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3.91/5 (sur 28 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Florian Jakubczak alias JackZak est un écrivain.

Il écrit sa première nouvelle à huit ans inspiré par la saga des "chair de poule" qu’il collectionne. Plus tard, adolescent, il poursuivra l’écriture de nouvelles noires ; ce domaine, il l’apprécie particulièrement pour tenir en haleine ses quelques lecteurs.

Il laissera de côté l’écriture de nombreuses années, préoccupé par ses études et les diverses projets qu’il met en place.

Pour se sortir d’une période de doute, il s’est replongé à corps perdu dans l’écriture. Cela débouche sur un premier roman intitulé "Sur les ailes d’un papillon" (2019), qui a recueilli un vrai succès d’estime.

En 2020, il est de retour avec un nouveau roman plus violent que le premier : "Les morsures du passé".

Il s’inspirera de ses expériences personnelles mais surtout professionnelles pour la construction de son univers.

En effet, il travaille en tant qu’éducateur spécialisé dans l’accompagnement psycho-éducatif au Foyer d’hébergement Ascension d’Erquelinnes, en Belgique.

Florian vit à Berlaimont.

son site : https://www.jackzak.fr/
page Facebook : https://www.facebook.com/JackZakAuteur/
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Nathan : Tête à tête (Extrait de "Les morsures du passé")

