Ensuite, comme je suis allé dans un lycée loin de chez moi, plus personne n'était au courant de ce qui c'était passé, mais... je n'avais plus le courage de frayer avec les gens.
Après, même si j'avais fait un pas en arrière... et que je ne me faisais pas d'amis, je restais souriant, car je ne voulais pas qu'on me déteste. On est tous pareil. Même si on veut réduire la distance, on a tous un côté obscur... et on fait tout pour le cacher, car les gens se sentiraient mal, sinon.
Je me suis immiscé dans ses affaires et ça a détruit notre relation. Depuis, je garde mes distances avec les gens. Mais, comme de juste. On en arrive à se sentir seul, à force.
Grâce à toi, je suis vraiment heureux ces derniers temps. J'ai été surpris, car tu m'as pas mal forcé la main, mais... c'est agréable d'être avec avec toi
Je l'ai trop fixé ?
Il a dû le sentir.
Enfin vu que je l'aime, c'est normal que je le fixe.
Bah, on n'est pas si différents, lui et moi. Comme je n'ai pas d'amis avec qui traîner, je me réfugie dans les livres. Et j'évite de parler avec les gens. Je me suis complètement habitué à cet état de fait.
Il souriait toujours devant les gens, mais... de temps en temps, on aurait dit qu'il souffrait comme s'il cachait quelque chose. Je me suis dit que j'avais envie d'entendre son histoire.
Inutile de dire bonjour à tout le monde. [...] Alors ne vient pas me saluer ! [...] Ah... c'est nul ce fossé qui existe entre ce qu'on pense et ce qu'on dit.