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Critiques de Rica (54)
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La guillotine

C'est un documentaire fort instructif sur la guillotine qui était utilisée pour les exécutions des condamnés à mort depuis la Révolution française. Ce système de mise à mort assez barbare a tout de même duré jusqu'au mandat de François Mitterrand qui l'a aboli en 1981 grâce à l'aide de Robert Badinter. Ainsi, sous le mandat du progressiste président Valery Giscard d'Estaing, le dernier condamné à mort (Hamida Djandoubi) était guillotiné à Marseille.



C'est clair qu'on aborde le débat sur la peine de mort que certains voudraient rétablir. A noter cependant que le 19 février 2007, le président Jacques Chirac a fait inscrire dans la Constitution française que « nul ne peut être condamné à la peine de mort ». Je crois que cela a le mérite d'être clair.



Et dire que la décapitation a été jugé comme un moyen assez humaniste de mise à mort. Il est vrai qu'il y avait bien pire mais bon, l'efficacité n'était pas toujours de mise comme le montrera ce documentaire sur bien des exemples assez embarrassants. Que dire également de la dernière exécution publique où les gens trempaient des bouts de vêtements dans le sang pour porter bonheur ? C'était assez tendance à l'époque (en 1939). On a vu le résultat.



Cette BD constitue certainement le reportage le plus complet sur cet engin de mort. Cette lecture a été très intéressante à bien des égards. Cela pousse également à une certaine réflexion malgré un côté assez tranchant. Mais bon.
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Virus, tome 1 : Incubation

C'est drôle de lire une bande dessinée de 2019 qui parle de virus mortel échappé d'un laboratoire. Rendons hommage au scénariste qui ne fait pas semblant de croire que ces recherches sur les virus mortels sont destinées à améliorer le sort de l'humanité. C'est donc militaire à la base, pour exterminer les autres et s'en protéger soi-même. Ce virus va gentiment incuber dans un endroit assez confiné, grand public.

Les dessins sont assez réalistes, en noir et blanc, avec une petite touche naïve. Le scénario est devenu intéressant depuis la tite crise du Covid qui marque un jalon dans ce genre de situation.

Le deux est indispensable, rien n'est joué...
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Succombe qui doit

Un hold-up qui tourne mal. Les braqueurs ont pris l'argent, l'un d'eux a pris une balle, les risques du métier. Reste à trouver une planque histoire de se faire oublier quelque temps. La casse Machado, pourquoi pas. L'endroit semble isolé, le type doit être un vrai cave.

Toujours se méfier des apparences...



Rien de plus dangereux qu'un gars qui n'a plus rien à perdre, sinon deux gars, evidemment...

Machado a un méchant contentieux avec son passé. L'intrusion de ces quatre bras cassés va lui donner l'occasion de solder les comptes.

D 'entrée de jeu, le trait et la colorisation vous plaquent de ces atmosphères à ne pas mettre un clown dehors.

Pour les happy-end, circulez, vous êtes pas dans la bonne file.



Ambiance pesante, dialogues au cordeau, cette histoire à tiroirs et ce, malgré un scénario plutôt classique, est de taille patron.

Une atmosphère électrique qui transpire de chaque planche, le final semble joué d'avance et pourtant le twist ultime parvient encore à vous scotcher.



Succombe Qui Doit, le lecteur sans problème...

4.5/5
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La guillotine

"Le bourreau Henri Desfourneaux doit s'y reprendre par trois fois, la foule quasi délirante passe les barrages de police pour tremper des mouchoirs dans le sang du supplicié : ça porte bonheur..."

...c'était le 17 juin 1939, le jour où Eugène Weidemann fut décapité sur le parvis du Palais de justice de Versailles...

Ces exécutions publiques devaient démontrer l'exemplarité de la peine capitale...elles devenaient au contraire "facteur de désordres. Il faut mettre fin au spectacle de cette catharsis collective"

Quand ce livre fut proposé à l'occasion d'une opération Masse Critique organisée par Babelio, je me suis porté candidat pour cette lecture. Il faut être fou me direz-vous !

