Nylso

Le graphisme est au trait, en noir et blanc, trait brut et simple, hachures pour les ombres, proche de l’esquisse, un peu à la manière de Sempé. Jérôme, jeune homme rêveur et idéaliste, sur qui le libraire du village comptait pour prendre sa relève, décide de partir à l’aventure, pour trouver l’inspiration à l’écriture, comme Blaise Cendrars. Mais son âne, vieux et fatigué n’arrivera à tirer la roulotte qu’à quelques centaines de mètres du village. Jérôme décide alors de se réfugier sur la branche d’un arbre. Le récit est fait de références littéraires, Cendrars, Dumas et Voltaire et quelques autres non cités, il est question d’inspiration littéraire, de sens de la vie, de relations humaines, c’est une petit roman graphique philosophique, plein de légèreté, de poésie, une petite histoire sans prétentions qui fait réfléchir, se poser, une évasion qui, si elle ne nous mène pas très loin géographiquement, n’en est pas moins une pour autant, et une belle surprise.

Autant Gros Ours et P'tit lapin* s'adresse aux enfants, autant Gros ours & Petit lapin aux adultes. Même si celui-ci reprend une apparence extérieure enfantine - les noms des protagonistes, les couleurs vives de la couverture -, le dessin des deux protagonistes sur la première de couverture donne le ton (au moins graphique) de cette bande dessinée.



Dès qu'on la feuillette, il est évident qu'elle s'adresse aux adultes : la totalité des dessins n'utilise que le noir et le blanc, ils sont faits uniquement de traits et de hachures, et les deux protagonistes se fondent et se confondent dans la nature au point de parfois disparaître, ce qui nécessite de se concentrer pour les retrouver. Dès qu'on la lit, il est évident qu'elle s'adresse aux adultes : la bande dessinée se compose de longues discussions entre Gros ours et Petit lapin suivies de longues planches contemplatives sans dialogues, le tout dans une nature presque déserte à l'exception des deux protagonistes et de quelques escargots.



Beaucoup de choses opposent les deux animaux : gros/petit, carnivore/herbivore, bienveillant/égoïste, … Mais ils sont amis, même si cette amitié est parfois cruelle du fait de leur différence de caractère. Et chacun des deux voudrait devenir l'autre, ce qui n'est évidemment pas possible.



Les discussions de Gros ours et Petit lapin sont d'ordre philosophique et poétique : ils parlent de Dieu, de la disparition des abeilles, du sens de la vie, de l'impact des inondations sur leur vie, du pouvoir et du fascisme, de leur envie de devenir l'autre, de vérité,… :



« Je ne pensais pas voir ça de mon vivant. C'est un désastre.

- Mais de quoi parles-tu ?

- Je parle de la mortalité chez les abeilles. De quoi veux-tu que je parle d'autre ?

- Les abeilles ? C'est pas important les abeilles… Enfin, si, pour vous, les ours. Mais nous les lapins, on risque rien.

- Détrompe-toi. Tout le monde a à craindre de la disparition des abeilles.

- Ouh ! J'ai peur.

- Tu veux que je t'explique ?

- Non !

- C'est parce que les abeilles butinent et pollinisent et que sans les fleurs, les fruits, les plantes, rien ne pousse.

- Et alors ?

-Tu fais bien parti des gens qui ne mangent que des légumes.

- Oui, très bien. Mais moi, quand il 'y aura plus de légumes, je mangerai des boîtes. »



Par ailleurs auteur des aventures de Jérôme d'Alphagraph, d'un livre sur les Cabanes et de Porsmeur, Nylso propose avec Gros ours & Petit lapin un véritable petit bijou de poésie, de philosophie et d'humour triste et les éditions Misma une très belle et bien faite bande dessinée.



* Gros Ours et P'tit Lapin de Adeline Ruel

C’est un tout petit livre, 24 pages seulement, des illustrations en noir et blanc, comme des prises de notes, au rotring, faites de hachures, de mouvements, le trait est nerveux, sec, et tout ça parle d’un pays humide et froid, un pays que je connais très bien, et une époque qui est la mienne.

