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Critiques de Mikaël (201)
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Bootblack, tome 1

Après nous avoir fait côtoyer les hauteurs de New York au début du siècle dernier, Mikael reste dans la Grosse Pomme a la même époque mais situe sa nouvelle histoire dans les bas fonds.



On y suit Al, un jeune américain d’origine allemande qui, avec d’autres compagnons de galère, cire les chaussures des riches pour subsister.







Il est amoureux de la jolie Maggie –aspirante actrice au quotidien pas toujours rose- pour laquelle il est bien décidé à sortir de sa misérable condition, même si cela implique de bosser pour des gangsters ce qui, en général, ne finit jamais très bien comme notre bootblack va l’apprendre à ses dépends.



Ayant eu, par dessus le marché, la brillante idée de s’engager dans l’armée, le voilà envoyé au front en Europe où, là aussi, ses illusions vont voler en éclat.







Le trait caractéristique de l’auteur franco canadien fait toujours mouche sur cette histoire terriblement humaine dont le scénario –écrit également par l’artiste- par bien des points, n’est pas sans faire penser parfois au Il Etait une fois en Amérique de Leone.



Les couleurs pastel se font forcément un peu plus sombre que sur le précédent diptyque mais l’ambiance est des plus réussie.



La B.O qu'il faut écouter avec: http://bobd.over-blog.com/2019/06/cirage-de-pompes/bootblack-vs.never-let-go.html
Lien : http://bobd.over-blog.com/20..
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Bootblack, tome 1

En 1945, sur le front en Allemagne, un jeune G.I erre au milieu des corps de ses camarades et se souvient de son enfance new-yorkaise. Fils d’immigrés allemands, le jeune Altenberg s’est brusquement retrouvé orphelin à dix ans, en 1929, quand sa famille a péri dans l’incendie des baraquements du Lower East Side qui leur servaient de logements.

Pour survivre, il devient« bootblack », cireur de chaussures, dans un pays en pleine dépression. Il grandit en compagnie de Shiny, un autre enfant des rues en admirant sa belle voisine Maggie la fille du fruitier d’à côté qui l’ignore car ils ne sont pas du même monde. Quand, en 1935, les deux garçons font la connaissance d’un jeune pickpocket, Joseph « Diddle » Bazilsky, Al qui se fait désormais appeler Al Chrysler, décide de s’associer avec lui pour sortir du bourbier et conquérir sa belle…



Après son superbe diptyque Giant qui racontait la vie des ouvriers immigrés « célibataires économiques » qui bâtissaient les gratte-ciels new-yorkais dans les années 1930, Mikaël poursuit cette geste avec une seconde histoire en deux volumes. Il ne s’agit pas vraiment d’une suite mais on y trouve des rappels de l’histoire précédente : ainsi, Al et son camarade Shiny apparaissaient en figurants dans le tome 2 de Giant et indiquaient au mafieux Frankie et à son homme de main Vito où se trouvaient leurs protégées et l’on retrouve également le duo de malfrats dans ce nouvel ouvrage ; de même l’un des migrants de Giant racontait l’histoire du petit garçon devenu muet après avoir assisté à la mort de sa mère renversée par un tramway et ce petit garçon, William alias Buster, occupe une place clé dans ce 1er tome de Bootblack puisqu’il fait partie de la bande des « loups de l’East river » que dirige Al.

Mais, là où Giant s’appuyait sur une photo célèbre « Lunch at top of a skyscraper », allant jusqu’à en retracer la genèse imaginaire avec le personnage de la photographe, Bootblack s’ancre davantage dans notre imaginaire collectif et notre représentation des années 30 et de la grande pomme façonnée par des références plus cinématographiques. On retrouve ici, en effet des clins d’œil à Des hommes sans loi de John Hillcoat mais surtout à l’épopée de Sergio Leone Il était une fois en Amérique : le voisin des parents d’Alterberg s’appelle Bercovicz comme le personnage de Max dans le film, les adolescents épient les danseuses du club d’à côté par une fente dans la cloison comme David (De Niro) espionnait Deborah et surtout l’album raconte également la naissance d’une amitié et d’une rivalité amoureuse en se situant au même endroit, le quartier de Fulton Market près de L’East river.

