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Critiques de Johanna Schipper (13)
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Une par une

Je ne suis pas un expert en bd érotique (dixit les stats !). Aussi, il m'est particulièrement difficile de donner une note et même de rédiger un avis motivé. Sur quoi se base-t-on en la matière ? Mais bon, je vais essayer...



Ce recueil se lit assez rapidement car il s'agit de tranches de vie de gens qui n'ont aucun lien entre eux. On termine une scène par l'apparition de celui qui prend le relai. J'ai bien aimé ce procédé.



Le dessin crayonné en noir et blanc est vraiment pas mal. C'est jamais vulgaire. C'est même parfois poétique. On termine sur une note presque surréaliste entre une belle ange et un petit diablotin qui s'éprennent l'un de l'autre comme une espèce de clin d'oeil.
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Nos âmes sauvages

On a presque tous des causes qui nous tiennent à coeur. Pour les uns, cela sera la lutte contre les discriminations, pour les autres cela sera contre les OGM, d'autres encore seront touchés par la lutte contre le SIDA ou le cancer. Oui, il y a toujours un thème qui retient notre attention pour une raison ou une autre ...



Nos âmes sauvages s’intéressent particulièrement à la lutte contre la déforestation de la jungle amazonienne. Je dois bien avouer que c'est un thème qui me touche quelque part car cela me parle. Je pense à ces millions d'arbres arrachés qui amputent le poumon de notre planète. Il reste encore des tribus indiennes dans cette jungle qu'il faut préserver car c'est toute une culture qui est menacée. Ce sont les derniers représentants de la vie sauvage avec la nature.



Nos âmes sauvages évoque également le parcours un peu mystique d'une jeune fille parisienne grâce au chamanisme des indiens de la forêt. C'est parfois un peu bizarre graphiquement car on se retrouve de la ville à la jungle en une case par une espèce de délire mystique liée à l'absorption de plantes interdites.



J'aime le message engagé de cette jeune auteur. Pour autant, la lisibilité n'est pas parfaite. Il y a de bonnes idées mais qu'il faut travailler pour les rendre accessibles au plus grand nombres pour peu qu'on le veut bien. Cette expérience onirique à partager ne trouvera peut-être pas un grand public. Cela est presque certain. Un trois étoiles d'encouragement !
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Les Phosfées, tome 1 : Nana fait des cauchemars

Les Phosfées, ce titre paraît très étrange. On croit à un mauvais jeu de mots sur de fausses fées mais il n’en n’est rien en réalité. Notre petite héroïne du prénom de Nana voit un jour des phosphènes alors que sa maman lui lit une histoire avant de s’endormir. Un phosphène selon sa définition est un phénomène interne à l’œil qui se traduit par la sensation de voir une lumière ou par l'apparition de taches dans le champ visuel. Les phosphènes sont causés par une stimulation de la rétine. Or, elle fait sans cesse des cauchemars de plus en plus terrifiants. Elle a besoin d’alliés contre la méchante sorcière. Ce seront alors les phosphènes qu’elle traduit dans son langage d’enfant par phosfées.



Cet ouvrage est étonnement bien dessiné. Rien à redire ! Cependant, je me demande si c’est vraiment destiné aux enfants car certaines images m’ont littéralement terrifié. L’auteur aurait dû se reconvertir dans les bandes dessinées d’horreur. Bref, ce n’est pas un ouvrage à mettre dans toutes les mains et pourtant, c’est destiné à la jeunesse.



Je prends juste un exemple pour justifier mon propos. Les enfants ont tous des nounours et des poupées afin de les protéger la nuit. Or la gentille poupée de la journée se transforme en véritable Chucky la nuit. Que dire également du nounours ? Je suis encore sous le choc !



Attention cependant de ne pas me prêter de fausses intentions. J’ai littéralement adoré cette bande dessinée en tant qu'adulte car aussi bien le scénario que l’enchainement graphique des cases est une pure merveille. L’auteur que je ne connais pas a incontestablement un grand talent.



