoulême 2009 pour son album "Mon gras et moi".
En 2010 parait "Love blog", réalisé avec son ancien compagnon, le dessinateur Obion, album humoristique pour public averti.
son blog : https://gallybox.com/blog/
+ Voir plusGally est une illustratrice française et auteure de bande dessinée.
Après avoir fréquenté une école de commerce, l'IPAG de Nice, elle s'expatrie à Amsterdam pour achever ses études par un mémoire sur le marketing Internet de la bande dessinée. Puis elle rejoint Paris pour travailler aux Éditions de la Martinière.
En parallèle d'une expérience de deux ans au sein des éditions Emmanuel Proust, Gally fait ses premiers pas en BD sur le net avec la série "Les petits bonheurs de l'édition" qui paraissent toutes les semaines sur un site bien connu des amateurs de BD, Bulledair, jusqu'en 2005.
Devenue en quelques années l'une des chefs de file de la Blogosphère BD, Gally crée en 2006 la collection Miniblogs aux éditions Danger public, dont elle sera directrice jusqu'en 2007, permettant ainsi de publier de jeunes blogueurs très talentueux comme Everland, Obion, Aseyn, etc.
Elle est marraine du Festiblog (festival des Blogs BD à Paris) en 2007 puis jurée du prix révélation Blogs à Angoulême 2008.
Elle est lauréate 2009 du prix Essentiel FNAC-SNCF au festival d'Angoulême 2009 pour son album "Mon gras et moi".
En 2010 parait "Love blog", réalisé avec son ancien compagnon, le dessinateur Obion, album humoristique pour public averti.
son blog : https://gallybox.com/blog/
Source : www.wiki-brest.net
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S'il y a bien une chose que j'arrive à alléger, c'est mon porte-monnaie... Chimie compliquée pour remède miracle... Antidépresseurs, anxiolitiques, sérénité et bonheur assurés. Brûle-graisses actifs qui agissent pile où on veut. Savoureux et consistants repas hypo-ceci, hyper-cela. Total de la facture: 96, 50 €... ça coûte cher l'espoir...
Quand je regarde tout ça avec du recul, j'ai l'impression d'un énorme gâchis.
Ce besoin viscéral de se remplir pour aller mieux le temps de mâcher et d'avaler...
Cette culpabilité omniprésente, cette obsession du poids et de ce qu'en pensent les autres...
Pourtant, au même titre que les rides ou les cicatrices, chaque bourrelet a une histoire.
Témoins tangibles de souffrances enfouies que je peux accuser de toutes les misères du monde.
C'est tellement plus simple d'avoir un coupable désigné.
Parce que, sous mon gras, il y a la peur.
La peur d'être jugée pour autre chose que mes faiblesses gastriques.
C'est une combinaison de camouflage qui bouffe du temps et pourrit mon existence.
Alors que faire ? S'accepter ? Faire un régime ? Voir un psy ? Peu importe le moyen finalement...
Mais le temps est trop précieux pour le passer à s'auto-détruire.
C'est maintenant qu'il faut vivre. Il n'y a pas de héros sans combat.
Ce besoin viscéral de se remplir pour aller mieux le temps de mâcher et d'avaler...
Cette culpabilité omniprésente, cette obsession du poids et de ce qu'en pensent les autres...
Pourtant, au même titre que les rides ou les cicatrices, chaque bourrelet a une histoire.
Témoins tangibles de souffrances enfouies que je peux accuser de toutes les misères du monde.
C'est tellement plus simple d'avoir un coupable désigné.
Parce que, sous mon gras, il y a la peur.
La peur d'être jugée pour autre chose que mes faiblesses gastriques.
C'est une combinaison de camouflage qui bouffe du temps et pourrit mon existence.
Alors que faire ? S'accepter ? Faire un régime ? Voir un psy ? Peu importe le moyen finalement...
Mais le temps est trop précieux pour le passer à s'auto-détruire.
