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Citations de Nathy (36)


Des ombres fugitives appellent l’enfant qui ne leur répondra pas. Des perles de brouillard se sont déposées dans ses cheveux de jais déployés sur la terre humide. Les pétales pourpres se sont épanouis, se sont figées, bientôt elles seront fanées et noircies. Parmi les créatures éthérées errant dans les limbes fantomatiques, une voix tourmentée supplie de retrouver son fils. Le globe lunaire continue sa course, le petit cadavre ne l’intéresse plus.
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La violence de l'attaque de Lucrezia. La panique ressentie quand les canines avaient effleuré sa
peau et déchiré sa gorge. La douleur épouvantable, le feu parcourant ses veines pendant qu'elle
s'abreuvait de son sang. Les soubresauts de son corps refusant la perte de son fluide vital. Son envie
de crier, alors qu'aucun son ne pouvait franchir ses lèvres. Des larmes coulant sur son visage,
au moment où elle se délectait de son essence. Son rire dément, ses humiliations, ses tortures...
Lucrezia... Dieu, qu'il l'avait maudite ! Tant de fois il lui souhaita la mort, sa délivrance...
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Je ne savais pas comment la remercier de sa gentillesse, je n'avais rien à échanger à part moi-même et je ne m'appartenais même pas.
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— Tu sais ce que c’est que de te réveiller en pensant à celle que tu aimes, en te disant que c’est une journée de plus où elle te fera avancer ? Je suis réduit à néant depuis qu’elle est partie, je suis redevenu une coquille vide, je ne vois plus que le sang que j’ai sur les mains… Mais je ne pouvais les laisser poursuivre leurs basses œuvres impunément, ils ne pouvaient s’en tirer. Pas après avoir volé le sourire innocent d’une petite fille, pas quand tant d’enfants ont vu leur vie brisée… Cela te laisse-t-il indifférent ? N’es-tu pas las de vivre ? N’as-tu pas assez supporté d’horreur, de misère ?
— Hélas si… Mais je ne peux m’empêcher d’espérer qu’un jour, ce monde soit meilleur. Swann, notre immortalité nous confère l’avantage du temps, le temps de faire changer tout…
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Une large silhouette obscurcit le ciel ou ce qui s’en rapprochait. Tout bruit cessa aussitôt. Le murmure des morts, le bruissement des ailes, tout semblait figé, comme statufié. Une créature sombre se révéla et se posa devant la jeune fille apeurée, deux immenses ailes noires se refermèrent et là, elle le vit, son ange.
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— On parle de moi ? Comme c’est charmant ! Eh bien, c’est parfait. Maintenant, tu sais à quoi je passe une partie de mes journées ou de mes soirées. Je n’aurai plus à t’éviter ou à te le dire, puisque tu l’a découvert toute seule. Vous permettez ?
Il traversa la pièce et ouvrit la porte d’un minibar encastré. S’y trouvait un lot de bouteilles et de verres. Il s’en servit un du même breuvage que la veille et l’avala cul sec, puis le remplit à nouveau et se dirigea vers les trois personnes assises qui étaient à l’affût du moindre de ses gestes. Il se laissa tomber sur le sofa à côté du majordome et allongea ses longues jambes, les pieds sur la table basse.
— Quoi ? J’ai soif !
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Extrait chapitre 2 :
« Elle resta là des heures à contempler les nuages et ce qu’elle parvenait à voir de la rue. Elle n’avait rien d’autre à faire. Prisonnière, son esprit s’évadait quand elle regardait le ciel, observait les oiseaux et les traînées blanches laissées par les avions. Elle avait tant envie d’être ailleurs. »
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Les canines effleurèrent la peau fine où les veines bleutées apparaissaient. Et sans prévenir, il plongea ses crocs dans la chair douce, la jeune femme hurla sous la violence de l’attaque, il défit sa prise sur son bras pour mieux la prendre contre lui, enfonça ses dents dans le cou et l’égorgea sans sourciller. Le liquide vital gicla par la carotide tranchée, l’odeur du sang et de la peur, les sensations de la morsure que communiait le Néos à tous les vampires présents dans la salle les excitèrent. Il éveilla leur soif, la rendit si impérieuse qu’à l’instant où il relâcha sa proie et l’expulsa de son piédestal d’un coup de pied dédaigneux, tous les ichoriens à proximité se précipitèrent sur elle pour s’en repaitre. Plusieurs humains subirent le même sort après que leur seigneur ait infligé la première morsure. Les pauvres victimes moururent sous les coups de crocs acharnés des prédateurs… ce fut un véritable massacre. Lorsque tout fut fini, il ne restait que peu de choses de leurs corps disloqués et ensanglantés.
