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4.5/5 (sur 8 notes)

Nationalité : Mexique
Né(e) à : San Miguel Nepantla , le 12/11/1651
Mort(e) à : Mexico , le 17/04/1695
Biographie :

Juana Inés de Asbaje y Ramírez de Santillana, connue sous le nom de Sœur Juana Inés de la Cruz, est une religieuse catholique (hiéronymite), poétesse et dramaturge de la Nouvelle-Espagne, née le 12 novembre 1651 (1648 selon certaines sources) à San Miguel Nepantla (dans l'actuelle municipalité de Tepetlixpa au Mexique) et morte le 17 avril 1695 à Mexico.
Elle est née au bout du monde, enfant illégitime, pauvre, sans noblesse mais surdouée.

Son œuvre poétique figure parmi les plus emblématiques de la langue espagnole.

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Juana Inés de la Cruz – Grande introduction biographique (France Culture, 1983) Une émission des « Samedis de France Culture », par Luis Mizon, diffusée le 2 juillet 1983. Présences : Françoise Campo, Benito Pelegrin, Claude Couffon, Michel de Certeau, Cristina Rubalcava, Severo Sarduy et Abel Posse.


Citations et extraits (10) Ajouter une citation
Soeur Juana Inès de La Cruz
Se taire ne signifie pas que l'on ait rien à dire, mais que tout ce que l'on a à dire ne peut être contenu dans les mots.
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SONNET 3/7


Tout à l'heure, mon bien, en te parlant,
à ton visage, à tes gestes, je voyais
que les mots ne te persuadaient pas
car c'est mon cœur que tu désirais voir.

Amour, venant en aide à mon dessein,
l'emporta, ce qui semblait impossible :
en larmes versées par le chagrin
mon cœur défait il distilla.

Assez de rigueurs, mon cœur, assez,
que du tourment jaloux la tyrannie
et le vil soupçon cessent d'opposer

à ton repos des ombres, des preuves vides
puisqu'en liquide humeur tu as pu toucher
et voir mon cœur défait entre tes mains.

p.79
Traduit de l'espagnol par Florence Delay et Jacques Roubaud
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Desde tiempos antiguos
la lluvia llora.
Sin embargo,
joven es una lágrima,
joven es el rocío.
Desde tiempos antiguos
la muerte ronda.
Sin embargo,
nuevo es tu silencio
y nuevo el dolor mío.
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Este amoroso tormento
que en mi corazón se ve,
se que lo siento y no se
la causa porque lo siento
Siento una grave agonía
por lograr un devaneo,
que empieza como deseo
y para en melancolía.
y cuando con mas terneza
mi infeliz estado lloro
se que estoy triste e ignoro
la causa de mi tristeza."
Siento un anhelo tirano
por la ocasión a que aspiro,
y cuando cerca la miro
yo misma aparto la mano.
Porque si acaso se ofrece,
después de tanto desvelo
la desazona el recelo
o el susto la desvanece.
Y si alguna vez sin susto
consigo tal posesión
(cualquiera) leve ocasión
me malogra todo el gusto.
Siento mal del mismo bien
con receloso temor
y me obliga el mismo amor
tal vez a mostrar desdén.
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Detente, sombra de mi bien esquivo,
imagen del hechizo que más quiero,
bella ilusión por quien alegre muero,
dulce ficción por quien penosa vivo.
Si al imán de tus gracias, atractivo,
sirve mi pecho de obediente acero,
¿para qué me enamoras lisonjero
si has de burlarme luego fugitivo?
Mas blasonar no puedes, satisfecho,
de que triunfa de mí tu tiranía:
que aunque dejas burlado el lazo estrecho
que tu forma fantástica ceñía,
poco importa burlar brazos y pecho
si te labra prisión mi fantasía.
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Où Elle suspecte que le soulagement que donne l'Espoir est une cruauté dissimulée
Diuturne maladie de l'Espoir
qui occupes mes années fatiguées
et à l'aiguille des biens et des maux
en équilibre tiens la balance;
toujours en suspens, sur le point
de pencher, tes leurres ne laissent
le désespoir ou la confiance
en grandeur se dépasser:
qui t'a ôté le nom de meurtrier?
Car tu l'es, si sévère, quand on comprend
que l'âme occupée tu tiens en suspens;
et entre un sort funeste ou heureux,
tu n'agis pas pour conserver la vie
mais pour donner une mort qui dure

Sospecha crueldad disimulada, el alivio que la esperanza da
Diuturna enfermedad de la esperanza
que así entretienes mis cansados años
y en el fiel de los bienes y los daños
tienes en equilibrio la balanza;
que siempre suspendida en la tardanza
de inclinarse, no dejan tus engaños
que lleguen a excederse en sus tamaños
la desesperación o la confianza:
¿quién te ha quitado el nombre de homicida
pues lo eres más severa, si se advierte
que suspendes el alma entretenida
y entre la infausta o la felice suerte
no lo haces tú por conservar la vida
sino por dar más dilatada muerte?
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Y en la quietud del nido,
que de brozas y lodo instable hamaca
formó en la más opaca
parte del árbol, duerme recogida
la leve turba, descansando el viento
del que le corta alado movimiento.
De Júpiter el ave generosa
(como el fin reina) por no darse entera
al descanso, que vicio considera
si de preciso pasa, cuidadosa
de no incurrir de omisa en el exceso,
a un sólo pie librada fía el peso
y en otro guarda el cálculo pequeño,
despertador reloj del leve sueño,
porque si necesario fue admitido
no pueda dilatarse continuado,
antes interrumpido
del regio sea pastoral cuidado.
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SONNET 2/7


À me poursuivre, Monde, que gagnes-tu ?
Où est l’offense puisque je cherche
à mettre des beautés dans ma raison
plutôt que ma raison dans les beautés ?

Je n’estime ni les trésors ni les richesses
et j’éprouve plus de contentement
à mettre les richesses dans ma pensée
plutôt que ma pensée dans les richesses

Je n’aime pas la beauté qui vaincue
est la dépouille civile des âges
ni la richesse perfide ne me plaît

car je préfère telle est ma vérité
consumer les vanités de la vie
que consumer ma vie en vanités.

p.78
traduit par Florence Delay (F. D.) et Jacques Roubaud (J. R.)

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SONNET 1/7


Ceci que tu vois mensonge coloré
qui de l'art exhibant les vertus
par de faux syllogismes de couleurs
est tromperie cauteleuse du sens

ceci par quoi l'adulation prétendit
excuser des années les horreurs
et vaincues du temps les rigueurs
triompher de l'âge et de l'oubli

est un vain artifice de la crainte
est une fleur fragile sous le vent
un recours inutile contre le sort

est un sot empressement erroné
est un désir caduc et vu de près
cadavre poussière ombre néant.

p.77
traduit par Florence Delay (F. D.) et Jacques Roubaud (J. R.)
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Soeur Juana Inès de La Cruz
Desde tiempos antiguos

la muerte ronda.

Sin embargo,

nuevo es tu silencio

y nuevo el dolor mío.
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