Oui, ce titre faisait remonter à mon esprit, ces sinistres petits déjeuners où la radio titrait "ce matin à 4h45 Dupont a été guillotiné à la prison de la Santé. Pour mémoire il avait..." et surtout je repensais à l'émotion de mon grand-oncle me parlant d'une exécution publique à laquelle il avait assisté dans les années 20. Son souvenir et son émotion furent sans aucun doute déterminants dans mon aversion pour cette peine et dans mon désir d'en savoir plus avec cette lecture.

Et j'avoue que ce livre de quelques dizaines de pages m'a conforté dans cette hostilité...les textes de Marie Gloris Bardiaux-Vaïente et les dessins de Rica nous rappellent toute l'histoire de cet échafaud, concocté par des médecins, le docteur Guillotin et le docteur Louis.

Ils imaginèrent cette machine qui coupa en deux environ 50 000 hommes et femmes, certains étaient des meurtriers, des assassins, mais combien furent ceux qui étaient simplement hostiles au régime en place ? 

Même Sanson le bourreau en titre demanda la mise en œuvre d'une machine qui serait moins hasardeuse que son épée...

Et j'en passe ! Cet historique de la mise à mort des condamnés associée aux dessins de Rica ne nous cachent rien de cette souffrance, et surtout des saloperies que durent envisager ces exécuteurs des basses œuvres pour que l'article 12 du code pénal qui stipule "le condamné doit avoir la tête tranchée", soit réalisé en cas de mauvais fonctionnement de la machine...Horreurs !

Alors des améliorations techniques furent réalisées.

Cette machine fut même, pour certains, source d'interrogations, et de recherches...est-ce que le condamné souffre encore une fois la tête coupées...et si oui combien de temps?

Rien ou presque rien ne nous est caché, surtout pour nous montrer si besoin était l'inventivité, les turpitudes de certains opérateurs....et les attentes du public avide de ces spectacles.

Les dessins sans concession de Rica  et le texte de Marie Gloris Bardiaux-Vaïente qui a préparé une thèse sur l'histoire de l'abolition de la peine de mort en Europe, ont fait de cette guillotine le personnage principal de cet ouvrage. un personnage bien repoussant...

Je l'ai lu et relu, afin de m’imprégner de cette horreur, de ces erreurs et tâtonnements, de cette histoire dans la grande Histoire de notre pays. Le dessin sans parole sur quelques pages des derniers instants d'Hamida Djandoubi, dernier condamné à mort exécuté en France, dernier condamné que Giscard n'avait pas gracié, est glaçant !

Merci à Babelio et Masse Critique pour cette émotion, et merci aussi à Robert Badinter pour votre courage.
Lien : https://mesbelleslectures.co..
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Minus

Voilà une vraie bd pour les ratés et les bad boys en mal de compagnie féminine. La moralité nous est décrit par la dernière phrase de la narration: même les branleurs ont droit à une seconde chance. A vrai dire, on peut penser raisonnablement que tout le monde a droit à une seconde chance et pas seulement les minorités ou les cas sociaux.



Que dire de plus ? Ce fut une lecture qui nous plonge dans les travers d'un gars en mal à des pulsions sexuelles un peu étranges du genre à collectionner les poupées gonflables. Sur ce, les détails les plus sordides de ces activités diurnes et nocturnes ne seront pas épargnés au lecteur. Encore une fois, on a envie de se poser la question sur l'utilité de ce type d’œuvre mais nul envie de polémiquer.



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Premières fois

Premières fois est un recueil de 10 récits érotiques où l'on retrouve des auteurs non habitués au genre comme Alfred, Pedrosa ou encore Vatine. C'est toujours intéressant de voir ce qu'il propose.



J'ai bien aimé le fait que cela va au-delà de la simple pornographie et de l'acte sexuel bestial. C'est tout d'abord un rapport que l'on a avec le plaisir lorsque l'on sait ranger sa pudeur et ses angoisses.



D'ailleurs, certaines chutes de scène sont particulièrement réussies. J'ai bien apprécié par exemple la première histoire qui fait l'ouverture de ce festival charnel et sensuel. Mention spéciale également pour "Club" dessiné par Vatine.



Bref, une fois n'est pas coutume dans le genre, il y a de la grâce et même de la tendresse. Un pari réussi pour Sibylline qui a orchestré le tout.
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Premières fois

Pas de répétition pour une fois, toutes les histoires sont différentes, les dessinateurs aussi. Je n'ai pas trouvé la bd vulgaire, le noir et blanc relativise et atténue en même temps.
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Premières fois

Souvent les recueils de nouvelles déçoivent ...