Mikael utilise enfin, comme le cinéaste, une narration éclatée qui mélange les époques (1945, 1929, 1935) et donne une véritable originalité et son album. En effet, il met ainsi en place une redoutable mécanique narrative. Un peu à la manière du chœur antique au début de La Machine infernale de Cocteau, le protagoniste dans le cadre désolé de la guerre, nous avertit dans son récitatif que tout finira mal. Dès lors la tragédie n’a plus qu’à se dérouler sous nos yeux. Ainsi, chaque fois que dans l’adolescence du héros, l’espoir naît et l’optimisme prend le dessus (dans une palette de jaunes mordorés ou de vieux rose dans les pages consacrées à Maggie), on observe un retour au vert de gris et aux fonds blancs de la guerre en 1945. Ces couleurs vertes « contaminent » d’ailleurs les pages-paysages de New-York et en font une vaste prison et un champ de bataille par avance. Dans Giant, on « côtoyait les nuages » et il y avait de nombreuses scènes en intérieur. Ici tout ou presque se passe dehors ; nombre de plans sont à hauteur d’homme ou plutôt à ras de trottoir.

La magnifique couverture en témoigne d’ailleurs puisqu’on y observe un enfant à genoux, véritable esclave moderne, travaillant pour un salaire de misère (indiqué en gros : 10 cents). Il a le regard baissé, des souliers crottés, évolue dans un environnement insalubre (pot d’échappement, papiers gras, humidité) dans une antithèse parfaite avec l’adulte aux chaussures rutilantes et à la grosse voiture occupé à lire son journal. Le côté écrasant de New-York, « la monstrueuse cité » (p.8) se retrouve dans la contre-plongée sur les immeubles et surtout dans le reflet sur la flaque d’eau : il n’y a aucun horizon au propre comme au figuré.

Alors que Giant se déroulait de façon linéaire et adoptait un rythme lent propice à narrer le quotidien répétitif et désabusés des ouvriers ; celui de Bootblack est plus trépidant, plus saccadé à l’image de ces jeunes gens qui veulent croquer la vie et croient encore au rêve américain. Il y a davantage de violence avec l’évocation des gangs et des rivalités ethniques et l’on passe de la chronique sociale du premier opus au thriller. Grâce aux flash-backs et aux ellipses, on est, enfin, souvent dans l’implicite. Le lecteur doit être aux aguets, attentif aux moindres détails et élaborer des hypothèses pour résoudre des énigmes pour l’instant sans réponse : qui est ainsi l’homme mystérieux à la Rolls-Royce qui fait surveiller Al par son chauffeur ? La Margaret des dog tags des scènes d’ouverture et de clôture est-elle la Maggie du héros ?

On retrouve ainsi dans ce deuxième diptyque de ce qui s’annonce comme « la trilogie new-yorkaise » de Mikael la même signature graphique (les noirs profonds, l’encrage brut et brossé, les magnifiques camaïeus de couleurs et les cadrages cinématographiques) mais ce dernier est davantage abouti que Giant dans sa construction narrative et surtout dans le portrait de personnages moins manichéens et plus fouillés : que ce soient Al, Joe ou encore Maggie tous sont porteurs de secrets et de contradictions.

Une vraie grande réussite !

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Bootblack, tome 1

L’auteur, Mikaël, nous plonge dans une époque pas facile, la prohibition. Il nous raconte un petit bout d’Histoire magnifiquement illustré.
Lien : https://www.actualitte.com/a..
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Bootblack, tome 1

BD



"Bootblack" de Mikaël (56p)

Ed. Dargaud.



Bonjour les fous de BD...



J'avais découvert Mikaël avec l'excellente BD " Giant" , et c'est avec plaisir que je me suis plongée dans ce premier tome de " Bootblack".



Les "bootblack" ce sont les jeunes gamin qui, pour 10 cents, cirent les chaussures des nantis.



