Mikaël

Chef d'oeuvre !

Imprégné de sépia pour mieux installer son ambiance rétro, l'album véhicule de solides valeurs humaines dans un contexte historique perturbé - quel que soit le côté de l'Atlantique où l'on se trouve -, où tout n'est heureusement pas aussi froid qu'une poutre métallique.
Lien : https://www.bdgest.com/news-..

D'une finesse pertinente, tant dans les coups de crayons que dans le verbe. Plongeons dans le New York des années 30, peinture de la vie des ouvriers des plus hauts buildings de l'époque. Un trait masculin, très attirant je dois avouer.

06/04/2018: belle ambiance et beaux dessins sur la vie des ouvriers des gratte ciel...

Giant est un immigré irlandais qui travaille sur le chantier d’un Gratte-Ciel de New York.

Silencieux, renfermé, cela fait cinq ans qu’il travaille sur le chantier pourtant ses collègues ignorent toujours jusqu’à son vrai prénom. Qui est-il réellement ?

En plus de dépeindre la vie de Giant et de nous faire découvrir cet homme, la BD nous montre le quotidien des travailleurs immigrés de New York au début d’un vingtième siècle charnier et miséreux, tout en nous exposant de loin une Irlande déchirée. Vaste programme que de tout mélanger ; malgré tout l’auteur parvient à traiter chaque thème avec justesse, dosant juste comme il faut. Sans trop approfondir, sans se contenter d’esquisser vaguement non plus, il trouve le juste milieu entre contexte politique, social et humain.



C’est une BD sombre, d'abord basée sur une ambiance très travaillée (rehaussée par le graphisme et le choix des couleurs. On sent la crasse, la suie, la pauvreté et la misère dans chaque case). Les personnages, bien que juste esquissés sont tout de suite attachants. On est touché par Giant et son silence de bête blessée, par le bleu volubile et jacasseur qui tente par tous les moyens de percer la carapace de Giant, par cette veuve irlandaise pleine d’espoir.



La fin, bien qu’attendue, annonce une suite intéressante et haut en couleur que j’ai hâte de découvrir. J’espère juste que ladite suite gardera cette ambiance pesant et ne tombera pas dans le cliché ou la facilité !

Giant tome 1 se passe dans les années folles (années 30) à New York. L'expansion de la ville est considérable et c'est l'époque de la constructions des gratte-ciel.

On suit des travailleurs Irlandais pour la construction d'un bâtiment. On s'attache à leur histoire...expatriés tandis que leurs familles vivent en Irlande.

Suite à décès d'un collègue de Giant, Giant décide de correspondre avec la femme du mort en se faisant passer pour lui.

Sombre historique une bd intéressante mais la trame de fond est décevante sur ce tome.

Par le biais d’un immigré irlandais de forte carrure surnommé Giant, cette superbe bande dessinée raconte la construction du Rockefeller Center, à New York, dans les années 1930.
Lien : http://www.journaldequebec.c..

Dans le New York des années 30, les tours prennent l'assaut du ciel et pour les construire on emploie une main-d’œuvre bon marché provenant de l'immigration.

C'est ainsi que l'on fait connaissance avec Dan, tout fraichement arriver de la verte Erin, et de Giant, colosse irlandais taiseux.

Ce que j'ai particulièrement aimé c'est l'ambiance qui nous frappe dès les premières pages. Le dessin au couleurs sépias nous met tout de suite dans le ton des années 30 mais le soin des détails nous permet aussi de ressentir la vie de cette ville. Et bien sur tout particulièrement des conditions de travail des employés qui vivent dans la misère pour pouvoir envoyer l'argent à leur famille restée au pays.

Dans la construction des gratte-ciel, les travailleurs se regroupent par nationalité. Nous nous attachons plus particulièrement au groupe Irlandais dont sont issu nos deux personnages principaux, mais on comprend bien vite les rivalités.

J'ai aimé voir cette relation se nouer entre l'extraverti et amical Dan qui fait figure de crevette rousse à côté de l'armoire à glace quasi muette qu'est Giant.

Une plongée sans filtre dans la folie des grandeurs Américaines, que nous vous invitons à découvrir !
Lien : https://www.avoir-alire.com/..

Superbe bande dessinée au graphisme très intéressant. L'histoire quant à elle prend place avec finesse... donnant peu à peu beaucoup de profondeur aux personnages, qui deviennent très attachants. La tension monte petit à petit... jusqu'à la fin du premier tome où l'on n'a qu'une envie : vite passer au second tome de ce diptyque et découvrir le dénouement de l'histoire !

