UNE REDISTRIBUTION DEVENUE DE MOINS EN MOINS EFFICACE : Plusieurs travaux récents dénoncent en revanche une évolution préoccupante du système fiscal français. Au gré de l'empilement des mesures fiscales, il serait devenu de plus en plus complexe et de moins en moins redistributif. Si l'impôt est progressif pour 95 % des ménages, il décroît en proportion du revenu lorsqu'on franchit le seuil des 5 % les plus riches. (p. 30)
En 2012, une personne seule qui a un revenu supérieur à 37 430 euros par an (3 119 euros par mois) fais partie des 10 % des Français les plus aisés. 50 % des Français ont un niveau de vie inférieur à 19 740 euros par an et 10 % sont sous le seuil des 10 610 euros (Insee).
COMMENT EST CALCULÉ LE POUVOIR D'ACHAT ?
On soustrait du revenu perçu des ménages les cotisations sociales et les impôts directs. Puis, on lui ajoute les prestations sociales. Cela donne le revenu disponible brut (RDB). Celui-ci doit ensuite être corrigé de l'évolution des prix à la consommation pour obtenir le pouvoir d'achat.
Afin de tenir compte de l'évolution de la composition des ménages, l'Insee calcule aussi le pouvoir d'achat par unité de consommation. Le revenu est divisé par le nombre d'unité de consommation (1 unité pour le premier adulte du ménage, 0,5 pour les autres personnes de plus de 14 ans, 0,3 par enfant de moins de 14 ans).
Le nombre de personnes catégorisées comme riches est en baisse constante depuis 2011. On peut identifier deux causes majeures à cela : les réformes fiscales post-crise engagées à partir de 2010, ainsi que la hausse du niveau de vie médian qui a mécaniquement diminué le nombre de personnes gagnant le double du revenu médian.
Scolariser jusqu'à 16 ans tous les élèves,c'était scolariser aussi les mauvais élèves, et s'obstiner à les traiter suivant les méthodes habituelles, qui, dans leur cas, avaient manifestement échoué, ne pouvait conduire qu' à l'échec.
Le vieillissement de la population européenne prive les industries culturelles du public principal de l'entertainment, celui des jeunes.
La diplomatie d'influence se distingue d'une politique de rayonnement culturel en ce qu'elle concerne un champ d'action plus large dans les nouvelles logiques de la mondialisation et permet de considérer la place de la culture et de la science dans les enjeux globaux de la coopération internationale.
Les politiques culturelles et scientifiques extérieures sont au cœur des stratégies d'influence françaises.
L'influence d'un pays ne se mesure pas seulement à la force de son économie, à sa puissance politique et stratégique, à sa place dans les institutions de gouvernance internationale.
L'action culturelle et scientifique extérieure de la France doit sans aucun doute (davantage) intégrer ces nouveaux défis, qui dépassent le seul cadre linguistique et artistique.