1945.

Nous suivons Al, fils d'un immigré allemand, et sa bande de petite frappes.

Pas évident de faire son trou quand on dort à la belle étoile, qu'on ne fait que cirer les chaussures ou de petits chapardages.

Mais l'appât du gain est le plus fort et "Al" risque d'y perdre sa liberté tant revendiquée.



Tout aussi excellente que les BD précédentes, nous nous plongeons dans cette Amérique de la fin de guerre.

Graphisme bien maîtrisé.

Texte impeccable.

Vivement la suite .
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Bootblack, tome 1

Une bonne histoire soutenue par des dessins de grande qualité, qui charrient des émotions fortes. Déjà hâte de lire la suite.
Lien : https://www.lapresse.ca/arts..
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Bootblack, tome 1

Orphelin, Al est devenu, dans le New York des années 30, celui de la grande dépression, un bootblack, un cireur de chaussures. Mais Al et ses compères veulent fuir leur vie de misère, et vont employer tous les moyens pour y parvenir. Car, en s'enrichissant, Al veut aussi séduire la belle et secrète Maggie. Une destinée qui mènera Al jusqu'aux champs de bataille en Europe, en 1945...



J'avais déjà beaucoup apprécié "Giant", du même auteur. On retrouve la touche de Mikaël dans ce nouveau diptyque, ce dessin précis, cette vision à la fois réaliste et pleine d'humanité de cette fascinante ville qu'est New-York. L'histoire possède certes son côté sombre, ses épisodes dramatiques, mais également des moments plus légers, à l'image de cette jeunesse guère aisée, mais tellement pleine d'energie et d'ambition. La couverture, toute en symétrie, est sublime, il faut le relever. J'ai hâte désormais de découvrir le second volet de Bootblack...
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Bootblack, tome 1

Bootblack dresse un fascinant portrait des rues de New York pendant la Grande Dépression. Portrait qui, dans le récit, prend peut-être un peu trop de place, donnant lieu à un phénomène particulier: les personnages sont souvent plus intéressants seuls qu'ensemble. Pourtant, même si l'intrigue en est une faiblesse, cette bande-dessinée a su me captiver grâce au style de dessin de Mikaël, parfait pour représenter cette époque.
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Bootblack, tome 1

Cher Mikaël,

.

Dans tes BD il y a toujours ce quelque chose de spécial, de différent, cette façon de croquer tes personnages, de les dévoiler progressivement, avec leurs envies, leurs incertitudes…Quelque chose dans le regard, dans l’attitude. Et en toile de fond, là aussi, la peinture d’une société où règne la misère, les clivages, le communautarisme qui s’installe, dans un lieu, New York, celui d’avant la 2ème guerre mondiale, avec ces inégalités, ces migrants, ces ignorés.

.

Al, orphelin n’a pour seule ressource que la rue, celle dans laquelle il vit, celle dans laquelle il travaille, celle dont il ne semble pouvoir s’échapper, invisible ou rejeté par ceux qui ont tout, un toit, une famille, des perspectives d’avenir. Mais en lui, pourtant, il y a ce rêve, ce désir qui croît, celui qui lui laisse imaginer qu’il pourrait frôler, approcher, accéder à ce monde qu’il entr’aperçoit et devenir un autre, jusqu’à être accepté par ceux qui ne voit en lui qu’un vaurien. Parce qu’un jour, son regard s’est attardé sur Maggie, son « american dream » à lui, son but à atteindre…

.

Cette histoire, c’est celle de ces enfants, ces adolescents, ces laissés pour compte livrés à eux-mêmes, dont la priorité est avant tout de survivre. C’est l’image d’une société qui se dessine, c’est la construction d’un nouveau modèle, d’une Amérique qui se construit sur des drames et des espoirs…

.

Et pour illustrer ton propos, tes dessins couleurs sépia, instantanés de vie pris sur le vif, et observés des années plus tard, comme un film qui s’étirerait sous nos yeux, qui nous rappellerait ce monde d’alors. Et qui trouve une étrange résonance dans notre monde d’aujourd’hui.

