Templiers et Assassins ont conclu une trêve à travers Victoria et Griffin dans cet ultime tome de Last Descendants : La chute des dieux. Tous les adolescents sont désormais réunis pour tenter d’arrêter un ennemi commun, Isaiah, à l’exception de Sean, qui a choisi de le suivre…
J’attendais beaucoup de la conclusion de la trilogie, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle n’a rien à envier aux deux premiers volumes. Elle est agréable à lire, on y retrouve les mêmes éléments, les mêmes enjeux… Sauf que voilà, pour un final, j’espérais davantage.
On passe une fois de plus énormément de temps dans les simulations, et si celle sur les Vikings n’est pas inintéressante, j’ai été très déçue par celle liée au phénomène d’ascendance. Je l’ai trouvée fade et inutilement longue. Les épreuves que les protagonistes doivent traverser se révèlent vite prévisibles, or elles s’étirent sur trop de chapitres, pour un objectif qui, à l’inverse, aurait mérité d’être approfondi.
J’ai cru comprendre qu’il y avait là un lien avec le jeu vidéo, mais n’ayant pas atteint cette partie, j’aurais aimé que le roman s’y attarde. Minerve, Junon, les Précurseurs… L’auteur ne nous offre que le minimum syndical en ce qui les concerne, un comble à la vue du titre !
Et il en va de même pour la fin. Celle des précédents tomes avait aussi tendance à se précipiter, mais là, c’est pire. Je n’ai pas compris l’intérêt de repousser la découverte du fragment d’Éden avec cette histoire d’usine qui n’apporte absolument RIEN, si ce n’est du remplissage de pages qui auraient mieux fait d’être consacrées à l’affrontement contre le grand antagoniste Isaiah.
Car lui, c’est en lignes qu’il se compte. En paragraphes si je veux être généreuse. Autant dire qu’il n’est pas du tout à la hauteur. J’aspirais à un face-à-face redoutable et épique, or un éternuement plus tard, il est terminé. D’ailleurs, éternuer, c’est presque ce que les protagonistes auraient pu se contenter de faire pour vaincre leur adversaire. (J’exagère un peu, mais pas loin.)
Honnêtement, si je n’avais pas su qu’il s’agissait d’une trilogie, je me serais attendue à un quatrième tome tellement cette conclusion est frustrante et laisse de nombreux éléments en suspens. Le dernier chapitre semble d’ailleurs appeler une suite qui n’existe pourtant pas.
C’est bien simple, seules les simulations sont convenablement traitées de bout en bout (si on excepte celle de l’évènement d’ascendance). Bien que les héros ne soient pas antipathiques, leurs ancêtres ont plus de charisme, plus de prestance, plus de développement, et surtout, leur boucle est systématiquement bouclée, autant de compliments que je ne peux adresser à la trame principale.
C’est pourquoi j’ai refermé cette saga avec un goût d’inachevé. Ce n’est pas un mauvais livre, mais ce n’est pas une bonne fin. J’adore Assassin’s Creed, j’ai sincèrement apprécié Last Descendants, néanmoins j’aspirais à mieux. Ça reste une lecture (et un univers) à découvrir, en particulier pour un jeune public, mais c’est dommage. Vraiment dommage.
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