Il est des livres qui nous semblent adressés personnellement. Entre Nylso et moi, il n’y a qu’une semaine de différence d’âge, et nous avons passé toutes nos vacances sur la côte nord du Finistère, où nous avons nos racines. Il y a dans ce petit livre, une philosophie de vie, un rapport aux éléments, à ce pays, sans militantisme ni revendication, tel qu’il est, propice à l’isolement, la solitude, la méditation. La musique du vent, des vagues et des oiseaux de mer, le texte de Nylso et Marie Saur nous les font résonner dans notre tête, il y a du Georges Perros, dans le style. 24 pages de petites esquisses, de mots simples et justes, 24 pages avec lesquelles je suis entré en communion totale. Je l’ai lu deux fois de rang, et je relirai peut-être demain encore, entre temps, je suis allé faire un tour à Porsmeur…

Nylso, cette petite musique intérieure que tu voudrais partager avec nous, je l’ai entendue...

Une œuvre que je qualifierais d'introspective et mélancolique. A ne pas lire si on est suicidaire ou dépressif car cela va miner tout de suite le moral en nous plongeant dans un profond coma léthargique. On est très loin de la bd divertissement.



Non, là on nous rappelle que l'existence prend fin inexorablement. C'est très bavard et sur des cases qui deviennent de plus en plus petites sur un format déjà très réduit. On voit à peine une boule de poils pour représenter Kimi le vieux chien.



Certes, on peut y voir une sorte d'ode à la nature et une certaine forme de poésie. Moi, je me suis littéralement ennuyé. Il y a d'autres sortes de poésie qui me parle. Pas celle-ci dans son approche.

Jérôme d'Alphagraph décide de sortir de l'enfance, et de devenir libraire. Il entre comme stagiaire dans une librairie. Un dessin au trait, simple, presque de la prise de note sur le vif directement au stylo, des réflexions parfois naïves et enfantines, parfois profondes et philosophiques, un rythme nonchalant, une ambiance de sagesse orientale, quelques belles références littéraires, je me sens bien dans cette bande dessinée, une lecture zen et très originale.

[...]En résumé, Jérôme d’Alphagraph est une excellente série, bien construite, sans facilités ni tromperie : on suit les aventures d’un petit libraire dans le vaste monde, et on y prend un plaisir fou. Pourquoi s’en priver ?[...]
Lien : http://www.readingintherain...

Mais qu'est ce que je me suis fais c....

Je crois que j'ai été totalement empêchée de rentrer dans cette histoire à cause du graphisme. C'est simple, je déteste. c'est des cases minuscules sur lesquels il faut s'arracher les yeux pour y voir quelque choses, et en plus la majorité du temps, elles sont surchargées et donc je finissais par ne plus rien y voir - sauf quelques plus grands dessins épurés qui pour le coup étaient très agréables. Mais trop rares.

C'est quoi l'histoire ? c'est quoi le but ? la finalité ?

Il y a tellement de traits sur chaque case, que finalement je ne savais plus quel personnage parlait... et d'ailleurs il n'y avait que leur commentaires et dialogues pour comprendre ce que racontais la BD, et donc dans ce cas, pourquoi mettre en images ?

Pas mon truc du tout

L'ennui qui s'installe, bien que peuplé de rêveries, pousse le jeune Jérôme à partir vers l'ailleurs. Dans ce périple en roulotte, il sera accompagné de Sultana qui va suivre des études de littératures ans la grande ville.