Cependant, je pense sincèrement qu’il devrait s’essayer à autre chose sous peine de voir des hordes de bambins traumatisés après une telle lecture. Heureusement que je lis les histoires avant de les confier à mes enfants ! Je ne peux qu’encourager les parents à faire de même. On peut avoir de sacré surprise et ce titre en est la preuve manifeste.
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Contes des frères Grimm en bande dessinée

Grâce à des styles graphiques très différents, ce recueil s'avère charmant et offre une excellente excuse pour un moment de lecture en famille.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
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Une par une

Le premier mot qui vient à l'esprit est "déconcertant". Je m'attendais à des nouvelles érotiques et je me suis retrouvée face à un bande-dessinée essentiellement en noir et blanc.



J'ai été surprise car autant je trouve que le pouvoir d'évocation de la littérature érotique est immense, autant j'ai été surprise par le peu d'emprise que ce livre prend sur les sens. Ce sont finalement des images très froides, assez loin de toute émotion alors que le texte évoque des émotions très fortes.



Ce qui vient à me faire penser que ce petit livre est bien plus conçu pour nous amener à réfléchir. En tous cas c'est ce qui s'est passé pour moi.



Entre autres à cette question qu'on s'est sans doute tous posée : quelle est la place de la sexualité dans une histoire d'amour? Est-ce que la différence entre l'amitié et l'amour c'est l'absence de relations intimes? Je trouve ça très réducteur et c'est pourtant ce que semble suggérer "propos dépareillés".





Ces nouvelles présentent un petit tour d'horizons de relations amoureuses. Visions intimes mais superficielles, comme peut l'être le sexe finalement. La seule qui m'ait dérangée est la première: cette femme qui se soumet à un homme qu'elle veut quitter parce qu'il la fait souffrir m'a gênée car le rapport de domination (ses sens sur ses sentiments) m'énerve. Elle subit et ça m'agace de retrouver cette image de femme soumise.



Merci aux éditions "La boîte à bulles" et à Babélio pour cette étonnante découverte.



Post scriptum : ça fait une dizaine de jours que j'ai ce livre et je prends énormément de plaisir à le feuilleter, relire une nouvelle, m'attarder sur une image, une expression. Curieusement bien plus qu'à la première lecture...
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Nos âmes sauvages

Nina raconte son expérience spirituelle et culturelle marquante, son voyage initiatique au court d'un séjour au Pérou qui croisa la route d'un chaman, une évasion narcotique, alors que sa vie personnelle est blessée du départ de son amoureux.



Nos âmes sauvages, c'est un récit qui, bien que n'étant pas inoubliable, semble sincère. Une tranche de vie comme il doit en exister beaucoup parmi les jeunes filles occidentales en mal de sensations et en mal d'accomplissement personnel. Le voyage chamanique séduit beaucoup les uns et effraie les autres. Johanna raconte le sien, ses interrogations et ses émotions, entre Paris et la forêt amazonienne.

Ce récit, elle le raconte à une amie, et l'album ainsi évolue au rythme des flash-backs narratifs.



Au delà du récit personnel, il y a derrière l'album un manifeste pour les sociétés indigènes d'Amérique du Sud qui souffrent d'une mauvaise considération occidentale, d'un déni ou d'une fascination.





Sur la forme, j'ai beaucoup aimé cette superposition de l'imaginaire exotique de l'indien à la réalité qu'a côtoyé l'auteure. En effet, dans les planches des scènes se passant à Paris, nombre d'affiches, de publicités, de messages utilisent l'image de l'indien. Cyniquement.
Lien : http://chezlorraine.blogspot..
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Le printemps refleurira, Tome 2

Autant j'avais trouvé le premier tome "sympathique", autant pour le deuxième tome j'ai pas trop accroché et d'ailleurs j'ai pas tout compris. Dommage parce qu'au vu du thème j'aurai aimé dire que cette BD était réussie.
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Une par une

J'ai reçu cette BD dans le cadre de l'opération Masse critique.

Elle se compose de 12 saynètes de la vie quotidienne, au centre desquelles il y a un homme, une femme et le désir. Il est question d'amour, de désir , de rupture. Les références picturales abondent (Van Dijck, Courbet, Chagall, Valotton, Schiele, Ingres, Mappelthorpe). Présent et passé se mélangent dans l'universalité des sentiments.

