Funestes Murmures

Recueil de nouvelles ayant pour thème commun la mort, Nathy met en scène différents personnages qui vont rencontrer la faucheuse sous multiples formes...

La mort vient sous la forme de différents personnages démoniaques dans chacune des nouvelles. J'ai trouvé dommage que les morts se répètent: des visions oniriques accompagnées la plupart du temps de rêves érotiques, puis le personnage se rend compte qu'il a été piégé, et meurt plus ou moins brutalement. Cependant, une nouvelle se démarque et ne répète pas le même schéma que les autres. En effet, le temps rattrapé est la seule qui propose une mort différente. Certes, elle vient toujours d'un démon, mais nous nous y attendons beaucoup moins.

La première nouvelle, L'ange de la Mort, aurait pu me séduire si elle aurait été plus travaillée. Elle est la plus courte des nouvelles, et pour cause il manque énormément d'éléments. On nous lance entrevoir une mythologie autour de l'ange de la Mort qui a besoin d'une reine, et donc tue une jeune fille pour ça, mais c'est tout. Il aurait été très intéressant que l'on en sache plus sur le sujet. Fix n'offre pas quant à elle une mort directe de la part d'un démon, mais venant d'un élément extérieur amené par ce dernier, mais ça reste dans l'ensemble la même chose: vision onirique, le personnage principal voit le démon au moment de mourir...

L'écriture est fluide, les nouvelles se laissent lire en très peu de temps. Malheureusement, le recueil est parsemé de fautes d'orthographes, jusqu'à dans les titres. J'en ressort déçue, car l'auteur m'avait habituée à mieux dans Anamorphose: Invictus Tenebrae, son premier roman, et toutes ces répétitions me laissent sur ma faim.

Merci au forum Au coeur de l'Imaginarium et aux éditions Lune Écarlate pour ce partenariat.
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Les six nouvelles relèvent du fantastique dans sa définition stricte, l'immixtion du surnaturel dans un cadre réaliste. A définition classique, style classique, les deux cadrent bien.
Les inspirations vont du mythe d'Orphée à Cendrillon en passant par la dame blanche (le spectre, pas le dessert) ou la figure du prince charmant. Je ne compte plus les textes qui m'ont gavé, proposant de réactualiser de vieilles histoires pour se contenter en fait de les paraphraser. Pas de ça ici, Nathy évite le banal copier-coller. Elle fait sentir les influences mais s'en éloigne assez pour les replacer dans son propre univers. Univers qu'elle dévoile aussi à travers une demi-douzaine d'illustrations intercalées entre les nouvelles.
Après, on peut reprocher au recueil la structure récurrente des textes qui le composent. Chaque histoire s'achève plus ou moins comme la précédente, une chance qu'il n'y en ait que six. Même si ce point commun tisse un fil rouge qui lie les nouvelles entre elles, un peu de variété aurait été bienvenue.
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Ca faisait un moment que je voyais passer le nom de Nathy sur la blogo et que j'avais envie de la découvrir. J'étais donc impatiente de commencer ce recueil de nouvelles et de me laisser bercer dans l'univers fantastique de l'auteure.
Finalement, je ne suis pas déçue car j'ai passé un excellent moment de détente et d'évasion en compagnie de cet ouvrage.

D'ailleurs, les illustrations qui séparent les nouvelles ainsi que la couverture méritent une mention spéciale, elles sont magnifiques et j'ai complètement craqué en les voyant.

Ce recueil commence par un préface très agréable qui a été créé par Denis Labbé, un auteur dont j'ai envie de découvrir les écrits depuis un moment.
Ensuite, nous découvrons les six nouvelles écrites par Nathy, six histoires fantastiques qui m'ont transportée. Je ne peux même pas dire que j'ai préféré l'une que l'autre car elles m'ont toutes conquises. Il est d'ailleurs très rare que je me laisse emporter à ce point par un recueil de nouvelles. Une fois la première page tournée, je n'ai pas pu m'arrêter avant la fin tellement j'ai été happée par l'écriture fluide et entraînante de l'auteure.

Dans l'ange de la mort, j'ai beaucoup apprécié la mythologie qui tourne autour d'Ozryel et d'Emilie. Je me suis beaucoup attachée à nos deux personnages.

Demoiselle des cendres est la nouvelle la plus longue du recueil et j'ai adoré suivre l'évolution d'Angelyne.

Pour Fix, j'ai énormément apprécié l'univers musical dans lequel cette histoire nous entraîne.

Pour le rêve, j'ai également aimé suivre Paul et découvrir la créature mystérieuse qui le hante.

Le temps rattrapé porte très bien son nom et j'ai beaucoup apprécié la façon dont la mystérieuse fillette vient nous le prouver.

La dernière nouvelle qui se déroule entre Mélanie et le libraire mystérieux nous apporte elle aussi son lot de surprises.

Bref, ce recueil de nouvelles fantastiques est vraiment une petite merveille remplie de références et de clins d'oeil. Ce roman vous transportera, vous fera rêver, frissonner, n'hésitez pas à le découvrir.
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J'ai été séduite par ce recueil, et par l'atmosphère qui s'en dégage. Denis Labbé parle dans sa préface d'un jeu entre l'enfance et l'adolescence et pour moi ces termes résument parfaitement la totalité des textes. Il y a un bel ensemble entre la forme et le fond, puisque des illustrations accompagnent les nouvelles de façon harmonieuse.

La première des nouvelles, pourtant, ne m'a plus du tout. "L'ange de la mort" malgré son titre prometteur, est une histoire de démon un peu floue, vraiment trop romancée pour moi, je n'ai pas adhéré.

Mon coup de coeur est pour "La demoiselle des cendres", la plus longue des nouvelles, qui se joue dans une soigneuse esthétique gothique, mêlée de fantastique et de romantisme noir. L'auteur a vraiment soigné son décor, la psychologie du personnage et ses émotions : ce texte m'a remarquablement emporté dans son univers.

Mon petit moins : quelques coquilles et fautes de grammaire sont à déplorer, je dois avouer qu'elles m'ont fait tiquer, même si elles ne gênent pas la lecture.
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Avec une couverture aussi séduisante, Funestes Murmures ne peut qu'éveiller la curiosité des lecteurs en vadrouille. Évoquant mystère, désir et mort, ce recueil de nouvelles promet une intimité troublante avec une entité indomptable à l'aura des plus magnétique: la Mort.

le titre est plus que révélateur et sied à merveille à cet ouvrage. Tout au long du recueil, nous assistons à un ballet macabre teinté d'érotisme entre le mortel et l'immortel. le lecteur se laisse envoûter par le chant funèbre mais séducteur de la sirène tel un serpent au bout de la flûte du charmeur. le chant devient murmure et c'est à ce moment-là que le mirage se dissipe car c'est à autre chose que nous sommes également confrontés, à savoir la finitude de l'être humain. [...]

Je vous invite à lire la suite sur mon site :
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