Si vous le pouvez, faites comme moi, ne lisez pas le résumé de cette superbe BD. Laissez vous entrainer dans les rues de New York des années 30 en compagnie de ces hommes venus pour ériger les buildings de cette ville majestueuse.



C'est l'histoire...



D'une poignée de personne autour de la construction des tours de la ville américaine.



Nous suivons Giant, homme taciturne et secret. Nous savons qu'il est irlandais mais son passé reste plutôt nébuleux. C'est un être en souffrance qui va chercher à épargner une femme d'un triste deuil..



Nous découvrons la vie de ces hommes venus d'Irlande mais aussi d'autres communautés qui ont tout quitté pour un eldorado soit disant enchanteur. Ces hommes qui travaillaient sans protections, sans "filets" à des centaines de mètres de hauteur.



En filigrane, l'histoire de l'Irlande et de sa guerre civile qui marquera à jamais une population.



Une superbe Bd autant dans l'histoire que dans le graphisme.



Je vous conseille si tout comme moi le sujet vous intéresse la lecture de "Ciel d'acier" de Michel Mouton, un roman sur les indiens qui ont également travaillé sur les tours.








Lien : https://justelire.wordpress...

Une couverture un peu sombre, un titre en anglais, c'est bien sûr de l'anticipation... Hé ben non ma bonne dame, Giant est un récit réaliste. Le quotidien de skyboys dans le New-York des années 30 se déroule dans la sueur et l'attente de la paie. Au milieu d'eux, Giant, taiseux et secret, qui au décès de l'un de ses collègues correspondra en son nom avec sa jeune veuve restée dans l'Irlande ravagée par la pauvreté et meurtrie par la guerre d'indépendance.

Le récit entre ombre et lumière est servi par des personnages à peine esquissés et pourtant terriblement attachants!

Bien que séduite par le graphisme de la BD, j'ai été un peu déstabilisée par la colorisation, sombre et uniforme. Si je comprends tout à fait le choix d'adopter des couleurs foncées dans cette BD, je regrette cependant qu'elles soient peu nuancées. L’utilisation de teintes sépia contribue grandement à installer l'ambiance de l'histoire mais le visuel finit par en pâtir et devenir trop fade à mon goût.



Pour ce qui est de l'histoire, j'ai trouvé qu'elle peinait à se mettre en place dans ce premier tome. Les seuls passages que j'ai vraiment apprécié sont ceux où nous découvrons les courriers. Le restant de la BD consiste en des dialogues entre les ouvriers, dialogues qui n'apportent pas grand chose à l'histoire, même s'ils contiennent pas mal de clin d’œil au contexte historique. Le deuxième souci est que les bulles sont parfois indigestes tant elles sont nombreuses et conséquentes.



Je pense que je lirais malgré tout la suite car j'ai envie d'en savoir plus sur le personnage de Giant.

Une belle ambiance autour de la construction de gratte-ciels au début du siècle, les chantiers sont, selon moi, très bien rendus. En revanche, les personnages m'ont paru peu originaux : le grand taiseux et le jeune espiègle inconscient m'ont rappelé des souvenirs de lecture ou de cinéma. L'ensemble cependant est cohérent et se lit avec plaisir mais sans surprise.

Tirée d’une photo représentant des ouvriers assis sur une poutre au-dessus du vide, Mikaël nous raconte l’histoire de Giant, un homme taciturne qui travaille sur la construction de gratte-ciel. Giant correspond avec la veuve d’un de ses collègues décédé en faisant passer pour lui.



Je n’ai pas été conquise par le synopsis de cette BD que j’ai eu du mal à suivre. L’histoire traine en longueur et m’a ennuyée, ce qui est d’autant plus dommage que les illustrations, elles, sont magnifiques et les couleurs vraiment fidèles à l’ambiance du récit.

J'ai beaucoup aimé ce premier tome. L'histoire se déroule à New York au début des années 1930, on y suit la construction des gratte ciel et notamment du Rockfeller center par des ouvriers irlandais et italiens. Giant est l'un des ouvriers irlandais, homme taciturne et secret; sa vie évolue lorsqu'il engage une correspondance ambiguë avec la veuve d'un ouvrier mort sur le chantier, elle-même restée en Irlande avec leurs enfants. Cette BD montre avec précision et de nombreux détails la vie à cette époque, les conditions de travail, les problèmes sociaux, la vie politique... Les dessins et couleurs accompagnent parfaitement le récit. Tous les personnages sont intéressants et apportent un plus à l'histoire.