La BD érotique Premières fois n'échappe malheureusement pas à la règle.

Chaque petite histoire coquine est un récit différent et un dessin différent (autant de dessinateurs).

Une ou deux histoires valent le détour avec un texte coquin qui amuse, une chute inattendue qui surprend et un dessin sensuel qui émoustille.

Comme Fantasme avec le dessin de Jérôme Daviau.

Le reste n'est malheureusement pas à la hauteur.
Lien : http://bmr-mam.blogspot.fr/
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Premières fois

La représentation de la sexualité dans la BD est souvent venue me conforter dans l'idée d'un dessin masculin et donc d'une vision du monde patriarcale. Les femmes ont pratiquement toutes des longs cheveux et une paire de seins improbables : gros et fermes comme une bonne vache laitière.



De manière plus générale, je regrette souvent qu'il n'y ait pas de nuances entre l'érotisme ridiculement représenté par des pseudos frottis frottas nourris de gémissements grotesques et la pornographie zoomée sur un membre violacé pratiquant avant tout la performance et l'utopie des montagnes russes. L'un et l'autre se valent dans leur concept dépassé du produit qu'est le sexe.



Sybilline, oui c'est son vrai prénom, a écrit plusieurs histoires érotico-pornographiques (je ne sais pas quel terme utiliser, je choisis le consensus) chacune illustrée par un dessinateur différent. Premières fois est une surprise à chaque page, un album que l'on découvre seul ou à deux avec délice.



Le trait de crayon est sensuel, charnel, voluptueux, joliment impudique sans être vulgaire ou libidineux. C'est un hommage à la beauté des sens, aux possibilités de la sexualité quand elle est bien vécue et librement consentie. La plume aborde les fantasmes avec délicatesse et sans aucune grossièreté. Comme il s'agit d'un collectif, une histoire ou un style peut heurter, il est alors facile de sauter le chapitre jusqu'au suivant.



Une BD que les parents feront attention de ne pas exposer sur leurs étagères...
Lien : http://www.audouchoc.com/art..
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Virus, tome 1 : Incubation

Si le sujet des pandémies vous intéresse toujours voici une BD qui nous replonge dans les doutes qui nous ont traversés pendant quelques semaines et quelques mois....

Un virus mortel échappé d'un laboratoire se retrouve sur un bateau de croisière rendant celui ci confiné, à la merci des décisions politiques et des secrets bien gardés.... Dans ce tome, on découvre comment est arrivé ce virus, les divers protagonistes se mettent en place.

Un coup de crayon noir et blanc pour ajouter un côté sombre à l'histoire et nous voilà à nouveau dans le marasme des pandémies mais ici le virus est beaucoup plus méchant...

Cette BD a été créée avant le Covid... comme quoi l'anticipation sait prédire le réel....



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Virus, tome 1 : Incubation

C'est l'histoire d'un scénario catastrophe. On a tous vu ces films où des virus type Ebola sont transportés dans le monde et causent des ravages terribles. Incubation traite d'une histoire qui pourrait se passer chez nous avec réalisme, tant dans l'histoire que dans les dessins. Une fois la BD commencée, difficile de s'arrêter...
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Chroniques de nulle part

Belle sensation maritime de polar social, par un Ricca à redécouvrir.
Lien : http://www.bdencre.com/2015/..
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Premières fois

Merci à Sybilline et aux auteurs pour ce merveilleux album !

Et merci à Sybilline pour sa petite dédicace qu'elle m'a fait à la fin de mon stage.
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Premières fois

Trouvé totalement par hasard, suite à la lecture d'une liste sur Babelio, je me suis lancé dans sa lecture.



Dans ce roman graphique très ouvert d'esprit, on a le droit a 10 récits différents qui parle d'un même sujet : le sexe. Peu importe avec qui, s'il est bon ou mauvais, avec qui il est partagé, le sujet est le même mais développé différents selon les auteurs et leurs sujets liés.



J'ai apprécié certains sujets d'autres moins, comme les styles de dessin mais ça se lit assez vite !