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« Il la laissa devant la porte de sa chambre sans oublier de déposer un baiser sur la main qu’il tenait. Quand il entra dans la sienne, il pensa, satisfait, qu’une étape était franchie. Il avait joué avec le feu en lui révélant sa véritable nature, mais Catahl était persuadé que Nelly ne le trahirait jamais.
Quand elle pénétra dans sa chambre, une robe corsetée l’attendait sur son lit, une rose déposée sur le tissu soyeux aux couleurs sombres étalait le rouge sang de ses pétales délicats. Une carte calligraphiée de la main de Cathal lui disait combien il l’aimait. Elle prit la fleur entre ses doigts et en huma le parfum envoutant avant de la mettre dans le vase de roses posé sur une petite console de bois cérusé… »
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Les deux premiers chapitres sur Calameo : http://www.calameo.com/read/001074687b9711927fd1c
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Vous pouvez lire le 1er chapitre sur la page Facebook de la trilogie :
https://www.facebook.com/notes/dark-side-le-chevalier-vampire/chapitre-i-de-dark-side-le-chevalier-vampire-livre-i/382252658521030
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Quand les langues de feu léchèrent nos corps, la souffrance fut telle que je ne pus réprimer mes
hurlements, mais elle n'était rien comparé à celle que mon coeur éprouvait après ce que j'avais fait. Mourir
pour elle était ce que je pouvais faire de mieux.
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Il n’en était pas à son premier amant et guida le novice avec douceur. Il ferma les yeux au moment où l’Ichorien saisit entre ses longs doigts fins son phallus raide, palpitant, et gémit de plaisir quand les lèvres du Néos se posèrent sur la peau veloutée, quand la langue vint titiller son gland. Il cria sa jouissance.
Pas un instant il n’avait imaginé que leurs étreintes seraient si tendres et, quand il s’éveilla des heures plus tard après avoir découvert des plaisirs jusque-là inconnus, le corps pelotonné contre celui du vampire, il fit descendre ses doigts le long de la ligne médiane sous son nombril parsemé de poils argentés.
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Rien qu’à repenser au bleu intense de ces yeux, à la langueur de ce sourire, les poils de ses bras se dressèrent, un frisson le parcourut. Le jeune homme était agacé et se sentait perdu face à ces émotions inédites. Il mit son trouble sur le fait que cet individu était probablement un Néos, comment aurait-il pu en être autrement ? Jamais un homme ne l’avait sexuellement attiré. Lui, il aimait les femmes, leurs courbes, la douceur de leurs peaux… Tenir dans ses paumes des seins ronds et lourds. Agripper des hanches généreuses et des tailles fines. Culbuter sauvagement ses modèles dans son atelier après avoir passé des heures à les coucher avec ferveur sur ses toiles. Il n’avait que faire de muscles masculins et d’un service trois-pièces !
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Quand elle arriva à proximité de l’anse que dessinait le cours d’eau, elle entendit une belle voix grave masculine chanter. Curieuse de nature, elle écouta la douce mélopée et s’avança discrètement au lieu de faire demi-tour. Mahaut se demandait qui pouvait bien s’aventurer ici, car, à sa connaissance, personne au château ne se rendait à cet endroit. Les roseaux et les iris la dissimulaient au regard du mystérieux inconnu. Elle écarta légèrement la végétation et observa, mais la densité de la flore la gênait, l’empêchant de voir distinctement qui se baignait en ces lieux. Aussi, elle s’aventura un peu plus loin, écartant les tiges verdoyantes qui perturbaient sa progression.
À ce moment, la voix se tut et le bruit d’un plongeon se fit entendre. Mahaut n’aperçut qu’une forme blanche dans l’onde. Elle attendit, le cœur battant, les mains moites, que le nageur émerge de la rivière. Son vœu fut bientôt exaucé. Un être magnifique jaillit de l’eau.
— Sainte Marie, Mère de Dieu, protégez-nous pauvres pécheurs…
Mahaut se signa tant le spectacle qu’elle avait sous les yeux la surprit. La créature qui s’offrait à son regard était sublime avec sa peau diaphane, ses longs cheveux d’argent et sa très haute silhouette. La jeune fille, subjuguée, murmura :
— Mon Dieu, un ange.
