Citations de Lénine (44)
«Il peut arriver aux aigles de descendre aussi bas que les poules, jamais aux poules de monter aussi haut que les aigles.»
Vous êtes saisis d’horreur parce que nous voulons abolir la propriété privée. Mais, dans votre société, la propriété privée est abolie pour les neuf dixièmes de ses membres. C’est précisément parce qu’elle n’existe pas pour ces neuf dixièmes qu’elle existe pour vous. Vous nous reprochez donc de vouloir abolir une forme de propriété qui ne peut exister qu’à condition que l’immense majorité soit frustrée de toute propriété. En un mot, vous nous accusez de vouloir abolir votre propriété à vous. En vérité, c’est bien ce que nous voulons.
Tandis que l'État existe, pas de liberté ; quand règnera la liberté, il n'y aura plus d'État
Une situation prérévolutionnaire éclate lorsque ceux d'en haut ne peuvent plus, ceux d'en bas ne veulent plus, et ceux du milieu basculent avec ceux d'en bas.
Au cas où la guerre éclaterait, les socialistes ont le devoir d’utiliser de toutes leurs forces la crise économique et politique créée par la guerre pour agiter les couches populaires et précipiter la chute de la domination capitaliste.
Cette guerre est celle de l’impérialisme. Du pillage. Ce n’est pas la paix qu’il nous faut réclamer. Le slogan du prolétariat doit être la transformation de la guerre en guerre civile, pour détruire à jamais le capitalisme.
Il ne faut pas se laisser guider par l'humeur des masses : elle est changeante et impossible à jauger avec exactitude.
Ce livre montre que la guerre de 1914-1918 a été de part et d'autre une guerre impérialiste (c'est-à-dire une guerre de conquête, de pillage, de brigandage), une guerre pour le partage du monde, pour la distribution et la redistribution des colonies, des « zones d'influence » du capital financier etc.
1477 - [p. 9]
Il y a des décennies où rien ne se passe et des semaines où des décennies se produisent.
Là où il y a une volonté, il y a un chemin.
Une française venait chez nous faire le ménage pendant une heure ou deux. Illitch l'entendit un jour fredonner un air. C'était une chanson alsacienne. Illitch pria la femme de ménage de la lui chanter et de lui en dire les paroles; par la suite, je l'ai souvent entendu fredonner cette marche lui-même. Elle se terminait par ces paroles :
Vous avez pris l'Alsace et la Lorraine,
Mais malgré vous nous resterons français.
Vous avez pu germaniser nos plaines,
Mais notre cœur vous ne l'aurez jamais.
C'était en 1909, l'époque de réaction; le parti était démantelé mais son esprit révolutionnaire n'était pas brisé. Et cette marche correspondait parfaitement à l'état d'esprit d'Illitch. Il fallait entendre l'accent triomphal que prenaient dans sa bouche ces paroles :
Mais notre cœur vous ne l'aurez jamais !
1065 - [p. 211] Nadejda Kroupskaïa
Le tsarisme est cent fois pire que le kaisérisme.
Ce qui doit faire la gloire et la fierté d'une bibliothèque, ce n'est pas la quantité d'ouvrages rares qu'elle contient, éditions du XVIe siècle ou manuscrits du Xe, mais le nombre de livres lus par le peuple, le nombre de nouveaux lecteurs, la rapidité du service, le nombre de livres prêtés, le nombre d'enfants gagnés à la lecture et fréquentant la bibliothèque.
Une révolution sans pelotons d'exécution n'a aucun sens.
Il est absolument certain que la victoire finale de notre révolution, si elle devait rester isolée, serait sans espoir.
" Nous sommes entourés d'ennemis de toutes parts et il nous faut marcher presque constamment sous leur feu [...] "
Tant que l’État existe, pas de liberté;quand régnera la liberté ,il n'y aura plus d’État .Le peuple n'a pas besoin de liberté , car la liberté est une des formes de la dictature bourgeoise .