AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.62/5 (sur 21 notes)

Nationalité : Brésil
Né(e) à : Kapot, Mato Grosso , 1930
Biographie :

Raoni Metuktire est l'un des grands chefs du peuple des Kayapos vivant au cœur d'une réserve protégée sur le territoire du Brésil, et une figure internationale emblématique de la lutte pour la préservation de la forêt amazonienne et de la culture indigène.

Issu de la branche Metuktire des Kayapos, il est l'un des fils du cacique Umoro. Guidé par son frêre Motibau, Raoni commence à l'âge de 15 ans à installer un labret, disque de bois peint de façon cérémonielle que les guerriers de sa tribu nomment botoque et portent sous la lèvre inférieure.

C'est en 1954 que Raoni et les autres membres de la tribu Metuktire rencontrent pour la première fois des Occidentaux. En 1964, il croise le chemin de l'ancien roi Léopold III de Belgique, alors que celui-ci est en expédition dans les réserves indigènes protégées du Mato Grosso.

C'est cependant après sa rencontre avec le chanteur Sting, qui lui rend visite dans le Xingu en 1987, qu'il accède à une notoriété internationale. Le 12 octobre 1988, il participe avec lui, à São Paulo (Brésil), à une conférence de presse de la Tournée Human Rights Now! d'Amnesty International.

Devenu l'ambassadeur du combat pour la protection de la forêt amazonienne et au delà de celui de la protection de l'environnement de tout peuple indigène, Raoni Metuktire a depuis 1989 effectué de nombreux autres voyages à travers le monde.
+ Voir plus
Source : Wikipédia
Ajouter des informations
Bibliographie de Raoni   (4)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (38) Voir plus Ajouter une citation
Déjà nos enfants meurent. Ils attrapent toutes les maladies de l'homme blanc. Celui-ci brûle nos forêts et ravage nos espaces sauvages, il faut arrêter de détruire la selva, sinon les vents vont se lever et souffler très fort. Le soleil va devenir trop chaud, il n'y aura plus d'arbres pour donner de l'ombre. Les Blancs vont mourir eux aussi,à leur tour, après les Indiens, mais tous ensemble, nous pouvons nous sauver en nous respectant et en protégeant nos terres.
Commenter  J’apprécie          360
Après ma mort, j’aimerais que les Indiens vivent tranquilles dans la forêt, qu'ils puissent chasser, pêcher et aussi chanter au village. C'est cela la vie des Kayapos.
Commenter  J’apprécie          190
Les Kuben sont fous...Ils travaillent toute l'année pour pouvoir vivre trois semaines comme nous vivons tous les jours, à pêcher et chasser, à jouer avec les enfants dans la rivière, à se reposer avec nos femmes dans un hamac aux heures chaudes, à faire la fête, danser et chanter. Les blancs ne savent pas vivre !
Commenter  J’apprécie          182
En route vers la maison du Président, nous traversons une belle rivière. Comme je ne connais encore rien à la France, je demande à Kritako :
" ce rio sépare-t-il deux tribus différentes ?
- Non, c'est le rio Seine et il appartient à la tribu des Français. "
Commenter  J’apprécie          170
Je sais beaucoup de choses maintenant, mais je refuse d'apprendre à lire et à écrire, je préfère rester indien et garder en moi notre culture, pure et intacte.
Commenter  J’apprécie          130
J'aime courir dans la foret, nu, libre et sauvage avec comme seule arme ma borduna.
Commenter  J’apprécie          120
Les ancêtres du chef de l'Église ont décidé que nous n'avions pas d'esprit, pas d'âme, comme disaient les missionnaires ; pour cette raison, nous pouvions être mis en esclavage, vendus ou achetés comme des animaux. Je n'ai jamais laissé rentrer les missionnaires sur nos terres car, tôt ou tard, même s'ils nous veulent du bien, ils détruisent notre culture et changent nos croyances.
Commenter  J’apprécie          80
Comme nous, les autres chasseurs sont entièrement nus, avec juste la feuille de babacu serrée autour du pénis pour le protéger des éraflures durant les courses dans la jungle. Comme nous, également, ils portent le labret de balsa, inséré dans la lèvre inférieure. Le plateau est peint en rouge sang avec la teinture de l'urucum (une baie sauvage).
Commenter  J’apprécie          81
À cette époque, je commence à agir d'une autre manière que les autres Indiens. Je veux arrêter ces guerres absurdes entre nous. Mes compagnons sont impressionnés. Je gagne leur respect : "D'accord, Raoni, nous allons juste pêcher et manger du poisson ; pas de combat. " Je commence à assumer mon rôle de chef.
Commenter  J’apprécie          80
Je n'avais aucune notion de l'argent en entamant mon tour du monde. En regardant les billets, je m'intéresse plus aux dessins gravés qu'au nombre de zéro. Partout où je vais, j'explique aux personnes que je rencontre : " Si vous venez dans mon village, vous n'aurez pas besoin d'argent. Chez nous, cela n'existe pas. vous mangerez du poisson grillé et vous ne paierez pas. Rien. Vous vous baignerez dans la rivière et ce sera gratuit. Chez vous, on paie toujours pour tout et pour rien. À l'hôtel, au restaurant, il faut toujours payer... même aux toilettes ! "
Commenter  J’apprécie          70

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Auteurs proches de Raoni
Lecteurs de Raoni (39)Voir plus

Quiz Voir plus

Quand les enquêteurs parlent...

— Il s’en est fallu d’un cheveu ! Sans son regard rapide, sans ses yeux de lynx, XXX XXXX, en ce moment, ne serait peut-être plus de ce monde ! Quel désastre pour l’humanité ! Sans parler de vous, Hastings ! Qu’auriez-vous fait sans moi dans la vie, mon pauvre ami ? Je vous félicite de m’avoir encore à vos côtés ! Vous-même d’ailleurs, auriez pu être tué. Mais cela, au moins, ce ne serait pas un deuil national ! Héros de Agatha Christie

Arsène Lupin
Hercule Poirot
Rouletabille
Sherlock Holmes

13 questions
70 lecteurs ont répondu
Thèmes : romans policiers et polars , humour , enquêteursCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..