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Critiques de Le Cil Vert (41)
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Une vie toute tracée

Le Cil Vert est un illustrateur spécialisé dans les revues écologiques, d’où son style assez classique, sans fioritures, simple et efficace, mais sans beaucoup de personnalité, l’idée doit prédominer sur la forme. Ici, il quitte son domaine militant pour une bande dessinée plus introspective. Il raconte comment son personnage s’est lancé dans l’écriture, vocation déclenchée par le deuil de son père. Si l’ensemble est assez anecdotique, sans doute à cause d’un graphisme trop neutre, j’ai quand même été touché par ce lien entre le deuil et le besoin d’écrire. L’évolution de la vie, une certaine forme de développement personnel provoqué par les évènements et les circonstances, ces sujets sont intelligemment évoqués, sous forme de biographie ou de témoignage. Mais le tout manque de relief et d’impression marquantes, ça ne restera pas une lecture inoubliable.
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Rentre dans le moule

Voici une BD qui fait profondément réfléchir à partir de l'expérience personnelle de l'auteur ancien élève des Arts et métiers parti vivre de sa plume à Prague. Mais entre les deux le livre fait vivre les origines d'une vocation qui tient largement, comme hélas souvent, à la volonté plus ou moins consciente de se conformer à un modèle familial, et au conformisme ambiant qui pousse à vénérer des écoles qui sont parfait parfaitement contestables dans leur fonctionnement. Entre dérive autoritaire, processus d'alcoolisation excessif, sexisme...on pourrait même parler de "sous-fascisme" pour utiliser un grand mot dans ce qui est en tout cas montré ici du fonctionnement du bureau des élèves, avec ce qu'il implique de soumission à de parfaits abrutis.

Il faudra du courage, et l'aide de sa femme pour se sortir de l'emprise d'une corporation quasiment sectaire. Une corporation qui possède une langue quasiment orwellienne pour tout renommer et cet aspect de refonte du langage pour parler une langue "arts et métiers" est plutôt sidérante quand on n'est pas du sérail.

On doit certainement pouvoir fonctionner autrement dans ce type d'écoles en respectant davantage les individus et leurs droits.

Pour finir un mot sur le dessin, simple et efficace et sur la construction du livre très solide avec des flash-backs facilement reconnaissables, et un fil conducteur ce tapis roulant qui mène vers une voie toute tracée dont il est parfois difficile de se détacher.

Un livre à faire lire à des jeunes gens avant qu'ils ne s'engagent dans ce genre de voie ? Sans doute, d'autant qu'il existe aujourd'hui bien d'autres moyens pour accéder aux diplômes visés. Avec sans doute un peu moins de prestige social, mais sans doute davantage d'épanouissement personnel.

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Un faux boulot

Un jeune homme encadre des vacanciers handicapés lors de séjours spécialisés. Sa mère ne prend pas ce job au sérieux, d'où le "faux boulot". Mais ces échanges avec les handicapés et autres encadrants sont des moments tendres, drôles et tragiques qui vont l'aider à mûrir et à trouver peut-être sa voie.
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Rentre dans le moule

En quelque sorte la psychothérapie d'un jeune futur papa ingénieur fraichement sortie de l'école des Arts et Métiers : Retour sur le père, questionnement sur sa place dans la société, appartenance à un moule (grande école, monde du travail..), sur ses croyances. Servie par un scénario bien construit, et un dessin très humoristique. On sent que l'auteur a vécu les rites débiles des Gladzarts (comme pour toutes les grandes écoles) ! C'est drôle et ça fait réfléchir, surtout quand les enfants sont entrés ou au seuil de ces choix de vie !
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Rentre dans le moule

J'étais attiré par le thème de la singularité dans un monde un peu uniforme. Cependant, son exploitation m'a plutôt assez déçu.



En effet, cela devient un peu du n'importe quoi au fil de ce récit d'un homme qui s'engage dans un travail temporaire en attendant que sa compagne accouche d'une fille ce qui peut entraîner quelques conflits. Pas le fait d'avoir un bébé bien entendu mais celui de s'engager dans un travail alors que l'autre moitié a besoin de passer un peu plus de temps ensemble.



Je m'attendais sans doute à autre chose de plus profond. Certes, il y a toute cette histoire sur cet élève ingénieur intégrant l'Ecole des arts et des métiers et ses atermoiements et autres questions existentielles. La conclusion de ce récit m'a laissé comme un goût d'inachevé. De toute façon, l'intérêt n'y était plus passé trente pages avec toute cette compilation de témoignages.