Elle resta là, bouche bée, devant le plus bel être qu’elle ait jamais vu, du moins, pour ce qu’elle en apercevait, puisqu’elle n’en pouvait admirer que le dos à la musculature fine, la chute de rein que sa chevelure venait caresser. L’onde dissimulait ce que la bienséance ne devait montrer. De curieux dessins chatoyants couraient de ses épaules jusqu’à ses reins. Elle se sentait coupable d’observer ainsi une créature divine. L’être plongea à nouveau et disparut aux yeux de la jeune lavandière. Soudain, il jaillit de l’eau et s’avança vers elle.
— Jésus, Marie, Joseph…
La fin de sa prière mourut dans sa gorge nouée par l’émotion.
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Elle s’avança vers le templier et le serra contre elle comme elle le faisait autrefois. Pour elle, Lothaire faisait partie de la famille et il lui rendait bien son affection. Il la repoussa gentiment, mais n’osa pas lui dire que cet élan n’était pas convenable pour une jeune fille de son rang et de son âge. Margot se tourna alors vers l’étranger mettant pied à terre. Elle découvrit un chevalier qu’elle jugea impressionnant et le fut davantage encore lorsqu’il posa un genou au sol et la salua, le poing fermé sur son cœur.
— Madame !
Quand il se redressa, elle eut la sensation de devoir se dévisser le cou pour le dévisager. Son regard rencontra deux grands yeux d’un gris sombre dans ce visage mal rasé. Troublée, elle murmura un timide « Messire ? »
Aurélien s’avança vers eux et présenta Cathal.
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Depuis quelques mois, tout avait basculé. Elle était devenue la compagne d’un des plus puissants immortels, après que celui-ci l’ait harcelé pendant des mois, jusqu’à ce qu’elle soit son amante. L’Ordre de la Miséricorde avait essayé de l’utiliser contre lui. Des ennemis, tant que d’autres vampires, avaient cherché à les séparer. Devant tout ce stress, elle avait craqué et s’était enfuie, entraînant son meilleur ami dans une folle escapade. Elle avait failli mourir sous les crocs de celui qu’elle aimait, puis ils s’étaient réconciliés quand enfin son amant l’avait transformée. Il y avait à peine quelques semaines que sa métamorphose avait commencé et durerait plusieurs mois. Leurs ennemis avaient tenté de la kidnapper et elle se retrouvait finalement là, dans un milieu qui lui était complètement étranger, à des années-lumière de son ancienne vie.
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Le Monde fut stupéfait quand trois tours abritant des hôtels luxueux à peine inaugurés et bondés explosèrent simultanément, puis s’embrasèrent comme des torches ne laissant derrière eux que ruines et désolation. Hélas, pas un seul survivant ne put témoigner de ce qui s’était produit. Les bâtisses avaient brûlé des jours entiers malgré la présence continue d’équipes de pompiers. La chaleur était telle que les soldats du feu ne purent approcher tant que les incendies n’étaient pas éteints, puis tout s’effondra. Il fut impossible de trouver le moindre corps. Les restes fumants n’étaient plus qu’un enchevêtrement de matières fondues.
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Swann décrocha le téléphone et téléphona à Edern.
— Il faut que tu la retrouves !
— Bonjour, Swann. Oui, merci, je me porte très bien, et toi, Swann ? Un peu de politesse ne t’étoufferait pas !
— Bonjour, mon frère. Non, ça ne va pas du tout !
— Que se passe-t-il ?
— J’ai complètement déconné…
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Le temps s’égrenait lentement. Les jours, les mois, les années s’écoulaient, mais Swann demeurait dans son cœur torturé. L’épisode Dorian n’avait été qu’une passade, elle avait cru qu’elle pourrait oublier entre ses bras. Même si elle avait aimé ces quelques jours passés en sa compagnie, Dorian n’était pas Swann. Il avait certes de multiples qualités, mais il ne la faisait pas frissonner comme le benjamin du prince, elle ne se perdait pas dans son regard et n’y trouvait pas la tendresse, l’amour qu’il y avait chez le frère d’Edern. Bien qu’elle l’eût désiré et qu’elle ait éprouvé du plaisir dans ses bras, Angie avait eu la sensation de trahir l’immortel demeuré à Paris. Elle s’était maudite pour avoir gémi dans les bras de Dorian, pour lui avoir offert ce qu’elle n’avait pu donner à Swann.
Quand elle regardait l’unique photo qu’elle possédait du Néos, elle ne pouvait retenir ses larmes. La nuit, dans ses rêves, elle le rejoignait, lui murmurait tous les mots qu’elle aurait voulu lui dire et, au matin, elle retrouvait son lit désespérément froid et vide.
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