.

Dans cet album j’ai tout aimé, l’histoire qui alterne entre deux époques, Al jeune, puis face à ses choix d’adulte dont on se demande pourquoi et comment, le graphisme, le regard sur ces oubliés des rues car tout, absolument tout contribue à faire de ce nouvel album, un album parfait. Et encore une fois, avec toi, un coup de cœur.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Bootblack, tome 1

Dans le New-York des années 30, on va suivre Al, bootblack, cireur de chaussures. Al commence jeune, c'est une question de survie. Dans ce New-York, rien de reluisant. Les "étrangers" sont traités comme des vauriens, les orphelins laissés à eux-mêmes. Chacun doit se débrouiller comme il le peut. C'est dans ce contexte qu'Al va tourner le dos à ses origines et devenir bootblack avec Shiny. A eux deux, ils vont s'entraider jusqu'à ce que des années plus tard, ils rencontrent Buster, Diddle Joe et surtout la belle Maggie.

A partir de là, tout va changer pour Al.

Pour la belle Maggie, Al veut gagner plus d'argent. Il ne veut plus être un vaurien et être capable de lui offrir ce qu'elle veut. Peu importe les moyens.



Bootblack est une BD en 2 volumes. Sombre, noir comme le titre, ce New York ne donne absolument pas envie. C'est à la débrouille que tout se passe, il faut survivre coûte que coûte. Tout doucement, c'est à une lente descente aux enfers que l'on va assister. Car Al va être entraîné dans quelque chose qui le dépasse complètement. Rien ne se passera comme prévu pour lui, qui avait déjà tout imaginé.

Ce n'est habituellement pas mon genre de prédilection, que ce soit en BD ou en roman.

Mais en BD, je dois dire que le rendu est vraiment sympa. C'est une belle plongée que l'on fait dans le New York des années 30. Grâce aux superbes illustrations, j'ai été dépaysée et embarquée dans les bas-fonds de cette ville. Sans être un coup de coeur, c'est une belle découverte.
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Bootblack, tome 1

Cette BD nous plonge à New-York dans le monde des jeunes cireurs de chaussures et de leur difficile condition de vie dans les années 1930. Comme dans la BD Giant du même auteur, l'univers de l'époque est très bien retranscrit et décrit : les difficultés économiques, les conditions de vie difficile notamment des immigrés, la violence urbaine entre les différentes bandes, les gangs.. On suit particulièrement une bande de plusieurs gamins dont un en particulier dont le récit nous amène en parallèle à son rôle en tant que soldat lors de la seconde guerre mondiale. Violent mais réaliste, la fin du tome 1 appelle à lire de suite le tome 2.
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Bootblack, tome 1

Tout d'abord, le graphisme est particulièrement attrayant reproduit de manière relativement réaliste la ville de New-York à cette époque.

On constate rapidement les différentes similitudes entre Bootblack et Il était une fois en Amérique de Sergio Leone, mais c'est loin de n'être qu'une simple adaptation du film.

L'auteur mèle à une histoire pourtant assez sombre des touches régulières d'humour qui donne un rythme agréable à l'histoire. De plus, il joue habilement en mêlant différentes époques entre la jeunesse des protagonistes et l'âge adulte, même si je dois bien avouer avoir eu quelques difficultés à associer chaque visage à chaque personnages.
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Bootblack, tome 1

L'intrigue est solide et très documentée [...] Le dessin de Mikaël est toujours aussi surprenant. Comme dans Giant, il donne une magnifique vision de New York et grâce à ses couleurs, il parvient à nous plonger dans l'ambiance de ses rues, avec ses petits commerces et ses trafics.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Bootblack, tome 1

Quand on est gamin, il y des endroits, des périodes et des situations à éviter.

Déjà rien qu'individellement, cela peut parfois se rapprocher de l'enfer mais quand on cumule, cela peut donner des situations assez... insurmontables.