Un récit autobiographique que je qualifierai de nombriliste et d'un peu déprimant. Le dessin demeure toutefois assez plaisant et il y a un peu d'humour. La moralité reste le fait qu'il ne faut pas se laisser imposer un choix de vie mais obéir à soi-même pour choisir sa voie.
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Une vie toute tracée

Je retrouve ici un auteur dénommé le Cil vert que j'avais pu découvrir grâce à son fameux

« Rentre dans le moule » que je n'avais pas trop apprécié puis un faux boulot qui avait attiré toute mon attention. On pourrait dire que c'est presque une trilogie où notre héros cherche sa vocation.



Il s'agit encore d'un récit autobiographique comme l'auteur s'est spécialisé. On apprend qu'il n'était pas au départ un auteur de BD et qu'il est venu dessus un peu par hasard au détour d'un stage à Prague en République Tchèque. Il va surtout découvrir le plaisir de l'écriture qui permet également d'exorciser ses peurs et ses peines.



Il va en effet suivre son épouse dans cette ville car elle est en mission pour une O.N.G. Ce n'est pas facile de laisser sa pauvre mère derrière soi. En effet, l'auteur vient de perdre son père dans un accident du travail sans que la cause exacte ne soit dévoilée dans cette œuvre. Le travail peut tuer, il faut le savoir.



Le propos de cette bd sera plutôt basé sur le deuil et le déracinement ainsi que la vie dans un pays étranger. On retrouve la même tristesse que j'avais pu déceler dans ses précédentes œuvres. Mais bon, c'est parfois la dure réalité de la vie ce qui rend cette bd assez crédible.

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On n'est pas du bétail

Jean-Fred Cambianica et Le Cil Vert nous offre une bien belle bande dessinée engagée, sous couvert de l'association de défense des animaux d'élevage, L214. On n'est pas que du bétail est une perle car elle mêle, sensibilisation et humour efficace. Pour une fois, on ne va pas contester le message puisque l'oeuvre en soit est un bijou. Encore que... Certains trouveront toujours à en redire!



Nous avons dans ce livre, 7 histoires différentes tournant autour des mêmes personnages et d'un même style cartoon. Chaque histoire est entrecoupée d'une double page d'information aux infographies très accessibles.



Les thèmes? L'équilibre alimentaire, les émotions animales et l'écologie au sens large (déforestation, déchets plastiques...). Les thèmes chères à l'association en général.



Je regrette juste que le format BD me sortent aussi vite de la tête. Mais ça ça doit être propre à moi, et au fait que je l'ai dévoré à une vitesse folle. Je conseille fortement, pour les petits, les grands, les omni et les végé!
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On n'est pas du bétail

Je suis totalement d'accord avec la critique formulée par Azeline. Par ailleurs, je pense que c'est une BD à lire en famille, voir dans certains cas je conseillerai aux parents de le lire avant leurs enfants. En effet, les fiches techniques de cette BD sont très bien rédigées mais peuvent entraîner des conflits entre adolescents en recherche d'affirmation et parents rigides. Cette BD est uniquement orientée sur la production industrielle de viande qui est une catastrophe mais il existe de petits éleveurs en vente directe avec des viandes certes chères mais de qualité et pas facile à trouver pour des citadins.
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Le scaphandre fêlé

L’autofiction me sort par les yeux. Je déteste ces auteurs qui se regardent le trou de balle et tiennent absolument à coucher sur le papier leur histoire, persuadés que tout cela va passionner les lecteurs. Et pourtant, c’est la troisième fois en peu de temps que je me surprends à apprécier une BD « autofictionnelle ». Il y a d’abord eu Formose puis Une métamorphose iranienne et c’est maintenant au tour de ce Scaphandre fêlé. Est-ce que mes goûts changent ? Pas sûr. Disons plutôt que quand le propos est bien amené, je me laisse facilement embarquer.



Dans cet album, Le Cil Vert, pseudonyme de Sylvère Jouin, revient sur quelques moments charnières de sa vie professionnelle et artistique. Entre sa phobie de l’avion, la mort tragique de son père et sa rencontre avec la douce Chloé, l’auteur énumère ce qu’il appelle les « naissances douloureuses » ayant symbolisé les moments clés de son existence. Ce que j’ai apprécié ici c’est que Le Cil Vert relate les événements de façon non linéaire. Pas de chronologie hyper stricte, quelques touches d’humour bienvenues et d’étranges digressions sur la fabrication du cidre ou la vie de Boris Vian, l’ensemble peut paraître assez hétérogène mais au final tout se tient, c’est bien là l’essentiel.