Un magnifique dessin noir et blanc, une ambiance rêveuse et des réflexions pertinentes sur la vie. ❤️

Derrière l'apparente simplicité du graphisme, on découvre une richesse naturaliste, les graphisme est au trait noir, sans nuances, sans aplats, brut, au crayon à encre, comme des prises de notes, la nature est représenté avec un minimum de moyens, de petits traits pour suggerer le décor, il alterne des pages remplies de vignettes, jusqu'à 36, avec des illustrations pleine page. Il y a un rythme, une ambiance intimiste, l'histoire n'est qu'un prétexte à nous dévoiler des relations fraternelles riches, Il doit y avoir une part d'autobiographie, Jean-Michel et Philippe sont les deux derniers d'une famille de sept enfants, leur relations sont fusionnelles, pourtant, ils n'ont pas tout à fait la même vision de la vie, leur entrée dans l'âge adulte met en évidence leurs divergences, mais rien ne vient entacher la force de leur fraternité. Ce récit raconte leurs vacances à deux en Vendée, premières vacances sans le reste de la famille, Jean-Michel s'est acheté une voiture. Les galères racontées dans l'histoire ne sont qu'un prétexte pour faire le point sur cette relation, on prend le temps de les écouter, les voir évoluer, leurs caractères sont très différents. le récit, les dialogues sont tout aussi simples que le graphisme, intime et pudique à la fois, sensible et touchant. J'ai découvert ce duo d'auteurs avec Jérôme et l'Alphagraph, on retrouve ici la finesse des réflexions, l'apparente banalité des propos qui cachent une belle sensibilité. Malgré tout les dialogues qui remplissent les pages, j'ai eu l'impression d'un livre silencieux qui nous fait entendre notre respiration.

Des bandes dessinées assez torturées et très originales, ou les deux, j’en ai lu beaucoup. Donc avec Jérôme et Sultana, soit je suis passée complètement à côté, soit l’intérêt m’a échappé à chaque page. Car par manque de fluidité dans la lecture, mon envie de poursuivre s’amenuisait au fil des pages. Dans ce cas, l’ouvrage tombe rapidement des mains.
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Philippe et Jean-Michel sont frères. Ils ont grandi ensemble, liés par une complicité affectueuse qu’on ne rencontre guère que chez les jumeaux qu’ils ne sont pas. Mais les sentiments, si profonds soient-ils, s’émoussent avec le temps qui passe, ou se redéfinissent d’une autre manière. L’épreuve de l’adolescence et l’entrée dans l’âge adulte ont creusé entre les deux frères un fossé à la mesure du changement qui s’est opéré en eux. Devenu ingénieur, Philippe gère sa vie avec rigueur et pragmatisme. Jean-Michel, dessinateur de BD, est un glandeur qui assume sa désinvolture. Lorsqu’il embarque Philippe à bord de la voiture qu’il vient d’acheter pour une virée de quelques jours à deux en Vendée, rien ne laisse supposer que ces vacances tourneront au désastre, offrant à l’un et à l’autre mille occasions de s’unir pour mieux se retrouver, et de s’affronter pour se perdre à nouveau. Au bout du compte, ce voyage au bout de la France aura tout d’un voyage au bout de soi-même, un périple plein d’enseignement qui débarquera sur des quais parallèles deux êtres envahis par l’amertume et la nostalgie du temps qui a fui. Soutenu par un dessin à la fois simple et dense qui traduit à merveille la sobriété des sentiments exprimés et le vacarme du non-dit, le récit de Marie Saur est un trésor d’humanité qui vaut son pesant de mélancolie, un joyau de plus au catalogue des éditions Sarbacane.

Quel merveilleux travail que celui de Nylso ... une plume, de l'encre de Chine, quelques traits, enfin, beaucoup de traits, de tout style ... des petits secs et rapides, des courbes et des points, des horizontaux très rapprochés et voilà un paysage qui prend vie ... des plus longs et serrés, verticaux, un peu embrouillés et sous vos yeux ébahis se dessine Kimi vieux chien, terre-neuve dont les maîtres ne veulent plus ... A 20 ans (âge vraiment canonique pour un chien de cette taille) il est sourd, aveugle, il sent mauvais ... le voilà qui erre dans la campagne, à la recherche d'un peu de nourriture, d'un endroit où se poser ... tout en réfléchissant au sens de la vie, du temps qui passe, du mépris pour la vieillesse ...

