AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Jung (128)


En racontant mon histoire en bande-dessinée, puis en film, j'étais à cent lieux de croire que je pourrais toucher le public à ce point, et pas seulement celui qui est concerné par l'adoption.
J'en ai été véritablement bouleversé.
Commenter  J’apprécie          10
Mon dossier est resté fermé pendant presque quarante ans.
Les quelques documents jaunis par le temps et l'humidité parlent d'eux-mêmes.
Mis à part mon bulletin de santé et le rapport de l'orphelinat, absolument rien sur mes parents biologiques.
Commenter  J’apprécie          10
Nous devrions remercier grand'Ma Holt d'avoir créé des orphelinats, des hôpitaux, de nous avoir trouvé des familles...et pourtant...
Pourtant, à l'heure actuelle, je ne sais toujours pas si je dois la remercier ou la détester.
Nous sommes deux cent mille Coréens adoptés à travers le monde.
C'est beaucoup trop.
(Tome 1)
Commenter  J’apprécie          10
Je savais bien que je n'étais pas Japonais.
Mais quand je me regardais dans un miroir, je ne me sentais pas Belge non plus.
Je voyais un Coréen.
C'était inéluctable. Et ça ne me rappelait pas de bons souvenirs...
(Tome 1)
Commenter  J’apprécie          10
- En tant de paix, deux petites heures auraient suffi pour parcourir les 195 km séparant Pyongyang de Séoul. En fait, au péril de notre vie, nous avons fait un détour de plus de dix mille kilomètres pour rallier la capitale de la Corée du Sud. C'était la première fois que je prenais le bus et le train, que je traversais une jungle, que je prenais l'avion. C'était la première fois que je ne devais plus obéir à personne et que je ne recevais plus de coups... Je découvrais la liberté, et je mangeais à ma faim.
- Waouh, et moi qui me plaignais de mes petits problèmes.
Commenter  J’apprécie          132
La zone démilitarisée qui sépare le Nord et le Sud est une étroite bande de terre d'une longueur de 248 km et d'environ 4 km de large. Plus d'un million de mines sont enfouies en son sol. Des forêts, des marécages, d'étranges animaux. Des dizaines de milliers de grues... Et plus d'un million de soldats basés de part et d'autre des barbelés. La DMZ est devenue involontairement la réserve naturelle la mieux gardée au monde, interdite aux humains, abritant une multitude d'espèces en voie d'extinction. Il est quasi impossible de traverser la frontière entre les deux Corée. Ceux qui s'y risquent... y laissent leur vie...
Commenter  J’apprécie          110
Pour moi, il est évident qu'un enfant adopté n'est pas une page blanche. Les pages que nous avons écrites au fil des années sont la suite d'autres pages écrites loin de la France, essentielles dans nos parcours de vie. Je considère l'adoption comme un relais d'amour.
Commenter  J’apprécie          00
Vous êtes nos fils, exactement comme si nous vous avions conçus. Nous formons une famille, nous nous sommes mutuellement adoptés;
"L'adoption réussie est la mise en commun de deux souffrances" comme tu le dis Fabien "pour aboutir à construire un bonheur unique, il faut s'adopter mutuellement plus qu'adopter ou être adopté."

(page 117)
Commenter  J’apprécie          90
Tant que la terre est fertile, on peut s'enraciner n'importe où ...

(page 94)
Commenter  J’apprécie          20
Quand nous sommes repartis de Roissy avec nos deux filles dans la voiture, une pluie battante nous a accompagnés sur plusieurs kilomètres. J'ai imaginé que touts ces gouttes percutant notre pare-brise étaient autant de larmes versées par leur maman coréenne. Je me suis alors jurée de prendre soin de Mélanie et Cécile jusqu'à mon dernier souffle.

(page 82)
Commenter  J’apprécie          10
En 1989, quand j'ai adopté Mélanie et Cécile, j'ai aussi adopté leur passé, ainsi que celui de leurs parents biologiques.

(page 80)
Commenter  J’apprécie          10
C'est difficile à comprendre mais quand des parents se séparent, bien que le couple conjugal n'existe plus, le couple parental perdure jusqu'à la mort.

(page 57)
Commenter  J’apprécie          20
Je partageais quelque chose avec elle que j'avais du mal à expliquer à ce moment-là. Aujourd'hui, j'ai compris qu'il s'agit de ce qu'il y a de plus précieux dans une vie, la plus belle chose qui puisse combler une maman ...nous partagions notre enfant.

(page 45)
Commenter  J’apprécie          10
J'étais très émue en la voyant, car même sans connaitre les raisons qui l'avaient poussée à abandonner "notre" fils, je pensais à tout ce qu'avait dû endurer cette femme. Sa vie sans Olivier avait dû être rythmée par d'obsédantes questions : où est mon fils ? Qu'est-il devenu ?
J'avais envie de la rassurer en lui apportant ces réponses :
"C'est moi qui me suis occupé de ton fils. Je lui ai donné tout l'amour dont il avait besoin et que tu lui aurais toi-même donné, si tu avais pu le garder près de toi."
Je voulais aussi qu'elle sache que j'étais heureuse qu'elle puisse enfin découvrir le bel homme qu'il est devenu ... Et que si elle voulait, on pourrait être toutes les deux ses mamans.

(page 44)
Commenter  J’apprécie          20
J'éprouvais de la tristesse et de la colère liées à de l'incompréhension. Comment des parents qui avaient abandonné leur enfant avaient-ils, malgré tout, réussi à fonder une famille ?
Néanmoins, mon attitude est devenue progressivement moins hostile. On ne connait jamais suffisamment l'histoire personnelle des gens, ce qu'ils ont vécu et ce qui les anime véritablement, pour pouvoir juger de leurs actes.

(page 34)
Commenter  J’apprécie          10
Parfois, la traversée d'un endroit inconnu peut vous conduire vers un pont qui ne mène nulle part ...

(page 20)
Commenter  J’apprécie          10
Pour nous, Olivier était notre fils. Même s'il n'était pas de notre sang, il était notre fierté.

(page 12)
Commenter  J’apprécie          10
Ma fille cadette était très liée à son frère. Elle se comportait comme une seconde maman avec lui.
Cette révélation l'a indignée, car elle apprenait que les parents biologiques d'Olivier avaient reconstitué une famille tout en en décomposant une autre : la nôtre !
Cela nous a tous beaucoup affectés.

(page 10)
Commenter  J’apprécie          10
Quand il était petit, Olivier ne semblait pas s'intéresser à ses origines coréennes. Cet intérêt s'est manifesté bien plus tard. Cela ne m'a pas semblé anormal. Il était physiquement différent de nous, j'imagine qu'à un moment donné, il a éprouvé le besoin de chercher à s'identifier à quelqu'un. Comme deux aimants qui finissent toujours par se rejoindre, cette Corée, qui l'avait pourtant abandonné, l'attirait de plus en plus.
Parfois, la traversée d'un endroit inconnu peut vous conduire vers un pont qui ne mène nulle part...
Commenter  J’apprécie          00
N'oublies pas que les racines ne sont pas tout, que le passé de tes parents biologiques leur appartient et que ton identité s'est construite dans les ombres et les lumières de ce que tu as vécu.
Commenter  J’apprécie          10



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jung (1094)Voir plus


{* *}