Le dessin est assez minimaliste (c’est un peu la loi du genre) mais il reste quand même bien meilleur que chez certains auteurs ayant fait de l’autofiction leur fonds de commerce (je ne citerais pas de noms, l’inventaire serait trop long). L’absence de couleurs et le fait de jouer sur les tons de gris pour varier le contraste est par ailleurs un parti pris cohérent. Le vrai souci, c’est la taille riquiqui des cases et l’omniprésence du texte qui ne laisse pour ainsi dire aucune place aux décors. Mais bon, pour un ouvrage intimiste dans un petit format, c’est assez logique : pas la peine de se lancer dans un lyrisme échevelé avec des illustrations pleine page bourrées de détails et totalement hors de propos.



Assurément pas le coup de cœur du siècle mais une lecture beaucoup plus agréable que je ne l’aurais pensé. Je ne dis pas que l’autofiction va devenir mon genre préféré mais en tout cas je ne dis plus que jamais on ne me prendra à lire ces auteurs nombrilistes à la noix.




Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Une vie toute tracée

Cilvert est l'égo de papier du dessinateur/scénariste. Il propose de raconter d'ailleurs son chemin jusqu'à son métier à travers ce regard un peu biaisé, limite schizophrène. Après le décès de son père, il a fallu vider la maison pour la vendre. Sa mère ne pouvait gérer seule cette charge financière et cet grand espace. L'émotion est bien présente car les souvenirs se retrouvent partout. Le fait de devoir jeter des affaires est difficile car c'est comme faire disparaître quelqu'un. Un moment pénible qui le renvoie à sa vie et sa pérennité. Cela prend un aspect d'autant plus concret car il a déménagé dans la banlieue de Prague avec sa famille. Il suit sa compagne qui travaille dans l'humanitaire. Quoi faire dans un pays dont on ne maîtrise pas la langue? et que l'on a pas une compétence particulière? Ecrire? Enseigner le français? Et pourquoi pas raconter un récit en dessin? pour être ensuite édité? Un chemin long qui lui a permis de faire aussi le deuil de son paternel à travers les mots. Progressivement, il a su vers quoi se diriger pour trouver ce qui le rend entier. Un livre qui pourrait inspirer ceux qui cherchent ce qu'ils feront quand ils seront grand en étant grand. Au niveau graphisme, la structure reste assez classique. Au niveau graphisme le dessin est propre, net, expressif, tout en rondeur et réconfort. Une lecture sympathique qui donne envie de découvrir les autres publications de l'artiste.
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Un faux boulot

C'est le genre de témoignage que j'aime bien lire. Il s'agit pour un jeune homme de raconter son expérience dans le domaine de l'aide aux handicapés. Le sujet semble pourtant sérieux. Pour autant, le ton sera léger et presque sarcastique tant il y a de choses à dire sur ce qui ne va pas bien.



Bien entendu, le titre ne reflète pas la réalité car il s'agit bien d'un vrai boulot mais souvent déconsidérée par la population de manière générale. L'auteur signe cette oeuvre sous le pseudo de Cil Vert. On pourrait croire que c'est autobiographique. Les situations seront parfois simples, parfois complexes mais toujours variées.



Cela m'a touché surtout la fin où l'on apprend le secret de Jean qui semble réellement heureux à aider les handicapés malgré l'absence de diplômes. Il y a plein de remarques qui sont pleines de bon sens malgré les apparences comme par exemple le fait qu'il ne faut pas toujours se fier aux médicaments.



C'est un sujet qui est rarement abordé dans la bd ce qui constitue une raison de plus pour lire cette oeuvre singulière. Un récit d'apprentissage sur l'handicap mais également sur la vie en générale.
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Un faux boulot

Le narrateur est un jeune homme un peu perdu, qui fait un "faux boulot" selon les termes employés par sa mère : il est animateur pour handicapés en vacances.



Ce récit est plein d'humour et nous ouvre le monde de l'handicap sans tomber dans le pathos. Une réussite.
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On n'est pas du bétail

Braillane décide de militer pour la cause animale afin d'impressionner une fille de sa classe. Ce garçon un peu futile qui n'y connaît rien va pourtant se passionner pour le sujet.