C'est un ouvrage que je ne sais comment qualifier: une bande dessinée probablement puisque les tranches de vie de Kimi prennent place dans des espaces carrés et qu'un phylactère vient préciser sa pensée de façon très sommaire ...

Pour moi, grande amoureuse des chiens, propriétaire d'une désormais vieille berger des Pyrénées de 14 ans, j'ai retrouvé en Kimi bien des caractéristiques de ma Lilou. Si ce n'est qu'en ce qui me concerne je continuerai à la choyer et à la dorloter jusqu'à son dernier jour.

Un ouvrage terriblement émouvant tant par l'histoire évidemment que par la qualité graphique de l'oeuvre ... Une très belle rencontre avec Kimi et son papa.

En parallèle de son oeuvre en bande dessinée, Nylso dessine chaque jour, même lorsqu’il est en voyage. Bien souvent des paysages sur des formats A5, équipé de son Rotring avec une pointe de 0,1mm et de ses lunettes loupes. Ses paysages composés d’une multitude de petits traits comportent presque toujours une cabane. Une cabane dans les arbres, une bicoque sur la côte, un chalet de montagne ou une maisonnette au fin fond d’un bois, d’une végétation luxuriante. Des refuges simples et calmes, loin de l’agitation du monde, qui permettent le repos, la solitude, la méditation. Comme la cabane, réelle ou mentale, que l’on se faisait lorsqu’on était enfant pour rêver en dehors du monde des grands.



Avec ce magnifique ouvrage, Nylso et les éditions Misma nous offrent un superbe objet-livre qui invite à la rêverie, à l’évasion et à la méditation. Ce sont des moments de poésie qui font sourire, qui font rêver, ou qui nous plongent dans une douce mélancolie. On se promène au coeur de ces pages, dans la diversité des paysages et des cabanes, qui parfois nous font imaginer des histoires qui pourraient s’y dérouler.



C’est un petit voyage à travers les cabanes qui habitent notre banque d’images mentales et nos souvenirs. Pour ma part avant tout la cabane du jardin communal de mon grand-père, puis les cabanes tchanquées du bassin d’Arcachon, celles du village ostréicole du Cap-Ferret ou en Bretagne, les cabanes perdues dans la nature aperçues de la fenêtre d’un véhicule, celles croisées au détour de promenades ou encore celles qu’on aurait rêvé de construire.



C’est un hymne doux et poétique à la nature, teinté de rêverie et de calme méditatif. Un livre qu’on parcours à de très nombreuses reprises, un livre apaisant, que l’on aimerait garder toujours auprès de soi. Encore merci à Nylso et aux jumeaux Misma pour ce merveilleux cadeau et cette si belle dédicace.



Un immense coup de coeur, à découvrir aux éditions Misma.

Très bonne bande dessinée. Histoire de Kimi le vieux chien qui erre abandonné des hommes, malade et en quête de nourriture.

Très beau , au dessin très fort, plein de nature.

Très bien écrit plein de poésie mais marqué par une forme de fin de vie, un décalage par rapport au monde.

Bonne patte, l’auteur guide l’œil en collant des bulles non loin dudit Kimi. Mais chez Nylso, le plaisir se niche précisément dans l’incertitude, lorsque le regard appréhende le dessin comme un tout, avant d’extirper des objets de la masse, d’individualiser et de nommer les choses à mesure qu’il les distingue – un arbre, un chien, un vieux pick-up rendu à la nature.
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Cette histoire de liens entre deux frères a quelque chose d'attachant. Mais, j'ai terminé cette lecture avec une impression de "trop peu".

En effet, les dialogues bien qu'omniprésents, et denses (comme en témoignent le foisonnement de bulles et de cases) sonnent un peu creux. On se demande parfois l'intérêt de retranscrire de tels dialogues. D'un autre côté, ils témoignent aussi de ce que tout à chacun peut dire, sans fioriture. Cela enlève pour moi du charme et du piment à l'histoire.