Nathan traversa le hall de l’hôtel, cigarette à la bouche, suivi de près par Eulalie, visiblement contrariée.
Le barman, deux Steri-Strip barrant la naissance de son nez, baissa les yeux à leur approche.
Nathan esquissa un rictus malfaisant en le voyant fuir du regard. Il faut dire qu’il y était allé un peu fort hier en l’empoignant par-dessus le bar pour lui coller un coup de tête dont il ne s’était pas relevé tout de suite.
Certes, il avait bu plus que de raison, mais ce foutu barman aurait dû rester à sa place et garder ses airs hautains pour sa femme et sa putain, s’il en avait.
D'un tempérament impulsif, Nathan faisait souvent pleuvoir les gnons avant d’entamer la conversation. Ni un médiateur, ni négociateur, c’était un homme d’action dopé à l’adrénaline lorsque l’occasion s'en présentait.
C’est ce qui lui avait valu la place qu’il occupait aujourd’hui, même s’il commençait à se faire royalement chier dans cette région qu’il qualifiait de repère à ploucs.
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Le crâne de cette pauvre femme qui gisait une heure plus tôt avait volé en éclat. La projection des fragments osseux, de sang, de cervelle et de touffes de cheveux m’indiquait que le tireur était posté à l’est. Fusil de précision, un tir parfait. Ce n’était pas un amateur. Ainsi-il avait mis fin aux souffrances de cette pauvre âme. À moins qu’il ne s’agisse pour lui que d’un jeu… J’ai vu tellement d’horreur, en si peu de temps…
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Mes yeux parcoururent sa jupe qui laissait deviner de belles hanches, avant de se perdre sur sa taille, fine et droite et ils finirent leur course sur son décolleté. Le bord de son chemisier blanc laissait apparaître la dentelle de son soutien-gorge. À quelques centimètres de moi, cette vision me rendait extatique ; toute mon attention semblait aspirée par le « V » que ses deux seins dessinaient.
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Je progressais à l’aveugle sur le fil tranchant du rasoir. Je ne pouvais en parler à personne pour le momen t  ; ça provoquerait une crise cardiaque à ma mère, et donnerait des balles au fusil de Sophie qui n’hésiterait pas un instant à me tirer entre les omoplates. Je posai mon regard sur Tobby. J’avais besoin de me changer les idées. — Tu as fai m  ? Ou i  ? Allez, vien s  ! Je me levai, m’étirai à en faire craquer mes vertèbres et me traînai en direction de la cuisine après m’être couvert le bassin d’un plaid négligemment abandonné sur le canapé. J’avais cette impression de revivre des séquences similaires, jour après jour. J’allais finir par user le sol et les semelles de mes chaussures à effectuer ces allers-retours incessants entre les différentes pièces, tel un chien traçant un sillon dans l’herbe en empruntant instinctivement un chemin identique.
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Choisir un métier pour vivre, et non un métier dont on aimerait vivre. La réalité semblait me rattraper soudainement. J’avais peur de me tromper. J’avais peur de l’avenir. Je me sentais au pied du mur. Était-ce ça mûrir ? Savoir agir pour le bien du plus grand nombre ? Ne pas être égoïste, au risque de réprimer ses désirs. Tout se bousculait encore une fois dans ma pauvre tête.
Après avoir retourné le problème dans tous les sens des heures durant, en évitant soigneusement de croiser mon patron dans les couloirs de l’agence, je dus prendre une décision.
Bon… J’accepte, j’assume. Je vais le signer son putain de CDI.
Les enfants se mirent tous à pleurer à chaudes larmes. Les lions, pourtant si féroces, en laissèrent s’échapper quelques grosses lorsqu’ils se détournèrent de moi.
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Des gens ayant vécu toute une vie de labeur, s’étant dévoués pour élever leurs enfants et pour faire fonctionner le ménage. Économisant pièce par pièce, récoltant patiemment les fruits de leurs efforts. Ils pouvaient être bien fiers de ce qu’ils avaient réussi à construire et bien heureux de se payer le luxe d’avoir quelques sous placés sur un compte. L’essor des marchés financiers et la promotion, quoique généralement mensongère, de la spéculation boursière avaient poussé bon nombre d’entre eux à crever leur matelas pour en extraire toutes leurs richesses thésaurisées depuis des années. Et nous, honnêtes banquiers, prenions à l’hameçon ces proies faciles pour brasser du fric sur leur dos. Triste réalité, cruelle et affligeante. J’avais bien souvent honte de mon métier.
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Un constat ; l’espèce humaine peut accomplir des choses merveilleuses, comme elle peut se comporter comme la pire des vermines.
Est-ce que tout ceci est notre châtiment divin ? Parfois, j’ai envie de croire à nouveau en Dieu. Juste pour lui demander pardon.
Pardon…
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J’oscillai entre la honte et la colèr e  ; honte de ce que j’avais pu faire par le passé et en colère contre moi-même, mais aussi contre Ambre qui me forçait à me remémorer des souvenirs que j’essayais d’enfouir au plus profond de mon être. J’endossais malgré moi le rôle de l’enfant qu’on prend sur le fait et qu’on punit dans un coin de mur après lui avoir infligé une bonne correction. Une question me rongeait : comment pouvait-elle avoir connaissance de ces détails-l à  ? Sophie n’en parlerait jamais à sa fille tout de mêm e  ? Ma colère se projeta brièvement sur elle. Ou bien l’avait-elle deviné  ? Avait-elle entendu des choses à l’époque qu’elle aurait gardées pour elle ?
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Ce serait hypocrite de prétendre que nous ne jouissons pas du malheur d’autrui, même si c’est de manière inconsciente. Quand tout autour de vous, vos proches, vos collègues, les inconnus et peut-être votre famille nagent dans le bonheur, quelle sensation cela vous procure-t-il ? Vous rendez-vous auprès d’un bienheureux, le cœur sur la main pour partager une part de son bien-être ? Non, non, non ! Le bonheur peut vite être sans intérêt et ne nourrit que celui qui en en dispose au quotidien.
Mais le malheur, le vrai, le bon gros malheur, injuste et grossier, qui enserre la gorge et vous met à genoux, là il y a de la matière à travailler pour les bons samaritains du dimanche.
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J’étais envahi de sensations indescriptibles qui me transportèrent immédiatement dans le monde des plaisirs. La chaleur de sa muqueuse humide comprimée contre ma verge provoquait en moi une déferlante de bonheur, au point de me raidir la nuque et de crisper mes mâchoires. Un torrent de puissance coulait en moi, et ce corps nu, déposé devant moi, s’offrait comme autant de mets exquis à consommer sans retenue. Je pris d’abord le temps de m’imprégner de chacune de ces délicieuses sensations, exécutant mon va-et-vient avec lenteur. Nos regards ne se quittaient plus, mon visage à peine à quelques centimètres du sien, nos âmes résonnaient de concert.
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