"On n'est pas du bétail" est une bande-dessinée qui joue sur l'humour pour évoquer les thèmes du spécisme, de l'élevage intensif, du droit animal, des problèmes environnementaux et sociaux, etc. Elle joue pas mal sur les clichés mais est plutôt convaincante dans son argumentation et dans ses explications.



Quand on connaît déjà un peu ces sujets, c'est une bande-dessinée qui passe le temps. Par contre, elle aidera sûrement à sensibiliser ceux qui n'ont pas vraiment de connaissances en la matière.
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Un faux boulot

J'ai adoré cette courte BD. La narration est bien tissée. J'ai particulièrement aimé le ton envers les personnes handicapées, il est drôle, touchant. Plus qu'une BD sur le handicap, c'est une BD sur la difficulté à vivre que l'on soit valide ou non.

J'ai énormément aimé.
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Le scaphandre fêlé

« Quels chemins de vie choisir entre ceux que notre éducation, nos études et notre personnalité nous tracent ? Ce n’est déjà pas simple pour les simples mortels que nous sommes, mais ça se corse encore plus pour Le Cil Vert quand il doit renaître une seconde fois et se rendre compte que ses choix n’étaient peut-être pas les siens. Un album sensible, tout en finesse et drôlerie, qui vous tirera de belles larmes vite séchées par de francs éclats de rire. Une histoire vraie… comme la Vie.



Note de l’auteur : Un récit autobiographique nombriliste à tendance narcissique (moi moi moi) où le personnage principal (moi) tente de démontrer avec brio (l’avantage du récit autobio, on peut raconter n’importe quoi) comment devenir un adulte en un appel téléphonique » (synopsis éditeur).



-



Premier récit complet pour cet auteur qui jusque-là publiait essentiellement des strips dans des magazines (Fluide, Macadam…).



Le scaphandre fêlé est un récit autobiographique touchant et drôle. Le Cil Vert y parle de ses angoisses, du lien à son père, de son entrée tardive dans la vie adulte et de son parcours qui l’a peu à peu conduit vers le métier d’auteur. Un regard sur la vie parfois troublant, un regard sur la mort qui force à réfléchir…



Quoiqu’il en soit, la représentation du Cil Vert sur lui – avec ses défauts et ses complexes – nous donne rapidement envie de poursuivre la lecture.



La première page invite le lecteur à écouter cet homme qui engage la conversation. Un monologue débute, “Jean” se raconte et ne cache pas la difficulté qu’il rencontre de trouver le point de départ le plus logique possible pour déplier son histoire. La narration se déplace ainsi entre des temps d’échange privilégiés avec le lecteur et des souvenirs/anecdotes qui détaillent ses propos. Deux temps narratifs se dégagent : la scène principale, durant laquelle l’homme nous fait face ; pas de décors, pas d’accessoires si ce n’est le fauteuil sur lequel il est assis. Ces pages dépouillées font penser à des scènes de patients allongés sur le divan d’un psy. A un détail près : le personnage n’est pas stoïque ; il change de position, s’affaisse ou lève les bras en signe d’agacement quand il ne parvient pas à mener la conversation comme il le souhaite. En parallèle, le second temps narratif est celui des souvenirs. Si le coup de crayon reste le même, les visuels se présentent différemment : l’utilisation des cases structure la mise en page, leur contenu est plus riche (elles contiennent notamment des décors et font apparaitre d’autres personnages). Les deux temps de narration ont donc des caractéristiques distinctes, l’auteur n’a pas besoin de faire de transitions supplémentaires pour passer d’un propos à l’autre.



Quant à la tonalité du récit, on oscille en permanence dans un entre-deux mi dramatique mi humoristique. Les sujets abordés sont douloureux, on sent que le travail introspectif n’est pas évident et qu’il coûte parfois à son auteur. Heureusement, ce dernier fait preuve d’une grande auto-dérision et d’un humour redoutable. On sourit, on dédramatise parce qu’il nous conduit à cela. Le récit avance sur un fil sans jamais devenir pathétique. En quatre chapitres, il retrace un cheminement personnel de plusieurs années. Durant une bonne partie de la lecture, j’ai eu l’impression que les épisodes auxquels faisait référence le Cil Vert étaient sans lien apparent. Mais au fil des pages, les recoupements apparaissent, l’amorce s’opère d’ailleurs clairement dans le troisième chapitre.