L'autre impression qui ressort de ce livre, c'est une certaine morosité. La relation entre ces deux frères qui ne se ressemblent pas est plombée par la distance qui s'est creusée entre eux, donnant une impression de mal être et d'incompréhension mutuelle. Le voyage qu'ils entreprennent loin de les rapprocher les éloignent encore plus. Le dénouement n'en est pas vraiment un. Il donne l'impression d'avoir accompagné quelques temps les deux frères, puis de les laisser un peu bizarrement.

Le dessin est quant à lui simpliste, permettant à chacun de s'identifier, mais le rythme des cases est parfois peu agréable à suivre.

Bref, je garderai un souvenir mitigé de cette lecture.

Un album aussi beau que doux, qu’on prend plaisir à lire en famille et qui ouvre tout un tas de discussions par son incursion du merveilleux dans le quotidien.
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J'ai découvert Cabanes dans le cadre de mon cours de dessin à l'académie ... Notre professeure nous l'a proposé afin d'observer le travail du dessinateur, un travail uniquement à la plume et à l'encre de Chine. Je suis totalement sous le charme de la plume de Nylso. Il s'agit de planches présentant des cabanes, de tout style, de toute taille ... une cabane haut perchée dans les arbres, une autre toute petite dans un sous bois, une autre encore présentée comme si elle était vue d'un drône, dans un bocage ... Le dessin est précis, rigoureux, c'est poétique, propice à la rêverie ...

La cabane dans l'arbre et celle que j'aurais aimé avoir quand j'étais petite, celle dans le bocage m'a rappelé nos vacances dans le pays de Herve, la cabane nettement plus grande m'a rappelé celle de mon grand-père dans laquelle il gardait les clapiers à lapins ... Bref, par un après-midi gris et triste, se plonger dans les cabanes de Nylso avait un petit parfum d'hibernation et de souvenirs d'enfance, j'ai vraiment apprécié cette découverte.

Parfois, on se découvre une vocation et rien d’autre n’a d’importance que de tout mettre en œuvre pour la mener à bien. Pour le petit Jérôme, c’est certain, il sera libraire. Il décroche un stage chez un vieux libraire râleur qui l’exploite parfois outre mesure. Il rencontre aussi des autrices, renseigne des clients, et vit animé par sa passion pour les livres. Mais les doutes finissent par l’assaillir. Accompagné de sa mule parlante Bourrique, il décide de tout plaquer et de fuir, avant de rebrousser chemin pour retrouver son petit monde de livres, un peu plus sûr de lui et de ce qu’il veut.



Paru pour la première fois dans le fanzine Chez Jérôme Comix, Jérôme d’Alphagraph est né dans de l’envie de l’auteur Nylso de raconter l’histoire de son libraire préféré Jérôme Saliou et sa libraire, la librairie Alphagraph.



Nylso mêle avec brio les anecdotes de son ami libraire et des histoires de fiction dignes de conte philosophique, dans la grande tradition des romans d’apprentissage.



Jérôme d’Alphagraph parle de livres et de la librairie, mais lorsqu’il ne travaille pas il vit dans une roulotte au milieu de la nature avec sa mule Bourrique avec laquelle il discourt.



Avec un dessin au trait léger joliment enfantin, Nylso fait évoluer ses personnages dans des décors plus fournis dans lesquels il éclate le gaufrier traditionnel pour donner un rythme particulier à son histoire. Si parfois la structure reste celle d’un gaufrier classique, il intègre parfois une ou plusieurs petites cases dans des pleines pages et joue avec les proportions et la mise en page.



Une merveilleuse histoire qui pousse à rêver et à réfléchir. Une ode à la librairie, au monde des livres et aux pouvoirs de la littérature.

Cette autofiction revient avec une sensibilité graphique rare sur les rapports entre deux frères.


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