C'est maintenant qu'il faut vivre. Il n'y a pas de héros sans combat.
Dire au monde : « Oui, je rentre dans du 50, et je vous emmerde ! » Mais je les emmerde pas… C’est juste moi que ça fait chier.
- Selon une récente étude, les fumeurs et les obèses coûteraient moins cher à la sécurité sociale.
- Ah ! Enfin une bonne nouvelle !
- L’auteur de l’étude, et économiste pour l’institut de la santé publique, a résumé ses recherches d’une phrase simple : « Si on vit plus longtemps on coûte plus cher au système de santé. »
- Ah ! Enfin une bonne nouvelle !
- L’auteur de l’étude, et économiste pour l’institut de la santé publique, a résumé ses recherches d’une phrase simple : « Si on vit plus longtemps on coûte plus cher au système de santé. »
Quand j’étais petite, maman souffrait d’obésité. Déjà dans son ventre les mauvaises habitudes avaient dû se transmettre. Petit à petit, le germe de la gourmandise s’est insinué en moi. Tout comme il a dû s’insinuer en elle par sa mère, qui devait trop aimer les pâtisseries au miel. Et ainsi de suite, en remontant le fil biologique… Pour arriver à elle qui boulottait sans doute des cuisses de mammouth en douce ! Donc… Si je mange ce 5e bout de fromage… On peut dire que je ne suis pas totalement responsable…
Quand j’étais petite, maman souffrait d’obésité. Déjà dans son ventre les mauvaises habitudes avaient dû se transmettre. Petit à petit, le germe de la gourmandise s’est insinué en moi. Tout comme il a dû s’insinuer en elle par sa mère, qui devait trop aimer les pâtisseries au miel. Et ainsi de suite, en remontant le fil biologique… Pour arriver à elle qui boulottait sans doute des cuisses de mammouth en douce ! Donc… Si je mange ce 5e bout de fromage… On peut dire que je ne suis pas totalement responsable…
p.10-11.
♀ : T'as pas de chance quand même ! T'es pas né à la bonne époque pour les filles avec des aisselles poilues, tu aurais dû vivre dans les années 60... Y'en a plus beaucoup aujourd'hui !
♂ : Bah ! Si ça se trouve ça m'aurait paru terriblement banal dans les années 60. Tandis qu'aujourd'hui, dans notre monde aseptisé où tout est propre et sans saveur, récuré, désodorisé, épilé... Dans ce monde-là... quand tu vois une femme qui a du poil sous les bras, il y a quelque chose de bestial, limite obscène... Un peu comme si elle nous montrait sa deuxième chatte.
♀ : Hi, hi... T'es bizarre toi !
♂ : Non, je sais juste apprécier les bonnes choses, c'est tout !
♀ : T'as pas de chance quand même ! T'es pas né à la bonne époque pour les filles avec des aisselles poilues, tu aurais dû vivre dans les années 60... Y'en a plus beaucoup aujourd'hui !
♂ : Bah ! Si ça se trouve ça m'aurait paru terriblement banal dans les années 60. Tandis qu'aujourd'hui, dans notre monde aseptisé où tout est propre et sans saveur, récuré, désodorisé, épilé... Dans ce monde-là... quand tu vois une femme qui a du poil sous les bras, il y a quelque chose de bestial, limite obscène... Un peu comme si elle nous montrait sa deuxième chatte.
♀ : Hi, hi... T'es bizarre toi !
♂ : Non, je sais juste apprécier les bonnes choses, c'est tout !
Quand on a de la viande on déteste le gras, quand on n'a rien on mangerait même la peau.
Et si je meure… Tout s’arrêtera enfin ? Pas sûr. Je vois déjà ces gens qui viendraient chercher mon corps encombrant.. ; Et qui se diront que j’aurais quand même pu faire un régime avant de crever…
quoi que vous dites, mon Amour sera toujours plus grand que vos Haines.
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