Un dernier chapitre nous laisse conclure sur une note plus optimiste, chaque élément a désormais une fonction précise et l’ensemble devient cohérent ; qui plus est, le titre prend ici tout son sens : Le scaphandre fêlé – Les naissances douloureuses. Ce qui me manquait jusque-là apparaît enfin : pourquoi choisir le métier de dessinateur ? Pourquoi la BD ? Pourquoi ?
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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La famille Atomik, tome 1 : Opération croquet..

Nous découvrons, dans ce premier tome, une famille attachante avec laquelle effectivement ça déménage ! Il y a Jean le père 100% B.G, la belle-mère Pauline et les enfants, Camille mi-belle mi-rebelle et son frère Tim fan de stawarze. Ces deux derniers sont bien décidés à convaincre leur père d'adopter un chien et pour ce faire tous les coups sont permis. Il faudra alors lui trouver un prénom, ramasser ses crottes mais également réussir à le dresser pour éviter la pagaille ! C'est une bande dessinée pleine d'humour, les petites saynètes sont toutes plus drôles les unes que les autres et nous avons passé un très bon moment en compagnie de cette famille un peu déjantée ! Une BD dynamique et désopilante qui ravira petits et grands !
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Une vie toute tracée

Dans le troisième tome de son autobiographie, le Cil Vert aborde la prise de conscience par son double suite à la mort de son père. Dès la première scène et la question de la gestion des livres du père, est installée cette idée d’écrire son histoire. Jean a envie de prendre sa vie en main par la création. Le chemin, au début, réflexif et sensible, est accompagné plus par des personnages étonnants et des mises en scène fantaisistes. Jack Kerouac et Franz Kafka viennent prodiguer quelques conseils sur le rapport au monde, le temps et le rapport au père. Nous suivons alors pas à pas un homme prendre la plume pour mieux digérer les soubresauts de la réalité. Avec beaucoup de pudeur et une distance très juste dans son récit à la première personne, le Cil Vert distille autant l’émotion que l’humour. Chaque personnage est marqué par la disparition du père et Jean est entouré d’une véritable tendresse. Celle-ci s’exprime autant par l’humour que par l’affection. Ainsi les scènes de dialogue entre Jean et Clara sont de très beaux moments. Clara n’a pas sa langue dans sa poche mais n’en oublie pas d’accompagner Jean avec amour et écoute. Il tente à la fois de trouver sa manière d’aborder le monde par la création et de soutenir sa mère dans cette période difficile. Tout est question de positionnement. L’auteur se joue de cela en confrontant son personnage aux codes de l’écriture que lui enseigne un professeur. Le contrôle des personnages, le rapport au vécu… tout y passe pour trouver le ton juste. Face à la tristesse de ses proches, à ses propres peurs, au défi de l’écriture, Jean se sent seul mais tient jusqu’au bout. C’est avec autant de fébrilité que d’envie qu’il mène tout cela. Son rapport à sa mère, devenue veuve, est empreint d’une profonde délicatesse. Toute la maladresse du personnage ressort sans jamais atteindre le respect dû au chagrin. Les lignes se sont déplacées et chacun doit retrouver une nouvelle place. Tout au long de la lecture, on ressent l’envie de vivre de Jean grandir et s’affirmer. La narration progresse avec intensité, mêlant des idées de mise en scène très drôles et des sensations de perdre pied. Le Cil Vert parvient à insérer des gags très facilement dans son récit intime. Son sens des mots contient toujours, derrière l’humour, une mélancolie particulièrement attachante.
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Une vie toute tracée

Une BD qui nous permet de nous poser la question si dans nos vies on fait vraiment ce qu'on aimerait faire.. ou si il n'est pas temps de le commencer.

J'aime aussi la partie où l'auteur nous donne des outils pour écrire nous meme en écriture automatique. Et j'aime bien l'auto-dérision du personnage Le Cil Vert... fortement recommandé pour les longues après midi du dimanche!
Lien : https://copywritingpofrancou..
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Un faux boulot

Un récit fin et intime qui questionne la place laissée à l’humain et à la différence dans la société.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Un faux boulot

Un regard introspectif touchant doublé d’une découverte saisissante du milieu du handicap physique et mental.
Lien : http://www.actuabd.com/Un-Fa..
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