Pour publics avertis ! Voila, vous êtes averti !
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Chroniques de nulle part

Je n'ai pas aimé et je n'ai pas accroché du tout. Il faut dire que ces 7 histoires sont reliées par une narration plombante qui raconte des choses sans intérêt en ce qui me concerne. Le procédé de cette pensée intérieure se décline au fil de ces petits chapitres. Il y a une certaine noirceur qui alourdit un peu plus le propos.



On croise des personnages assez sordides qui végètent un peu dans leur marre sans vouloir porter un quelconque jugement hâtif. Les lecteurs les plus assidus seront récompensés au final car ces séries se rejoignent comme pour une chorale administrant une dernière partition. Pour moi, cela a été trop déstabilisant avec un graphisme qui ne m'a guère séduit.
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Minus

Les éditions Glénat nous offrent une belle surprise de "Enrico Rica", intitulée "Minus". Cette histoire raconte crument la vie d'un jeune "branleur" dans tous les sens du terme. Elle parle de l'addiction au sexe et de tous les moyens actuels de notre société pour y parvenir.

L'auteur ne prend pas de chemins détournés, le langage direct interpelle le lecteur immédiatement. Le dessin et le coté déjanté m'ont plu.
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Premières fois

"Premières fois" m’impose une certaine retenue, à la rédaction de cet article. En effet, c’est un livre pour adulte, d’histoires érotiques. Comme des mineurs peuvent passer par là, comme des gens de ma famille passent par là, je me dois à une certaine mesure.



Voici dix histoires, sur des premières fois à caractère sexuel. Des expériences, des vécus, nouveaux pour les personnages présentés. Il y a de la diversité, la sexualité dans tout ce qu’elle peut connaître.







Cette bande-dessinée n’est pas un film porno, attention. Elle en est éloignée, je pense, parce que chaque récit n’est empli que de timidité. Chaque personnage est confronté des situations particulières, pas toujours évidentes à gérer, et donc, chacun réagit par prudence, timidité, pudeur. On est donc loin des films X où chaque expérience de copulation à douze est un pur bonheur pour la charmante et docile jeune femme du scénario.



Les films X sonnent faux. "Premières fois" sonne juste.







Parmi toutes ces histoires, chaque lecteur trouvera celle qu’il préfère, et celle qu’il n’aime pas.



Pour son romantisme, pour sa douceur, l’histoire intitulée « première fois », et qui parle donc du premier rapport sexuel d’une jeune femme, est sans doute mon préféré. « 1+1 », qui montre qu’une femme peut être aussi minable qu’un homme, me plaît beaucoup aussi. « Soumission », je n’aime pas du tout par contre. Essayer de montrer une normalité, à un rapport de soumission dans les relations de couple, je ne peux pas y adhérer. Ca va à l’encontre de mes valeurs et respect et d’égalité dans le couple. Cette histoire là, je ne l’aime vraiment pas. Et encore, je n'en dis pas plus pour rester soft.







Jusque là, il me semble avoir réussit à ne pas transformer cette chronique en texte X, c’est bien.



L’auteure, Sibylline, est vraiment très douée pour raconter des scènes souvent poignantes. J’insiste encore sur la justesse du propos. On n’est pas dans le racoleur, dans la surenchère de baise genre « Méga-boobs 36, la nouvelle vidéo ». L’amour n’est pas mis à l’écart, et c’est important. Pour reprendre Coyote, le créateur de Litteul Kevin, dans un de ses albums « il n’y a pas de plus belle histoire amour qui ne soit associée à une belle histoire de cul. » Et réciproquement, ajouterais-je.







Pour tous les adultes amateurs de littérature érotique, je vous encourage à lire cet album. Enfin, à l’acheter puis à le lire chez vous. Le lire dans les rayonnages de la FNAC risque de vous mettre fort mal à l’aise…
Lien : http://www.chroniquesdelinvi..
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Premières fois

Un très bon recueil de récits, avec dix auteurs et une seule scénariste pour tout l'ouvrage. Les histoires sont assez différentes, avec des points de vues variés, des chutes parfois assez différentes de celles que je pensais.



Le principe des changements de dessinateurs est pas mal, certains sont vraiment agréables à l'oeil et correspondaient assez bien avec l'intérieur, et généralement l'ambiance colle assez bien au ton du récit.



