« Afro est le terme qui rassemble les Africain·es noir·es et les Afro-descendant·es. Ce terme embrasse l’histoire tragique des traites-esclavagistes qu’ont subies les populations noires africaines qui a scellé notre destin commun : la condition noire. Afro permet de faire un lien entre les Noir·es du continent et la diaspora issue des déportations de la traite européenne transatlantique (Caraïbes, Amériques du Nord et du Sud) et de la traite arabe en Orient (diaspora en Turquie, Iran, Arabie Saoudite, Yémen, Afrique du Nord). Nous, Afros, sommes relié·es à cette histoire dont nous subissons encore aujourd’hui les conséquences à travers une négrophobie structurelle aussi bien dans les pays occidentaux que dans les pays des Suds non-noirs. Afro n’est pas synonyme d’Africain·es (les personnes d’Afrique du Nord non-noires ne sont pas afros) mais bien synonyme de Noir·e », Binetou Sylla.
Nous réaffirmons nos droits absolus sur nos corps dont nous n’avons pas honte. Qu’ils soient couverts ou non, non corps ne sont pas des objets à exotiser, ne servent pas à quantifier notre niveau de liberté ou de respect de soi », l’ensemble des dominations, « Notre lutte afroféministe s’inscrit dans ce sens afin de créer un rapport de forces qui permettent des alliances d’égal à égal avec l’ensemble du mouvement social en France et à soutenir la lutte panafricaine pour la libération de l’Afrique
Il nous faut
Etre libres pour
Racontez nos propres histoires.
Choisir aussi d’autres narration
Etre une femme noire, signifiait de se battre contre le sexisme, le racisme et les effets toxiques de tous les patriarcats afin de construire pour son futur une place juste et légitime
L’amour politique serait un amour qui porte sur la solidarité sociale, politique et économique entre les personnes vivant l’oppression systémique commune de la négrophobie
Il s’agit de comprendre comment le racisme et le patriarcat interagissent entre eux, mais aussi comment ces systèmes interagissent avec la classe, l’hétérosexisme, etc.
La suprématie blanche instaure une hiérarchie de couleurs qui attribue tout ce qui est positif à la blanchité, et tout ce qui est dégradant, sans possession, aux Noir·es
Pensons l’internationalisme afro, ne nous enfermons pas dans nos territoires, nos espaces
La non-mixité est un outil politique essentiel à l’émancipation des minorisé·es