New York, 1929, en pleine crise économique, une famille allemande, entassée dans un claque de plusieurs dizaines d'étages, et qui à la suite d'un incendie, laisse leur jeune fils, Al, orphelin et à la rue.

Avouez que le départ n'est pas mal...



On va tout doucement évoluer dans le temps et connaître les traffics en tout genre, la corruption à tout-va, les mafias "locales", issues de chaque ethnies en fait, et le tout sur fond de montée du nazisme et des relents d'une guerre qui, si elle n'est pas encore déclarée, reste dans l'air et bien perceptible.



Al Chrysler, de son nom tout fait pour être un vrai américain est ce jeune garçon qui va connaître les tumultes de la rue, s'amouracher d'un amour impossible, pour se retrouver dans une galère encore bien pire : sur le terrain des opérations militaires, en Allemagne, face à un ennemi aux abois et au bord de la rupture.



Magnifique album, et vite la suite (et fin !!)
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Bootblack, tome 1

Mise en page solide tout comme sa précédente BD, scénario sympathique mais j'ai été moins emballé que par Giant, faute d'un personnage - Al Chrysler - limite antipathique (opinion toute personnelle).

Les dessins des trottoirs de Manhattan restent splendides.

A suivre.
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Bootblack, tome 1

En 64 pages d’une intrigue documentée, Mikaël sait rendre l’atmosphère des rues new-yorkaises, baignées des vicissitudes et de la sombre tonalité figurée par Sergio Leone dans « Il était une fois en Amérique ».




Lien : http://bdzoom.com/143171/lar..
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Bootblack, tome 1

Des suites de la Grande dépression aux Etats-Unis jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale, on suit le parcours d'Al, gamin des rues, amoureux de l'inaccessible Maggie.

De superbes dessins.
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Bootblack, tome 1

Contrairement au précédent double album de l'auteur, la référence assumée de Bootblack est Il était une fois en Amérique de Sergio Leone. Sacré monument qui a dû faire douter un moment Mikaël tant il est risqué de s'émanciper d'une telle mythologie. Pourtant l'auteur parvient à installer un univers visuel, une atmosphère très particulière où l'expérience acquise sur Giant joue très certainement: j'étais un peu resté sur ma faim à la lecture de ce dernier dont l'histoire m'avait paru finalement un peu faible au regard des ambitions affichées et de la portée historique, quasi documentaire qu'affichait la référence à la photo si réputée des ouvriers sur une poutre. Ici il n'en est rien et dès l'ouverture sur le champ de bataille de la seconde guerre mondiale l'on sait que nous aurons droit à une chronique au passé, à une histoire originale. Cela a le double avantage de nous impliquer avec un personnage plus fort que le mystérieux et mutique Giant et de coupler la période avec son personnage. Il est vrai que ces quelques années au sortir de la Prohibition ont une force fascinante, entre l'imagerie de la Grosse pomme avec ses gratte-ciels, ses fumées permanentes et ses communautés européennes en cohabitation, la pègre, les clubs et surtout cette multitude de personnages aux parcours plus ou moins cabossés et qui souhaitent s'en sortir, souvent de façon illégale à une époque où la Loi est souvent celle du plus puissant et du plus corrupteur.[...]



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Lien : https://etagereimaginaire.wo..
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Bootblack, tome 1

Un excellent premier tome, qui ne demande que de voir la suite.



L'auteur joue habilement de différentes périodes de temps, et nous attache à son personnage principal qui va passer de cireur de chaussures à petit délinquant. Pour ensuite s'engager dans l'armée.

Les dessins sot joliment réalisés. Les couleurs sont noires, en cohérence avec l'histoire. C'est très bien fait.
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Bootblack, tome 1

Très beau graphisme mais qui ne semble pas raccord avec le récit. D'où un léger malaise.

La jeunesse du héros ressemble beaucoup à celle du Parrain.

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Bootblack, tome 1

Après le succès, oh combien mérité, du diptyque « Giant », Mikaël met ici un point final au second cycle de son œuvre puissante « Bootblak ».
Lien : http://bdzoom.com/159452/act..
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