Une superbe couverture, un récit prenant qui nous immerge dans le New-York en construction sur fond de crise financière.

Ce premier tome pose des bases solides tant au niveau graphique que scénaristique.

Le dessin est précis, le travail sur l'architecture est impressionnant et la lecture est fluide.

Au niveau scénario c'est assez lent mais ce n'est pas gênant dans le sens ou il y a un coté contemplatif et immersif assumé par l'auteur.

La colorisation est élégante, sobre et renforce l'ambiance assez dure et froide de l'histoire.

Un album magnifique qui appel une suite et une fin à la hauteur de mes attentes...

Le graphisme semi-réaliste est agréable et expressif. Le travail de recherche sur l'architecture transpire au travers des vues urbaines avec ses ruelles étroites, les bars et bien sûr les immeubles.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..

Cher Mikaêl,

.

Lorsque j'ai lu sur internet, une chronique qui présente ton album, j'ai senti qu'il y avait là un ouvrage à ne pas ignorer. Et dès que j'ai feuilleté les premières pages, j'ai vu qu'il réunissait plusieurs éléments que j'apprécie particulièrement : les échanges épistolaires, le New York des années 30 et l'Irlande et ses émigrants.

.

Alors, déterminée, j'ai acheté le premier volume et me suis lancée dans sa lecture. Dès le début j'ai apprécié sa présentation, son graphisme qui nous donne l'impression de consulter un album photo, chargé de souvenirs, en sépia. Les planches sont magnifiques, elles se suffisent parfois à elles-mêmes et collent parfaitement à l'histoire que tu nous racontes.

.

Ensuite, le récit, intriguant à souhait et qui décrit les relations, les espoirs et aspirations des immigrants à la poursuite du rêve américain. Tu mets en place des personnages qui reflétent, comme je l'ai souvent imaginé, l'ambiance et l'atmosphère de cette époque où la crise économique et la prohibition exacerbaient les tensions. Et dans le même temps, on observe le développement de la Grosse Pomme, et l'apparition des grandes constructions toutes plus ambitieuses les unes que les autres, servant à montrer la puissance et le pouvoir des plus riches.

.

Enfin, l'histoire entre Giant et Mary Ann est émouvante et donne de la profondeur ainsi qu'une touche de suspense à ce beau roman graphique passionnant. .

Et lorsque j'ai parcouru la dernière planche de ce 1er tome, j'ai apprécié cette attention délicate que tu as eu pour nous lecteurs, en nous offrant des pages supplémentaires sous forme de portraits esquissés.

.

J'ai déjà hâte de lire le second tome.
Lien : https://www.instagram.com/p/..

Clap de fin du merveilleux Giant, une histoire d'immigrés irlandais, histoire des Sky men, des géants parmi les géants...



Je ne vais pas résumer ce tome 2 et vous laissez le découvrir. Je peux toutefois dévoiler quelques ressorts de l'histoire et thèmes abordés.

Qui dit irlandais, dit immigration... Ce tome est l'occasion de découvrir le processus d'entrée sur le territoire des migrants. Après une longue traversée en 3 ème classe, tous les candidats se retrouvaient à Ellis island où ils passaient par un contrôle d'hygiène, le six second physical. Lors duquel, un médecin repérait une éventuelle maladie et inscrivait à la craie l'état de santé de la personne directement sur son vêtement. C'est ce que nous voyons au tout début de l'album.

Tout le monde n'entrait pas et les recalés étaient renvoyés sur le champ au pays.

Dans cet album, les hommes se confient un peu plus et nous comprenons les raisons de leur venue en Amérique.

L'immigration irlandaise était très forte. Des millions d'Irlandais ont tenté leur chance, échappant aux expropriations, à la famine, la misère et la violence. Le pays connaît de fortes tensions et le souvenir de la guerre civile fratricide est dans toute les mémoires (1922-1923). La lutte est évoquée, notamment l'IRA, dans ce tome 2.

Petit clin d'œil également à la célèbre photo avec le travail sur le chantier d'une photographe et d'un journaliste. Et puis toujours en fil conducteur, la voix du speaker, qui nous raconte la pluie et le beau temps et qui contraste fortement avec la réalité brutale du quotidien et les conditions misérables du monde ouvrier. Et la ville, bien sûr, qui prospère, indifférente au malheur.



Mon avis



Un beau récit, une très jolie conclusion, ce tome 2 est à la hauteur de mes attentes. La petite histoire dans la grande ! Et toujours un plaisir de lire un album de Mikael ...