Le fait est que pour un récit érotique, il réussit le pari d'allier avec un bon scénario, et de très bonnes idées, des dialogues pas mauvais non plus, bref, des bonnes histoires (sans pour autant délaisser la part érotique qui reste largement présente). En plus, les histoires parlant d'une première fois (pas nécessairement premier acte sexuel) sont variées, traitant de différentes thématiques. Le tout est bien orchestré, les points de vues sont intéressant ... Non, c'est vraiment une très bonne mise en scène qui est faite.



En fait, le recueil à réussi le pari de développer des histoires dans le domaine de la BD érotique, mais aussi de le faire de manière intelligente. Les histoires donnent matière à réfléchir (dans tout les sens que ce terme peut prendre ici), et ce n'est pas pour me déplaire. Enfin une bonne BD érotique dans ma BDthèque !
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La guillotine

J'ai gagné La guillotine à un Masse critique. J'ai tout de suite été attirée par l'histoire de cet engin de torture qui a perduré quand même assez longtemps. En plus en BD, ça m'intriguait très fort.



J'ai beaucoup aimé le graphisme de la BD. Les dessins sont magnifiques et parfaitement adaptés à ce qui est raconté. On démarre avec un avant-propos qui explique la volonté de l'auteur, ainsi que la fascination de celle-ci pour ce qui a été le dernier instrument utilisé pour exécuter la sentence de la peine de mort en France. On embraye sur l'avant-guillotine (miam), comment l'idée a germé, d'où elle vient et ensuite, sa réalisation, son utilisation et, finalement, l'abolition de la peine de mort.



J'ai un léger goût de trop peu malgré tout. C'est bien court pour un sujet si vaste, même si c'est ce que je reproche en général aux bandes dessinées. Heureusement, l'auteur fournit une bibliographie rondelette à la fin, qui me permettra d'explorer le sujet par moi-même.
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Virus, tome 1 : Incubation

Les virus meurtriers font partis des sujets classés secrets par les états du monde. On sait par exemple que les guerres sont des moments propices à faire des tests comme ce fameux gaz moutarde dont a pu évaluer la dangerosité. Toutefois cela a donné en 1925, sous la pression de l’opinion la signature du protocole de Genève interdisant « l’emploi à la guerre de gaz asphyxiants, toxiques ou similaires et de moyens bactériologiques ». L’Histoire et l’actualité nous ont démontré le non-respect de cet engagement plus d'une fois. La nouvelle pandémie permet de confronter les avis de scientifiques à ceux de complotistes sur la création de ce nouveau virus. Le sujet intrigue, intéresse, permet à l’imagination tous les possibles. Alors quoi d’étonnant que Sylvain Ricard s’en serve au cœur d’un récit fictionnel qui n’est pas nous interroger sur la vraisemblance de certaines réactions. Un virus créé en laboratoire, une expérience qui tourne mal et une contagion qui peut décimer une population innocente. Un scénario qui n’est pas si novateur car on l’a déjà vu dans de nombreux films, romans et comics. Pourtant, on se laisse prendre au jeu car nous sommes en France, sur un bateau de croisière, plusieurs ministères sont impliqués et on se sait comment la gestion de crise va se mettre en place. Les médias sont informés de ce qui se passe ce qui change les actions menées. Y a-t-il une bonne ou une mauvaise manière de faire ? Comment communiquer que cela soit auprès des probables victimes que des médias qui rôdent ? Car derrière se cache aussi des choix politiques, des carrières, des gestions de budget et personne ne veut perdre ni sa place et ni ces avantages. Comme le bateau est coupé de tout, tout y est possible. L’état peut dire une chose et faire son contraire. Seuls ceux qui sont dans la place pourraient contredire les faits. Et n’est-ce pas aussi une sacrée opportunité de voir les dégâts réels que peuvent faire cette nouvelle création ? C’est tout de même mieux que sur des souris. Nietsche disait : « La morale n'est qu'une interprétation - ou plus exactement une fausse interprétation - de certains phénomènes ». Dans ce cas, c’est bien au plus fort ou au vainqueur d’écrire leur vérité. Pour l’instant, on ne sait pas encore ce qui va se passer sur ce bateau car cela se termine avec une action des plus mystérieuses. Quel avenir a choisi les puissants pour tous les passagers ? Une accroche très judicieuse qui nous incite à vouloir en savoir plus.
Lien : https://wp.me/p1F6Dp-8h0
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