Les extérieurs témoignent d'un goût pour l'architecture classique (bâtiments, statues, lanternes...), mais l'essentiel de l'intimité se déroule naturellement à l'intérieur, ou sur une plage déserte.

La première histoire, la seule en couleurs, montre les plaisirs de l'amour. Une femme veut quitter un homme à cause de ses infidélités (une par une, elle range ses affaires-et ses souvenirs- d'où le titre de l'album), mais il la reconquiert en lui faisant bien l'amour. Ce que je trouve beau, c'est la visualisation du plaisir par des volutes colorées qui s'échappent des corps enlacés, jusqu'à ce que les corps eux-mêmes soient embrasés par elles.

Les autres saynètes, bienque montrant souvent des corps nus, ne représentent plus que l'homme ou la femme seuls face à leur désir, qui ne sera pas forcément satisfait, puisque son objet est souvent parti. L'amour peut passer, mais le désir subsiste, le ton était donné dès la première histoire...
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Une par une

Je vais être cruel sur ma note, mais l'ouvrage m'a laissé franchement indifférent. J'ai surtout eu l'impression d'enchainer des histoires poétiques parlant légèrement de sexe (et encore). On suit progressivement les personnages qui se croisent mais aucun ne revient. Les scènes durent si peu de temps qu'il est parfois difficile d'en tirer une seule trame narrative. L'ensemble fait plus collection de textes certes agréable à lire mais qui sonnent vite creux.



Pour le reste, c'est surtout le dessin de Johanna que je vais retenir de la lecture. Il est très joli et j'ai trouvé dommage que seule la première image soit en couleur. Elle a une utilisation que j'ai beaucoup aimé et je suis un peu triste de ne pas pouvoir plus en bénéficier dans l'album.

Au final, je retiens une jolie patte graphique et quelques histoires poétiques que j'oublierai surement ce soir. Trop peu marquant à mon gout.
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Nos âmes sauvages

Ce n’est pas la BD du siècle mais ce voyage d’une française en quête du sens de sa vie à un moment donné qui part au Pérou et se retrouve tout en s’y Perdant . En même temps un plaidoyer pour la conservation des traditions de chaque culture
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Je ne crois pas que ce soit l'usage sur Babelio, mais devant l'étonnement des contributeurs du résumé à propos de la citation que j'ai faite, je vais expliquer ce que j'en comprends. La voici :



"Comme plus jamais tu ne m'aimeras je ne manquerai plus j'amais de m'aimer"



Suite à une relation insatisfaisante (l'autre lui ayant manqué de respect), elle a décidé que désormais plus personne ne la traiterait ainsi, et donc elle doit s'aimer davantage pour être mieux respectée.
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« Une jeune femme part en voyage dans l’espoir d’oublier celui qu’elle aime et qui l’a quittée. Une autre se demande en quels apprêts elle attendra son amoureux, le soir venu. Une troisième tente de convaincre une de ses semblables des charmes de l’amour saphique, une quatrième promet à son amant qui la délaisse que désormais elle saura… s’aimer ! » (synopsis extrait d’un échange sur le forum de BDGest’).



Sentiments, relation, adultère, sexe, attirance, fantasmes, homosexualité…



12 petites histoires qui passent, qui dérangent parfois, qui marquent ou nous laissent indifférents. C’est étrange, indiscret, juste… et amusant de voir comment on réagit à chacune d’entre elle. Petite exploration des jeux de l’Amour et du Hasard.
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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Née quelque part, tome 1

Un album riche en couleurs et en souvenirs… voire en fantômes du passé qui affleurent sans jamais vraiment sortir. A la fin de l’album, des extraits du carnet du voyage réalisé sur place par Johanna. Ce récit autobiographique, contrairement à celui de Joung, Johanna a choisi de le transposé à un double graphique, Nadja. Seule certitude, ses parents biologiques ne sont pas Chinois… Une quête vaine en apparence, le passé ne reviendra pas à sa mémoire, mais sans doute un voyage qui lui a ermis d’avancer sur le plan personnel. De beaux dessins colorés, mais un cran en-dessous de la série de Joung (revoir Couleur de peau miel, tome 1 et le tome 2, et l’adaptation au cinéma).
Lien : http://vdujardin.com/blog/ne..
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